le 19 juin 2017: bringuebalade dans le dictionnaire



1er jeu :  en reprenant le mot thème de cet atelier « bringuebalade » nous cherchons des mots (nom communs et noms propres) commençant par les sons BRIN, GUE et BAL. 
Les mots sont mis en commun et chacun en choisi 12 qu’il va écrire sur 2 colonnes
un exemple pour davantage de clarté


Un subtil mélange d’arithmétique et de collaboration entre voisins nous amène à trouver un mot dans un dictionnaire (qui peut être historique, de botanique, médical ou autre).  La première phrase de la définition de ce mot va servir d’incipit.  Après, nous écrivons et tricotant avec les mots qui avaient été placés en 2 colonnes.



L'épine vinette est un arbrisseau touffu, haut de un à trois mètres, qui vient sur les coteaux secs, dans les sous-bois et les haies.
Les oiseaux viennent y piquer des brindilles pour confectionner leurs ballerines, se reposer, chanter et chahuter. C’est un arbre qui guérit, Guenièvre elle-même, cette guerrière, venait y puiser connaissances. Elle envoyait dans un ballet incessant, ses suivantes équipées de guêtres pour vaincre le rempart des plantes qui le protège.  On pourrait penser que Mlle Brind’acier en possession d’un vieux grimoire de marin y avait caché une balise, pour retrouver cet arbuste de force.  Mais à d’autres usages plus classiques sert ce petit buisson, en effet, les enfants aimaient se tresser des balançoires avec ses tiges souples, bringuebaler leurs petits corps dans les airs, balancés au gré du vent.  Parfois même, leurs guenilles modernes restaient emmêlées tels des guêpes dans leurs balançoires tricotées ! Et l’on peut avec un peu de chance les retrouver au pied des arbres tels des offrandes…
     Aiyana

Dans le Sud de la France, le seigneur (ou bourgeois) dépossédé et banni par le pouvoir franc à la suite de la croisade des Albigeois, bringuebalait de village en village jusqu’à Brindisi où il fut attaqué par un guépard ramené par bateau par un mercenaire de guerre revenant de Terre Sainte.  Une espèce de guenon, tenancière de l’auberge où il s’était arrêté, le ramassa le long de la route et mit du sel de Guérande sur ses blessures puis le transporta sur une civière, ce qui lui provoqua des ballonnements.  Il se croyait sur une balançoire.  La tenancière à face de guenon suivit le balisage rouge et noir et remonta par le col de Balagues. Enfin arrivée à l’auberge, elle installa le blessé sur un baldaquin et lui chatouilla les orteils avec une brindille pour lui faire oublier son mal.
     Anne

L’Homme politique et écrivain malgache d’expression française, un jour de bringue, n’a pu s’empêcher de guetter, dans l’antichambre de l’académie, une gueuse en tenue légère arrivée tout droit de Brindisi.  Il espérait guérir un amour bringuebalant.  Lui le gros balourd né à Bali, dans un baldaquin tiré par un éléphant au cours d’une balade dominicale, d’une mère sujette aux ballonnements.  Empêtré dans les guêtres de sa mère, il en garda des traces indélébiles sur le cuir chevelu.
       Annie 

Pénombre, lumière faible, tamisée, ouvre-moi la porte de ton pays imaginaire et magique.  Toi la guenon de nuit, danseuse occasionnelle à Braine-l'Alleud, raconte-moi l’histoire de tes ancêtres aux jambes de brindille.  Parle-moi de la guerrière, ton arrière-grand-mère qui, lors d’une balade à Brindisi, s’est retrouvée dans un lit à baldaquin entourée de mille gueuses coléreuses l’attaquant de balles de brin d’acier.  Tu parles d’une balade : une bringue à tout casser dans un pays de balourds.  Tout pour garder un ballonnement à vie !

     Françoise F.

La motricité est l’ensemble des fonctions nerveuses et musculaires permettant les mouvements volontaires et automatiques du corps.  Grâce à elle je suis partie en balade, recouverte des guenilles adaptées à cette chaleur et portant un pique-nique en baluchon.  Quand j’entendis au loin sonner les douze coups de midi, j’engloutis mon sandwich jambon-beurre en une seule bouchée.  Très vite, des ballonnements m’assaillirent.  Perdant toute pudeur, telle une guenon, je gueulai ma douleur et couru me soulager dans les brindilles.  L’ennui, est que dans cette forêt assez chic de Braine-l'Alleud où les riches Bruxellois sortent leurs guépards en laisse, la discrétion n’était pas assurée.  Pour m’en remettre, je sorti du bois et allai boire une Gueuze dans un petit baloche où j’ai rencontré le Balafré aux guêtres d’argent.  Comme quoi les maux d’intestin peuvent avoir du bon !

     Françoise M.

Issue du bas-latin somniculus  « sommeil léger », lui-même dérivé du latin classique somnus et par figure « inaction, oisiveté », ce qui ne veut pas dire « faire la bringue » !  Avoir une attitude guerrière n’aide pas.  S’armer de guenilles et éviter les balafres c’est le principal, telle Guenièvre dans ses guêtres de combat.  Il faut éviter les ballonnements et s’attabler devant une bonne Gueuze, surtout ne pas se pencher à la balustrade et tomber comme une brindille.  Il faut rester la gueule au frais et éviter les balades.
     Margot 

L’ensemble des fonctions nerveuses et musculaires permettant les mouvements volontaires et automatiques du corps la nuit quand je cauchemarde.  Oui, je suis en guenilles au bord d’un quai avec mon baluchon sur l’épaule alors que j’ai le bide ballonné et que j’ai des flatulences de guenon.  J’erre dans la nuit tombée, j’entends la gueulante de l’aubergiste Des Brindilles, elle doit encore avoir à redire à son mec trouvé dans ce coin improbable qu’est la ville de Braine-l'Alleud.  Tel un guépard, elle lui saute dessus dès qu’il mate la gueuse, lui qui faisait tous les baloches du canton avec sa super balafre qui lui donnait un si grand charme.  Elle l’enserre, cette guenon, dans une guêtre de méchanceté et se l’approprie vilainement…  et là, je me réveille et réalise qu’il était mon amant de jeunesse !      Odile


Pays d’Al-Andalus, c’est sous cette forme que très tôt presque tous les auteurs arabes ont désigné la partie de la Péninsule Ibérique soumise à la domination musulmane.  Les musulmans qui avaient mis leurs guêtres et voulaient conquérir Braine-l'Alleud.  Mais, dans une vraie balançoire de guerre en guerre, ils ont suivi le balisage jusqu’au col de Balagues.  Là, ils ont fait la bringue toute la nuit.  Le lendemain, ils ont été réveillés par un guépard et une guenon catholique.  Ils ont fait la gueule sur la religion et après ils sont partis en balade sous le slogan : en marche !
     Paul

L’arbousier, cet arbuste à feuilles persistantes, était chez les Anciens lié à la mort et à l’immortalité.  Chargées sur des charrettes bringuebalantes, les branches de l’arbousier servaient à construire des balustrades.  On préconisait, pour guérir les peines de cœur, que les balançoires des amoureux soient faites en arbousier.  Sinon quoi on prenait son baluchon pour aller voir Fifi Brind’acier.  On allait boire des Gueuzes comme des guerrières de l’amour et de la vie à Brindisi où les baloches sont réputés pour favoriser les brainstormings mais surtout pour les meilleures bringues du monde.
     Stéphanie
 

Ce saint est douteux… en effet, on n’est pas certain de son existence physique.  Ce sont les paroles d’une ballerine qui se transforma en guerrière parce qu’elle ne voulait pas finir comme Guenièvre qui s’ennuyait ferme sur sa balançoire à attendre vainement l’occasion de pouvoir faire la bringue ou de s’évader sur la belle île de Bali  Elle passait ses jours à balloter à l’ombre de la frondaison de la forêt de Brocéliande… Jusqu’au jour où le chevalier Brind’Acier fit son apparition, accompagné de sa guenon, il avait simplement suivi le balisage touristique guidant les faux explorateurs dans cette forêt de légende.  Il offrit une brindille coincée dans ses guêtres à la jeune fille et reprit sa route en lui conseillant de faire de même ! Avec de la volonté, on arrive toujours à avancer…
     Remke


2em jeu : chacun se constitue une brochette de 6 mots tirés au hasard parmi 12 mots qui font leur entrée dans le dictionnaire en 2017.
S’il y a des mots qui entrent, d’autres en sortent.  
Chacun écrit donc sur un petit papier LE mot qu’il voudrait voir retrancher du dictionnaire.  Le papier est mis au chapeau et on en tire un au sort.
On démarre avec un incipit « Comment vivre dans un monde sans (le mot tiré au sort) ?» et au fur et à mesure de l’écriture, on désembroche les mots nouveaux que l’on introduit dans le texte, dans l’ordre du désembrochage.



Comment vivre dans un monde sans ballonnement ?
Il me semble que vivre dans un monde sans ballonnement n’est pas une mission impossible.  Je pense que tout un chacun serait peut-être plus heureux, plus détendu et même plus ouvert si ces désagréables maux de ventres ne menaçaient plus le monde.  Dans ces dispositions, on pourrait espérer une hausse considérable d’adoptions de lombricomposteurs dans les foyers. Toutes les Yoyettes du monde, dans leur petit appartement vue-sur-la-mer, auraient entre l’évier et le placard à crêpe dentelles, leur magnifique engin à créer du fumier.  Elles y mettraient leurs restes de légumes traités et modifiés à ballonner nos pauvres vers de terre, qui se sentiraient tout de même obligé d’afficher un émoticône lumineux pour ne pas finir dans le caniveau et finir au fond de l’estomac d’un de ses viandards de pigeon.  Cependant, en toute objectivité, il me semble que si le monde vivait sans ballonnement, le pourcentage de femmes achetant des sandales en acrylamide diminuerait de 3% car l’on mangerait plus d’hackathon qu’auparavant et que par conséquent les maux de pieds se verraient disparaître…  Tout ceci pour vous dire que la disparition des ballonnements serait bénéfique à tout le monde excepté peut être aux pigeons !
     Aiyana

Comment vivre dans un monde sans soumission ?
Tout d’abord, il faudrait se débarrasser des viandards, CAD les persuader de laisser tomber leurs chaînes et leur dévotion au dieu Hackaton, petit cousin d’Akénaton, dieu égyptien protecteur des hackers.  Car ces viandards veulent dominer le monde en sabotant les réseaux sociaux  par un virus sous forme de yoyette qui s’introduit dans le système par un mouvement de yoyo.  Fablab, leur leader, est un lombricomposteur par excellence, CAD un imposteur lubrique et menaçant qu’on ne peut éliminer qu’en l’envoyant se rafraichir sur la planète Mook.    
     Anne 

Comment vivre dans un monde sans couille molle ?
Hackathon se creusa la tête pour trouver la solution finale pour ces balourds : les suspendre par « cela » à une branche d’arbre jusqu’à qu’ils tombent.  Le problème était le nombre s’ils étaient très nombreux.  Yoyette, sa compagne, lui affirma que cela serai au-dessus de leurs forces et qu’il fallait réfléchir à une autre solution.  Peut-être un traitement à base d’acrylamine serait plus opportun, mais l’emoticône que cela provoquerait devait être pris en compte.  Il imagina aussi que le froid pourrait au fond raffermir les dites choses et changer de ce fait le comportement des individus en question.  Il envisagea donc de les envoyer chez Malussé, spécialiste de la cryothérapie, lequel planche depuis des mois sur l’aspect de la supersymétrie afin d’éradiquer totalement cette engeance.
     Annie

Comment vivre dans un monde sans persécution ?
La première mesure est de bannir toutes émotions de l’humanité et de porter cette règle en icône.  L’emoticône est une notion moderne.  Si le peuple n’a plus la sensation de violence, on peut lui faire endurer tout ce que l’on veut.  Les émotions seront recyclées dans un lombricomposteur et deviendront des fablabs.  Quand le peuple fablate, il s’invente des histoires merveilleuses et y croit.  Ainsi, les humains se transforment en acrylamide, espèce de zombi mi esclave mi bienheureux.  La persécution n’est plus ressentie, elle n’existe plus.  Dans notre société de hackathon, nous hackerons les cerveaux de tous ces miséreux, tous ces viandards seront devenus vides de sens.

     Françoise F.

Comment vivre dans un monde sans chiasse ?
A priori, on peut penser que la vie serait plus facile.  Prenons l’exemple de la petite Yoyette qui, depuis la naissance, souffre de ballonnements démoniaques qui se transforment toujours, sans crier gare, en déballonnements liquides.  Dans un monde idéal, la petite Yoyette serait tout à fait panthéonisable, CAD que ses pantalons resteraient propres et nets en toutes circonstances.

Dans un monde sans écoulement indésirable, la bonne portugaise ne passerait pas ses dimanches à genoux, au lavoir, sous les cris de la patronne « Emoticone, dépêche-toi, j’ai besoin de mon pantalon pour aller au bal ! »

Dans ce monde où tout deviendrait dur et solide, les viandards deviendraient les rois du monde, le gigot aux flageolets serait de mise à tous les repas.

Dans ce monde sans flatulence liquide, tous les excès seraient permis.  On ne serait plus obligé de boire du bicarbonate au retour des baloches et de jurer au grand dieu Hackaton qu’on ne recommencera plus jamais.

Dans ce monde sans chiasse, on pourra sortir moulée dans sa petite robe blanche en acrylamide même si on a mangé moult mirabelles en contant fleurette au Balafré du coin.

Mais, a-t-on vraiment envie de vivre dans ce monde sans imprévu ?

     Françoise M.



Comment vivre dans un monde sans bistouri ?
Peut-on être panthéonisable si on n’a pas été préalablement découpé pour la science. ?  Je ne crois pas.  Le rôle du bistouri est indéniable.  Le bistouri construit l’histoire.  L’individu qui veut rentrer dans une vie après la mort grand luxe, doit d’abord avouer tous ses méfaits devant le bistouri.  Le Panthéon n’accepte pas forcément tout le monde.  Il ne faut pas être malussé dans sa première vie pour accéder à la prochaine.  La combinaison en acrylamide est par exemple un summum du mauvais goût qui peut bloquer l’accès au Panthéon pour toujours.  Le bistouri permet de mettre à plat tous les méfaits du corps dans la vie précédente afin d’accéder au casting.  Si la carcasse est déclassée, il reste toujours le lombricomposteur.  Le bistouri permet alors de découper les chaires et d’améliorer le compostage.  Un système d’émoticône intégré vous prévient si oui ou non la décomposition a bien eu lieu.  Le lombricomposteur est plus démocratique que la Panthéon.  Il accepte tout le monde, même les geekettes, les yoyettes et tous les illuminés de la Terre.
     Margot

Comment vivre dans un monde sans examen ?
Alors pour moi, je pensais que c’était déjà comme ça pour le domaine de l’éducation.  Y a encore des examens à l’école ?

Il est vrai que les coloscopies, échographie et autre mook des gens de la santé sont des examens.  Mais si on savait s’écouter, se palper, mirer nos déjections comme les animaux, sans faire une supersymétrie avec nos amies les bêtes, des examens on n’en aurait pas besoin !  Ce besoin d’évaluer la moralité, les compétences, le moindre recoin de nos corps est un véritable emoticône plus traumatisant qu’autre chose.  Dans les fablabs, tout est sous contrôle de Big Brother et tout le monde dit Amen !  Non, « amen » c’est pour les plus de 50 ans.  Les 10-40 ans dans la nov-langue disent « Malussé », genre « rien à battre », « fais pas ton parano », « c’est comme ça ».  Génération issue de viandards, ils baissent les bras, l’oreille, le nez, le doigt sur leurs écrans tactiles.  Et moi je dis « yoyette » à tous les examens du monde et je vous dis ouvrez vos yeux, vos oreilles, allez va, aussi vos cœurs !
     Odile

Comment vivre dans un monde sans procès ?
La réponse est assez simple : abandonnons les tribunaux et les malussés et on verra que les gens vont devenir plus panthéonisables, ce qui nous manque aujourd’hui, c’est clair !  En plus, il y aura moins de hackathon, ce qui sera un grand soulagement pour les hackathonneurs.  Un point négatif pourrait être la résurrection du viandard, longtemps oublié mais qui va réapparaître surtout dans les villes.  Enfin, il y a le problème de la yoyette, mais en combinaison avec le mook d’origine sud-néozélandaise, ça devrait aller.

Un monde sans procès ?  On en a pleine confiance.  Je suis pro c’est clair.

     Paul


Comment vivre dans un monde sans guerre ?
Le petit Mook réfléchissait à cela chaque soir dans son lit.  Et pourtant il ne trouvait pas de réponse.  Il avait beau scruter le plafond de sa chambre, imaginer le ciel étoilé au-dessus de sa maison, il ne trouvait pas.  Une nuit, il imagina l’invention d’une machine qui lui permettrait de résoudre cette énigme : le lombricomposteur.  Dès le lendemain, il se rendit au fablab de sa ville et échangea avec les personnes présentes.  Il avait besoin de l’énergie de chacun.  Il leur expliqua en quoi consistait son invention.  Il fallait d’abord étudier la supersymétrie de sa machine.  Puis, identifier quelle famille de lombrics serait à même de consommer les personnes malfaisantes, et donc pas vraiment panthéonisables,  pour les transformer en compost.  Ce dernier servirait alors à produire la nourriture nécessaire pour que jamais plus personne n’ait à se battre pour vivre.
 « Cette espèce rare est connue sous le nom d’Acrylamide »  lui dit un des participants. 
La nuit d’après, le petit Mook s’endormit sereinement en pensant à son invention.
     Stéphanie



Comment vivre dans un monde sans religion ?
Peut-être par transfert d’intérêt, il faut bien se concentrer sur un sujet pour donner un fil conducteur à son existence !  Ne serait-ce qu’un fil douteux d’acrylamide… toutefois, rien ne vaut la délicatesse robuste et simple de la fibre de coton qui s’enroule en suivant une supersymétrie donnant sa stabilité et sa durabilité !  Nul besoin d’émoticônes pour traduire ses états d’âmes lorsque l’on prend le temps de s’assoir, de vider son esprit et de se concentrer seulement à guider les fibres pour qu’elles forment le fil… (cela fonctionne aussi à merveille avec la laine dans les zones où les plants de coton ne se développent pas) Toutefois, cet état d’esprit ne s’adapte pas facilement aux viandards de nos latitudes qui auraient tendance à être trop nerveux et qui surtout auraient rapidement tendance à éliminer nos sources de fibres animales… LA solution se trouverait soit dans la généralisation du mouvement VEGAN, soit dans la production en masse de mook ; des ovins transgéniques produisant une toison de coton et aisément multipliables pour les besoins alimentaires cités ci-dessus !  Mais peut-être vaut-il mieux partir en Yoyette que de se pencher sur des questions si épineuses…

     Remke

 

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