le 13 novembre 2017: encore des mots, toujours des mots, rien que des mots



1er jeu : une recherche dans le dictionnaire pour trouver un petit bout de définition qui devra apparaitre dans notre texte  et une consigne « pour moi, que veut dire ABSCONS ? »



« En prendre trop à son aise », phrase communément utilisée qui permet de définir, à la manière de Dali, l’absconnitude. Celle-ci vise à incommoder son voisin par des comportements que l‘on peut qualifier d’abscons : aller pisser devant sa porte, traiter sa femme de poule et son chien de clébard miteux.

     Annie

Un abscons qui joue plusieurs instruments en même temps va nécessairement trouver son envol difficile. S’échapper en portant beaucoup d’instruments musicaux, c’est pas donné !!
     Candy


Il était vraiment inutile de posséder certains privilèges – essentiellement fiscaux – d’ailleurs, de nos jours, il serait très mal venu que ces membres de la petite noblesse ibérique profitent d’avantages heureusement obsolètes.  Plus rien à faire de ces mesures hors d’âge !  Pourtant, n’existeraient-elles pas au sein de nos politiques actuelles, devinez qui peut être concerné ?

Un abs Con !?

     Cécile


Un abscons est un petit escargot qui ne pratique que la marche-arrière. Tous les matins, il déroule sa coquille et, à reculons, part à la recherche de son absconne idéale. Mais l’abscons est peu joyeux, peu aventureux, il agit toujours avec austérité. Et comme il recule au lieu d’avancer, il regarde le passé et jamais l’avenir. L’abscons restera seul une grande partie de sa vie, on n’est pas près de voir des nuées de petits absconnets.
     Françoise

On dit de quelqu’un d’abscons qu’il agit à l’inverse de son subconscient. On peut dire par exemple qu’il parle à bon escient et de manière très réfléchie. Pas de place pour l’improvisation, tout est calculé. Nom commun masculin, se dit « absconne » au féminin.
Non propre : Petit frère de Tarascon.
     Lucie

Cette phrase « dégarnir d’habitants (une région, une agglomération) » me semble assez absconse et, par conséquent, je n’en puis rien dire. Autrement, l’adjectif abscons signifie « difficile à comprendre », voir « tortueuse, tiré par les cheveux » ou alors simplement incompréhensible pour moi.
     Lucienne

Un abscons est une petite grosseur qui surgit parfois à la base du cou après un repas très gras ou très arrosé. Synonyme : petit abcès, abcès mignon, furoncle joli. Pour s’en débarrasser, chauffer à blanc l’ensemble des ustensiles en métal battu dont on se sert pour la cuisine et les appliquer un à un sur l’abscons. Une fois l’abscons disparu, entreprendre un régime afin d’éviter qu’il ne réapparaisse.
     Margot

La nymphe thessalienne aimée d’Apollon, est enlevée par lui et transportée en Lybie où elle est élevée par la tribu des Abscons. Elle devient ainsi un magnifique papillon dont la vie sera pourtant éphémère. Les abscons ayant pour devise de vivre pleinement mais peu de temps.
     Marie-Jo

Abscons est un mot pas très malin que quiconque, fixe et ose employer, a son regard qui se pétrifie.
      Odile

Adjectif qualificatif utilisé dans le milieu de l’art. Dérivé de l’abstractionnisme, il permet de décrie une œuvre représentant la connerie humaine mais de manière abstraite : comprendre qui le pourra et qui le voudra ! L’autiste se sera ainsi libéré de l’objet de sa névrose sans atteindre quiconque directement. Ex: Marie a gommé son dessin, il n’était pas assez abscons : la bêtise méchante du personnage principal ressemblait trop à un politique en vogue !
     Remke




2ème jeu : des paroles tirées directement de la chanson de Dalida, un jeu de questions-réponses qui font le tour de la table… beaucoup de mots, beaucoup de raisonnements sans queue ni tête, quelques bijoux de famille… mais le tout est impossible à transcrire !


3ème jeu : 10 expressions commençant par « mot »
un exemple parmi onze
à compléter pour récolter des mots qui devront apparaitre dans l’ordre,
des romans choisis au hasard dans la médiathèque: le titre servira de phrase de fin et la 1ère phrase de la quatrième de couverture du roman du voisin sera l'incipit. Mais évidemment, le tout est enchevêtré entre les participants, on écrit avec les mots des autres !




C’est l’histoire d’un couple séparé par un extraordinaire événement. Après maintes FIV, la femme a fini par accoucher d’un dourmidoux. Je sais, c’est une histoire abracadabra, n’empêche que crotte de bique, j’ai raison, ils se sont bien séparés après cette histoire ! il a bien essayer de jouer avec le dourmidoux mais Aïe ! Il s’est fait mordre plusieurs fois et il en a ras le bol. Pourquoi ce nom de dourmidoux ? A mon avis c’est une anagramme. Welcome dans le monde des mystères et la montgolfière nous permettra de prendre de la distance, mais ne donnera pas toutes les réponses, même pas celles destinées au triangle d’hiver.

     Annie

Poussez la porte à vos risques et périls… cette phrase me donne toujours envie de pousser, de pousser très vite et très fort. Malheureusement pour moi, hier, j’aurais dû me retenir car derrière la porte, cette fois, il y avait un chaton, un chaton XXL ! Zut et zut et aussi WA !!! Car les poils de chatons, surtout de chatons carottes me rendent malade. Ils me montent aux narines : SPLATCH et puis rien, je tombe dans les pommes. Pas facile de se relever, de revoir la lumière, de devoir dire bonjour à ceux qui me regardent avec étonnement et curiosité. Souvent, je me demande pourquoi, je me demande si j’étais née alouette, j’aurais pu plus facilement éviter tout ça, tout cet héritage impossible.

     Candy

Mademoiselle ne veut plus travailler. Saperlipopette ! Non, je ne veux plus travailler. C’est tout de même ma liberté de maman que de mettre la clé sous la porte du bureau. Zut !! Je vais rentrer chez moi et ne plus m’occuper de votre politique qui me fait mal au ventre, engendre des flatulences et me fait faire des prouts. Tant pis pour vous, je ne vous donnerai plus de bons conseils, je vais me faire des tartines de fromage tartare avec du miel, un met de choix sucré-salé que j’adore. En rentrant chez moi, je vais remettre mes robes chics de parisienne, moi la femme du Vème.

     Cécile

Comment pouvais-je le savoir si la vie ne me le disait pas ?  Pourtant c’était parti, j’étais lancée dans cette vie code XXL, une vie qui allait être extra large, grandiose en tout et pour tout. Pourtant, mon existence je l’ai démarrée sur le cul, très loin des portes d’accès à l’ascenseur social. Vraiment, je n’avais pas à dire Merci à qui que ce soit ! Ouha, je devais quand même prendre un départ remarquable si je voulais vivre en XXL. Je suivi donc le vol des abeilles qui faisaient BZZ BZZ par monts et par vaux, sans se soucier de plaire au plus grand nombre. Je me suis fiée à mon nez, à mon unique flair. J’ai parfois suivi des chemins emberlificotés, mais finalement je m’en suis sortie pour trouver les choses essentielles et manger la vie à pleine bouche. Et désolée si ça ne plait pas à la majorité silencieuse. Je vis et c’est tout, jusqu’à ce que soudain tout change

     Françoise

Il y a encore quelques mois, Harry Rictes était professeur dans une université américaine et menait une vie tranquille avec sa femme et sa fille, mais aussi avec son chat Alpaga et son petit chiwawa. Un soir de novembre, gris, venteux et humide, Harry s’ennuie, Harry déprime. Ainsi, s’enfile-t-il une bouteille de scotch puis décide de se rendre à l’université en pleine nuit. Dix minutes plus tard, il arrive sur les lieux et tombe dans l’entrée sur un grossier personnage vêtu comme un gueux.

  • Salut Grobinet, lui dit-il.
  • Oh Paul, comme tu m’as fait peur ! (seul Paul l’appelait ainsi) Allons boire un verre pour nos retrouvailles
  • allons à l’Araignée alors, il y a de très bons whiskys.

Et c’est ainsi que Harry retrouva, ou plutôt fut retrouvé, par son premier amour. Oui, Paul, l’amour de sa vie, cet amour interdit qu’il avait abandonné pour vivre une vie rangée avec une femme et une enfant. Une vie en réalité rangée telle une malle de tricot, c’est-à-dire pleine de nœuds et piquante comme une aiguille. Comment Paul avait-il fait pour le retrouver après tant d‘années ? C’était tout bonnement époustouflant, époustouflant comme un chien en train de péter ! Il était plein d’orgueil et préjugés.

     Lucie

Pour sa dernière année de lycée, Camille a enfin la chance d’avoir ses meilleurs amis dans sa classe.

Camille dormait sous la tente dans son duvet acheté pour partir randonner en montagne avec des amis connus dans sa classe de 1ère au lycée. Ce petit groupe avait toujours eu espoir de se retrouver dans la même classe l’année suivante. Par contre, Camille ne pourrait pas rester déjeuner car depuis qu’elle ne mangeait plus de viande elle voulait faire la révolution dans la manière de se conduire envers les animaux. De plus elle pensait que la viande, que la plupart des gens mangeait, était de la merde, du caca. Elle se disait aussi que seule, elle avait peu de moyens d’action, voire on la traiterait d’idiote et alors un grand vide s’installerait en elle. Un voyage à Jérusalem lui permettrait peut-être l’étude de la philosophie des religions et la ramènerait toujours vers son but ultime, l’amour sans classe comme dans Roméo et Juliette.

     Lucienne

Suite au terrible secret, la fratrie se disloque dans des pesants non-dits. Ils s’aiment mais l’amour ne suffit pas. Sans le mot de passe, et ce coup-ci ce n’est pas « mdp », ils ne sauront jamais le secret si terrible dont personne ne veut parler.

·         Bordel, crie le frère, comment as-tu fait pour perdre le mot de passe et l’identifiant de ta boîte mail ??

·         Ce n’est pas la fin, répond la sœur, si on ne peut pas ouvrir le mail de Tante Claire. Le secret ne peut pas être si important !

·         Tu as essayé « zouzou » ? demande la mère

·         J’ai tout essayé, même « tsé tsé »

·         Comment va-t-on récupérer son bon tuyau pour la recette de spéculoos ? se lamente la mère

·         Comment sais-tu que c’est le secret ?? Elle t’a fait un jeu fléché ?

·         Non, votre tante n’a pas assez d’humour mais je sens le vent sucré de la Saint Nicolas et ça pourrait bien influencer le grand secret.

     Margot

L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire IKEA… en fait, il l’avait fait exprès de s’enfermer dans l’armoire car il en avait assez de garder les moutons iconoclastes dans ce pays de chiotte. Personne ne le retrouverait dans cet endroit insolite. Il avait pris de quoi manger et son doudou pour lui dire « je t’aime » de temps en temps. Cela faisait des semaines qu’il était là et paff ! un bruit soudain le dérangea alors qu’il commençait à rêver de vallons, de l’embranchement des 4 chemins où sa maman le déposait chaque matin pour aller à l’école des fakirs, avant d’aller faire le berger. Avait-il eu vraiment raison de se cacher dans cette armoire exigüe ? C’était le moment de se décider s’il était vraiment capable de découvrir, sans trop de dommage encore, l’art de la joie !!

     Marie-Jo

Comment la vie dépend parfois du plus intime de nos choix… C’était un câlin de Truiiam. « Merdum » me dis-je, et il me répond « amen ». Alors, d’un même élan, sortit de nos bouches notre mot secret « Aya ». Cela fit mouche et nous tombâmes dans un gouffre de douceur où même un cruciverbiste en aurait perdu la définition du mot chocolat. Et notre étreinte monta comme une montgolfière, effleurant les nuages où cet amour engendra la petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel.

     Martine

Je te jure, Grégoire, qu’on ne se laissera pas trainer dans la boue. L’amour conduit toujours à des vengeances glauques. Tapes « azertiyop » sur ton clavier et tu vas voir ce qu’on va leur mettre. Putain ! Mais c’est pas possible, pas maintenant ! Ils ont rempli l’écran de bisous, quels enfoirés ! Attends, y a un truc qui cloche. Sors tes doigts du clavier, je m’y mets. C’est bonbon la solution qu’ils nous proposent. T’as de la monnaie toi, Grégoire ? Car le voyage proposé pour nous blanchir de tous soupçons, on doit le faire en montgolfière, et rejoindre ce lieu hors du monde, ce paradis fiscal, le manoir de l’éternité.

     Odile

L’histoire en est simple : Elisabeth Bennet, qui se croit dédaignée par Darcy, jeune-homme riche et hautain, s’amourache d’un bel officier, Wickham. Ce dernier lui avait volé une bisounette derrière un buisson de rhododendrons au bal des jeunes ladies du comté, ceci en lui promettant la clé du bonheur bien évidemment ! Et merde à la fin ! Pourquoi faut-il faire croire que les jeunes-filles de bonne société sont prêtes à faire confiance au premier crétin venu ? Cette naïveté fait écho à leur éducation où, tout au long de leur enfance bénie, les lions surplombant les piliers du portail d’entrée défient jours et nuits les anti-lions prolétaires. Mais l’aventure au-delà des murs d’enceinte de la propriété parentale peut aussi être super, même si elle ne cadre pas avec les idéaux des aïeux. « Dommage » se disent-t-ils en la regardant sauter par-dessus les convenances et embrasser avec fougue une vie qu’elle se sera choisie elle-même, une vie avec un peu d’amour et beaucoup de chocolat !

     Remke
 



1 commentaire:

  1. je n'étais pas là, mais je lis avec admiration tous vos textes... cette imagination qui saute de mots en mots, c'est génial.
    Merci de faire partager

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