1er jeu : un jeu de questions-réponses, un
peu à la mode du cadavre exquis, démarrant avec « et si……n’existait pas ? »
Des résultats surprenant de
poésie, mais difficiles à transcrire.2èm jeu :
-
chacun choisi un livre dans la médiathèque et l’offre
à son voisin. Le titre du livre devient l’incipit
et la dernière phrase de la 4èm de couverture devient la dernière phrase de
notre texte.
-
ensemble, nous définissons 4 contraintes d’écriture :
écrire des phrases courtes, un être masculin doit intervenir dans l’histoire,
une action au moins doit se dérouler dans le futur, 3 questions doivent être
posées.
-
par un jeu de hasard, une question du jeu
précédent est retenue : « Quelles différences peut-on observer pour
reconnaitre les amoureux de la montagne ? »
Il nous reste à écrire, en répondant à la question posée.
Le facteur
émotif s’appelle Bilodo. Il est
d’origine africaine. Il a fui son pays
en guerre. Son passé atroce, il l’a
laissé derrière lui. Comment est-il
arrivé en France ? En ramant. Le monde actuel se concrétise par des gens
qui rament. Il a eu de la chance. Il a réussi à obtenir des papiers et
travaille à la poste comme facteur.
A-t-il réussi à gagner la
confiance des gens ? Pas vraiment,
le monde qui l’entoure est méfiant. Sauf
les amoureux qui s’envoient des mots doux.
Surtout ceux qui vivent en montagne.
Ils vivent plus près des nuages, c’est pour ça. Ils ont accepté Bilodo dans leur cœur. Pourquoi ? Parce que Bilodo est leur messager. Quand il remet le courrier, la porte s’ouvre, on le fait
entrer. Ils bavardent, s’intéressent à
son histoire. Ils échangent leurs
illusions. Un jour, mais quand ?...
le monde tournera rond. Bilodo va devoir
devenir poète et abandonner tout espoir de tranquillité en laissant entrer dans
sa vie l’intrigue et le sentiment.
Anne
Comment
chier dans les bois ? Voici la
question spécifique qui caractérise totalement les non-amoureux de la
montagne. Cela ne signifie pas forcément
que les amoureux de la montagne aiment chier dans les bois, mais seulement que
s’ils veulent répondre à ce titre, ils se sont au moins retrouvés une fois dans
la situation.
Est-il
plus facile de reconnaitre les hommes ou les femmes amoureux de la
montagne ? Les hommes sans aucun
doute car quelque chose dans leur façon de s’habiller les trahit
systématiquement. Un couteau, un
chapeau, un bandeau et un sac à dos !
Sont-ils réellement amoureux de la montagne ou cherchent-ils seulement à
se donner un style ? En voilà des questions auxquelles je ne suis plus
sûre de savoir répondre. Mais il parait
que le guide de Kathleen Meyer nous en apprendra beaucoup. Vous le lirez pour en savoir plus. Voilà un livre fort bien torché.
Ayana
Tu
mourras moins bête. C’est une question
pour qui ça ?
Elle
est pour toi Paul ? Toi qui passera
plus de 6 ans à te questionner, te demander, à chercher. Au fait, je suis sûre que c’est ton but. Tout apprendre. Tout savoir.
Bravo l’étudiant éternel !
Mais
stop ! La vraie question, la
question primordiale. La question
éternelle. La question qui nous
tourmente tous. C’est simple. Ce n’est pas la science, la philo, l’économie
ni la politique.
C’est
tout bêtement comment reconnaitre les amoureux de la montagne…non ? D’accord ?
Pour
savoir comment reconnaitre ces gens-là, c’est vrai, il faut de la science. Mais de la science idiote, évidente, de tous
les jours. De la science réduite à une
BD ou un film sympa, avec les petits qui se bécotent sur les prés et les cols.
La
science ce n’est peut-être pas du cinéma mais c’est drôle. Boom !
Voilà la réponse !
Candy
La
Déesse des petites victoires n’aimait que la mer ; le soleil, la crêpe qui
se retourne tous les ¾ d’heure, le sel qui pique les yeux, le sable qui colle
dans la crème solaire.
Marcel,
son voisin de serviette, n’aimait que la montagne ; le bonnet, le bronzage
type lunette de soleil, la goutte au nez dans la crème solaire façon
moustache. Alors, que faisait-il à Canet
Plage le 15 août, à 11h45 précise (moment où la Déesse expose maintenant ses
bourrelets de fesse au soleil) ?
Il
est là par amour, ou plutôt par attrait pour la vie de couple. Il a choisi de suivre la première prétendante
qui lui ait été présentée. Mais à la
réflexion il se dit qu’il aurait dû attendre le second, voire le troisième
choix. Sa dulcinée est une sirène qui
passe sa vie en bikini au bar de la plage.
Pense-t-elle à lui en ces moments d’ivresse ? Rien n’est moins sûr. Alors, Marcel se prend à rêver à tout ce
qu’elle lui avait fait miroiter pour leur vie future. Elle avait accepté toutes les randonnées
qu’il lui avait proposées, du moins l’idée de ces randonnées. Avant de chausser une quelconque paire de
bottines, il lui avait promis de passer le WE du 15 août à Canet Plage. Elle lui avait bien parlé d’un petit
monticule de sable à escalader, mais rien ne dépassait à l’horizon.
Il
se dit que finalement il pourrait faire de l’œil et aguicher cette déesse
étalée à côté de sa serviette. Est-ce
bien, est-ce mal, est-ce une attitude montagnarde ?...une équation impossible
entre le génie, l’amour et la folie.
Françoise
Les
croix de la honte
Elena
et Stephano se sont enfuis. Elle, la
femme mariée et bigote. Lui, le jeune
curé de la paroisse.
Ils
ont quitté le village. Ils sont partis
devant eux, vers la montagne.
Elle
a jeté la croix en or attachée à son cou.
Il a renversé le crucifix dans sa fuite.
Elle :
« Qu’allons-nous devenir, où irons-nous ? »
Lui :
« Nous nous cacherons dans les cimes, nous nous abriterons dans les
refuges. Et, de sommets en sommets, nous
gagnerons la France. »
Au
village, les recherches commencent. Les
hommes se préparent à la traque.
« Préparons
les fusils, les arcs, les lances. Nous
les suivrons, nous les traquerons comme des bêtes sauvages. »
« A
quoi pourrons-nous les reconnaitre ?
-Elle a une robe fleurie, lui sa soutane. »
La
chasse durera toute la nuit. Au village,
les volets sont clos. Au petit matin, un
groupe d’homme arrive chargé d’un brancard.
Sur le brancard, une forme allongée recouverte d’une bâche.
« C’est
un des amoureux ?» demande une femme.
« C’en
est un » chuchota un archer
Isabelle
La
France à vol d’oiseau…est-ce possible pour un être humain ? On essaie avec ULM ou avion, mais ce n’est
pas ça !!!
Herbert
rêve…
Dans
20 ans, il survolera la planète sous son oiseau. Sous l’aile de son oiseau. Un rapace.
Voudra-t-il
bien de lui ?? Quel bonheur ce
serait !
Voir
le désert d’en haut !! Avec la vision de l’oiseau !
Voir
la mer du ciel, comme le voit l’oiseau, avec son regard acéré.
Voir
la montagne qu’il aime tant, le petit névé où elle l’attend, blottie dans son
bivouac.
Son
amoureuse !!
L’a-t-elle
reconnu ?
Aie !!
C’est froid !!
Le
glaçon vient de tomber sur son genou !
Le
glaçon de son whisky…
Arrête
Herbert !!
L’abus
d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
Marie-Jo
Au
commencement du septième jour, Albert grimpe sur le versant sud de
l’Ourthizet. Le soleil brille. Bientôt, il boira le vin chaud bien
mérité. Mais qu’y a-t-il dans le vin
chaud de maman ? Albert grimpe,
grimpe, grimpe… est-ce de la cannelle ou de la cardamone ? Albert grimpe. Il contourne les genévriers. Il grimpe.
Il glisse sur un rocher moussu.
Albert
grimpe.
Doit-on
mettre des oranges ou des citrons ?
La pente est raide. Le vin chaud
se fait attendre. Albert n’en peut
plus. Il s’arrête. Une marmotte pousse un cri. C’est comme si elle encourageait Albert.
Il
repart. Encore un ou deux
genévriers. Encore quelques rochers
moussus. C’est le sommet. Albert est silencieux. Pas un cri, pas de Hourra.
Albert
contemple le Plateau de Sault. C’est
beau. Il en a même oublié le vin chaud
de maman. Il regarde partout. Il contemple les arbres, les nuages, les
rochers. Au bout d’une heure, Albert a
froid. L’appel du vin chaud se fait
entendre. Albert entame la descente dans
la forêt. C’est une traversée dans les
territoires intimes de la montagne, mais il pense quand même à des géographies
lointaines.
Margot
La
Reine de Saba marchant, randonnant dans les Pyrénées :
« Pourquoi
les appelle-t-on Les Pyrénées ? »
Une
voix d’homme, Achille, en écho lui répondit :
« J’aime
Pyrène, je suis amoureux. Un jour je te
le prouverai ! »
« Comment ? »
« En
t’appelant, criant, chantant Pyrène…
Pyrène… Pyrène… Je t’aime ! »
Et
depuis 21 siècles cela nous révèle qu’une reine de Saba, d’une modernité
inattendue, appela nos massifs La chaine
des Pyrénées.
Et
dans le futur ? Toujours pas de
réponse… au prochain atelier d’écriture !
Martine
D’espoir
et de promesses vivent les amoureux de la montagne. Sont-ils plus amoureux si on parle de haute
montagne ? Le facteur, qui connaît
tout le monde du village, connait la réponse.
Il connait les relations. Il sait
qui reçoit des lettres d’amour. Il
connait les intrigues.
Tu
sais qu’il note tout sur ce qu’il voit, et ce qu’il entend.
L’année
prochaine, il va faire une pièce de théâtre.
Tu connais le titre ?
« La
décadence sur le Plateau de Sault »
Le
thème sera : amoureux, oui ou
non ? De la montagne ou
pas ? Comment les
reconnaitre ?
Le
facteur, lui, il connait la réponse.
Commença
alors pour lui une longue descente aux enfers.
Paul
Comment
reconnaitre les amoureux de la montagne ?
Le lieu et la formule, des éléments décisifs pour le reconnaitre. Evidemment, ils vivent plutôt en altitude, en
immersion dans leur environnement. Et la
formule ? Et bien elle sera simple,
directe et sans fioritures ! Même
si elle ne maitrise pas le dialecte local, l’élue comprendra rapidement les
attentes du palpitant.
Mais
cet amour, est-il durable ou plutôt fluctuant en fonction des
saisons ? Il faudra en effet
s’attendre à des ondulations sentimentales dues justement à l’immersion
intrinsèque du milieu et des saisons.
Mais une fidélité à vie sera aussi envisageable que des papillonnages
incessants et immaitrisables !
Qu’est-ce
qui le différenciera des amoureux urbains ? Il sera juste, plus vrai, plus intense, car
c’est sa profondeur et sa sincérité qui préfigure nombre d’expériences
artistiques qui sollicitent l’espace urbain.
Remke
Vices
et vertus, ou De la question de comment
reconnaitre les amoureux de la montagne ?
C’est
en se promenant solitaire que notre randonneur peut laisser libre court à ses
pensées. Que faire demain ? Avec qui ?
Il
erre en se laissant guider par ses pas.
La rencontre viendra. La nature
est, et sera, sa meilleure alliée. Il
parviendra jusqu’à lui, jusqu’à elle… Il ne sait pas. Dame Nature et ses fidèles compagnes, les
montagnes, l’observent. Il a décidé. Il
partira. Quand ?
Demain
dès l’aube, quand blanchit la campagne.
Il partira. Maintenant, il
sait. Il sent. Il partira dans ses montagnes et se
retrouvera… de belles citations et des
pages de réflexions.
Stéphanie
Le texte consiste donc à
donner des conseils pour réussir à tenir la bonne résolution grâce au mot
inconnu et au bout de phrase.
3em jeu :
-Sur un
petit papier, chacun écrit sa bonne résolution de l’année : « je m’engage
à… » et le papier est mis dans le chapeau.
-Chaque
participant tire au sort un mot (existant mais au sens obscur), un morceau de phrase tiré d’une page du manuel à l’usage des futurs professeurs d’EPS et une résolution.
« je m’engage à respecter mes
autres résolutions »
La phrase : Puis on affine le sens musculaire en éduquant le toucher
Le mot : exanthème
Pour se
résoudre à respecter ses autres résolutions, il incombe de se préparer
physiquement car, comme dirait l’autre, il s’agit d’obtenir un esprit sain dans
un corps sain. Pour cela, commençons par
la palpation, cad une éducation au toucher.
Pas de développement sans l’utilisation d’exanthèmes. C’est une sorte d’extenseur relié à des fils
électriques qui stimulent les muscles pour qu’ils s’affirment au maximum. De fait, la sensation du toucher est
multipliée et on aboutit à une meilleure condition pour mener à bien toutes ses
résolutions pour l’année future.
Anne
« je m’engage à manger moins de
sucreries »
La phrase : Le sujet est allongé, bras et jambes légèrement écarté ; rien ne
doit gêner ou l’irriter.
Le mot : calliphore
Alors,
pour commencer, je tiens à préciser que ce n’est pas mon engagement.
Pour
manger moins de sucreries, je te conseille d’acheter un calliphore. Tu en trouveras surement un dans un de ces
magasins spécialisés diététique ou régime.
Un calliphore, si tu ne connais pas, c’est un petit photophore, une
lampe d’appoint très mignonne qui donne une très jolie ambiance à ta cuisine ou
même à ton salon. Ton calliphore est
directement relié à ton smartphone que tu as, j’en suis sûre, à proximité. Il va tout, au long de la journée, enregistrer les calories que tu avales !
Alors, si
quand tu rentres chez toi, ton appart s’est transformé en discothèque (réaction
du calliphore se transformant en lampe disco stressante) c’est que le cota est
dépassé et que tu dois maintenant perdre les calories en trop en enchainant une
heure de sport et une demi-heure de lâcher-prise. Toujours supervisé par ton smartphone qui
répète de façon très peu relaxante : le
sujet est allongé, bras et jambes légèrement écarté ; rien ne doit gêner
ou l’irriter.
Après
cela tu pourras retourner vers ton salon en toute sérénité.
Ayana
« je m’engage à apprendre une
nouvelle langue étrangère »
La phrase : Le moniteur entretiendra cette atmosphère feutrée par une voix calme,
monocorde et basse
Le mot : centrodonte
En tant
que moniteur, je vais te conseiller comment réaliser ton engagement. Je vais le faire d’une façon qui entretiendra
cette atmosphère feutrée par ma voix calme, monocorde et basse. De plus, je vais virer dans une ambiance
centrodonte surprenante.
Donc,
chère amie, pour apprendre une nouvelle langue étrangère, écoute avec une
attention aigue, répète les sons nouveaux et pardonne toi les erreurs, elles
vont être superbes !
Candy
« je m’engage à rire une fois
par jour, même si c’est rire jaune »
La phrase : contrôle de la respiration et prise de conscience des mouvements
respiratoires.
Le mot : geekette
Si tu ne
veux rire qu’une fois par jour, rien de plus simple. Jusqu’au mois de mai, tu penses aux élections
et à ce qui nous attend.
Après le
mois de mai, pour arriver à rire au moins une fois par jour, tu contrôles ta
respiration et tu prends conscience des
mouvements respiratoires. Devant la
complexité du système et la vacuité du monde politique, tu te diras qu’il vaut
mieux en rire.
Et si tu
veux rire jaune, tu empoignes ta geekette et tu vas pisser dans les bois. Attention toutefois de ne pas marcher sur les
résidus fécaux des participants de l’atelier qui seraient passés avant
toi !
Françoise
« je m’engage à jouer de la
guitare régulièrement »
La phrase : la concentration totale, l’isolement doivent être recherchés.
Le mot : anodonte
Pour
jouer de la guitare régulièrement et progresser, je vais te donner quelques
conseils.
Tout
d’abord, accorder la guitare. Rien n’est
plus ennuyeux que de devoir se boucher les oreilles tout en jouant, en plus ce
n’est pas très pratique.
Ensuite,
s’isoler. On sait combien de maris
râleurs ont tué dans l’œuf des vocations naissantes. Une pièce isolée avec des boites d’œufs, de
la laine bouillie ou de la paille seront privilégiées. Pour finir, la concentration totale,
l’isolement devront être recherchées.
Pour cela, il y a une solution, radicale certes, mais réellement
efficace. Te faire ôter toutes les dents
par un bon chirurgien-dentiste, spécialité reconstruction maxillaire. Être anodonte est la seule option pour
réfréner de façon irrémédiable toute velléité de chantonner et importuner ainsi
son entourage.
Essaye,
tu me diras merci !
Isabelle
« je m’engage à rire »
La phrase : solliciter l’appareil cardio-pulmonaire, afin que l’irrigation des
muscles soit la meilleure possible
Le mot : dedipix
Afin de
pouvoir rire de tout, tout le temps, avec tout le monde, je te conseille
d’améliorer l’irrigation des muscles faciaux en prenant une pilule de
dedipix. Ce médicament miracle ne sert
pas à solliciter ton appareil cardio-pulmonaire. Non !
Il donne
juste mauvaise haleine. Ainsi, quand tu
souffles à la figure de ta belle-sœur ou de ta belle-mère, les réactions
entrainées égayeront les interminables repas de famille et te feront rire aux
éclats
Margot
« je m’engage à ne plus manger
de chips le soir »
La phrase : pour calmer certains sujets très nerveux avant une compétition
Le mot : kentomanie
Manger
des chips le soir, cela s’appelle la kentomanie, ma grande !
Tu me dis
donc que tu t’engages à ne plus le faire en 2017. Bon, c’est ton choix !
Même si,
au fond, on dit que pour calmer certains sujets très nerveux, notamment dans
ton cas avant une compétition de natation, le sel contenu dans les fameux chips
est plutôt recommandé.
Mon
conseil serait finalement de te demander si tu n’as pas attrapé la manie tout
court de vouloir prendre des engagements stupides chaque début d’année !!
Marie-Jo
« je m’engage à laisser ma créativité s’exprimer sous toutes
ses formes »
La phrase : lorsque
l’isolement, l’abandon même est atteint, on recherche des sensations de
pesanteur et de chaleur.
Le mot : bisulce
« Je
m’engage à laisser ma créativité s’exprimer sous toutes ses formes »…Ah
bon ! Eh bien, il va falloir
t’isoler !
Faire
quelques mouvements de bisulce. Quand tu
te sens abandonné, laisses toi aller jusqu’au bisulce et de là, recherche des
sensations de pesanteur. Ta créativité
sera dans un état de léthargie, tu planes comme Thomas Pesquet, notre
astronaute français dans le Soyiouze. Et
dès que tu sens une chaleur douce t’envahir, ne te retiens pas… à vous de
terminer et je vous souhaite d’arriver au bisulce.
Martine
« je m’engage à ne pas m’inquiéter de l’effet que pourra
avoir Trump »
La phrase : que les
mouvements se fassent avec le maximum d’amplitude
Le mot : échauboulure
Rassure-toi,
ne t’inquiète pas, l’effet que pourra avoir Trump sur toi sera nul. Peut-être que tes mouvements se feront avec
le maximum d’amplitude mais la chance est petite.
Aux
moments difficiles, pense à l’échauboulure, ça va t’aider. Mais n’exagère pas, l’échauboulure est
excellent à une dose moyenne. L’abus
tue.
Vive les
trumpetistes !
Paul
« je m’engage à apprendre le
catalan »
La phrase : à la fin, le retour à la station debout sera progressif
Le mot : Jécoraire
Pour
rêver d’apprendre le catalan en une année seulement, mon meilleur conseil sera
l’immersion totale (un peu comme ces amoureux d’altitude, tu vois ?)
Si tu ne
peux te permettre une délocalisation totale durant un cycle entier de quatre
saisons en cette terre pourtant si proche, il te restera le salut de t’offrir
pour tes étrennes un jécoraire.
C’est un
outil assez fabuleux puisque JE (donc toi) avec seulement ton cœur (CORA)
pourra aller (IRE) là où tu le désires, à chaque fois que tu seras connectés
(eh, même moi je suis résolument moderne et j’arrive à te conseiller l’objet
connecté !)
Bref, le
plus simple est qu’à ce moment-là, tu t’allonges confortablement quelque
part ; dans ta chambre, le canapé, voire la prairie du voisin (si la
connexion wifi le permet) et tu vis l’immersion directement sur le cœur de la
Catalogne (puisque c’est ton cas)
Dernier
conseil, veille bien qu’à la fin, le retour à la station debout soit
progressif.
Bonne
chance à toi !
Remke
« je m’engage à être encore plus
sérieux l’année prochaine »
La phrase : obtenir le repos le plus complet par l’intermédiaire de postures qu’il
faut contrôler
Le mot : escafignon
Je te
conseille de pratiquer l’escafignon, tu n’as pas besoin de comprendre ce que
c’est.
Dès
l’année prochaine, d’ici quelques jours, tu pourras commencer.
Il faudra
obtenir le repos le plus complet par l’intermédiaire de postures qu’il faut
contrôler. Il faudra prendre cela très
au sérieux. Il faudra donc un lieu calme
et apaisé. Tu pourras tirer les volets
et veiller à ce que la lumière soit tamisée.
Il faudra ensuite respirer lentement et fermer les yeux.
C’est que
l’art de l’escafignon ou de la sieste, c’est sérieux !
Stéphanie
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