le 21 janvier 2019: atelier d'écriture d'initiative citoyenne


1er jeu : 8 mots sont récoltés chacun donnant son mot du moment.  On écrit 4 phrases « je dis oui » et 4 « je dis non » en y introduisant un mot à chaque phrase.  Un subtil jeu de répartition des mots permet une lecture en miroir.


avec le mot « neige » :

Je dis oui aux chutes de neige   Annie
Je dis non à trop de neige, qu’elle s’arrête à 1100m sera bien   Cécile

Je dis oui à la neige poudreuse et à mes traces de pas lors de randonnées   Lucie
Je dis non à la neige quand elle nous empêche de voir la maison d’en face   Martine

Je dis oui à la neige et sa blancheur, qu’elle recouvre la terre pour gommer les imperfections qu’ont laissées les humains   Odile
Je dis non à la neige quand elle fait croire aux gens qu’on doit rester cloitré à la maison   Françoise


Je dis oui à la neige qui recouvre toutes les différences en un manteau étincelant d’égalité     Jean-François
Je dis non à rester enfermée les jours de neige     Camille

avec le mot « chouette » :


Je dis oui à la protection de la chouette hulotte   Annie
Je ne dirais pas non à une chouette virée en raquettes dans la neige poudreuse   Cécile

Je dis oui aux chouettes moments en famille, en amoureux ou avec les amis   Lucie
Je dis non aux personnes qui n’aiment pas la chouette et qui ne sont pas chouettes   Martine

Je dis oui aux projets chouettes qui redonnent la pêche aux plus endormis   Odile
Je dis non aux matins trop courts pour faire des trucs chouettes sous la couette   Françoise


Chouette ! Je dis oui aux bisous, aux sourires, aux clins d’œil et aux galopades joyeuses en dehors de nos lieux, de nos milieux trop cloisonnés     Jean-François
Je dis non à gâcher les moments chouettes en laissant les peurs et les doutes m’envahir     Camille


avec le mot « individualisme » :

Je dis oui à la réflexion sur l’individualisme   Annie
Je dis non à tout cet individualisme qui freine les élans communautaires   Cécile

Je dis oui à l’individualisme tant qu’il est positif, c’est-à-dire penser à prendre du temps pour soi et remplir son réservoir affectif pour pouvoir en donner aux autres   Lucie
Je non à l’individualisme qui nous empêche d’aller voir notre voisin d’en face   Martine

Je dis oui à ceux qui se marrent ensemble pour ne pas tomber dans la comédie de l’individualisme   Odile
Je dis non à l’épanouissement individualisant qui oublie le développement solidaire   Françoise


Je dis oui à un individualisme responsable, c’est-à-dire collectivisé     Jean-François
Je refuse d’alimenter l’individualisme par mes choix et mes actes     Camille

avec le mot « crétinerie » :

Je dis oui à l’éducation visant à diminuer la crétinerie   Annie
Je dis non à la crétinerie qui ravage ou entrave le développement de notre société   Cécile

Je dis oui à la folie, oui à la crétinerie, mais alors seulement celle de l’insouciance   Lucie
Je dis non à la crétinerie : pas besoin d’explications   Martine

Je dis oui à tous les crétins, qu’ils picolent abondamment un jour de routes enneigées pour qu’on en finisse   Odile
Je dis non à la crétinerie qui sort prioritairement de moi-même   Françoise


Comment dire oui à la crétinerie des énarques échappés d’on ne sait quel asile ?     Jean-François
Je dis non à cautionner la crétinerie ambiante, mais je ne suis pas sûre d’y arriver     Camille

avec le mot « intense » :

Je dis oui à l’intensité de rencontres vraies et enthousiastes   Françoise
Je dis non à la quête du plaisir intense qui nous fait croire que le quotidien est triste   Odile

Je dis oui car cette vie est intense   Martine
Je dis non à la non prise en compte de mes ressentis et émotions   Lucie

Je dis oui à une vie intense, beaucoup d’activités ponctuées de silence   Cécile
Je dis non à l’intensité urbaine qui perturbe les relations humaines   Annie


Je dis oui, ô tellement oui pour une vie d’amour intense     Camille
Je dis non à l’intensité éternelle des injustices car, malheureusement, ces injustices nous opposent les uns aux autres et, dans cette nuit-là, il n’y a plus de partage.     Jean-François

avec le mot « sucré » :

Je dis oui aux moments sucrés et salés, aux calories avec gluten, cholestérol et plaisir ajouté   Françoise
Je dis non aux potiches sucrée qui s’agitent derrières les présentateurs de télé   Odile

Je dis oui à une bonne tisane sucrée   Martine
Je dis non à une alimentation riche en sucre raffiné   Lucie

Je dis oui à un dessert pas trop sucré afin de ne pas me rendre obèse   Cécile
Je dis non aux sodas sucrés chez les jeunes, source d’obésité et de diabète   Annie


Je dis oui aux plaisirs gourmands de goûters sucrés     Camille
Évidemment, dire non à l’omnipotence du sucré.  Faites donc comme moi : rabattez-vous sur les fraises Tagada, les oursons Guimauve et les Chamallows blancs et roses, et participez ainsi au diabète du monde !     Jean-François

avec le mot « fragile » :

Je dis oui au respect des moments et des existences fragiles   Françoise
Je dis non aux biscottos, aux costauds, aux râleurs qui oublient la valeur de la fragilité humaine   Odile

Je dis oui à l’enfant fragile   Martine
Je dis non à la moquerie des gens face à ma fragilité   Lucie

Je dis oui à la fragilité des hommes à condition qu’ils en aient conscience   Cécile
Je dis non à la fragilité induite par l’obsolescence programmée de tous les appareils ménagers   Annie


Je m’accepte avec mes fragilités et j’accueille mes proches avec les leurs.     Camille
L’espérance voltige comme lui et, quand elle se pose, elle devient fragile comme ce flocon de neige.     Jean-François

avec le mot « hiver » :

Je dis oui à l’hiver sous des murs de neige quand on sait qu’il y aura un feu en fin de chemin   Françoise
Je dis non à l’hiver qui s’installe dans nos cœurs   Odile

Je dis oui à l’hiver pour apprécier la nature dehors et apprécier la chaleur du foyer   Martine
Je dis non aux hivers humides sans neige en mode « Toussaint »   Lucie

Je dis oui à l'hibernation comme l’ours dans sa tanière   Cécile
Je dis non aux hivers longs et sans caractère   Annie
 

Je dis oui à une hibernation digne de grand-mère ours     Camille
Hiver, vous n’êtes qu’un vilain (Charles d’Orléans)     Jean-François

2ème jeu : la participation de l’atelier d’écriture au Grand Débat !  Une question du Président Macron est choisie démocratiquement et nous allons y répondre : « Comment finance-t-on la transition écologique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ? » Mais comme nous avons vraiment beaucoup d’idée pour la France, chacun va remplacer un mot au choix dans la question présidentielle par un mot du 1er jeu et passer la question réarrangée au voisin.

On va donc y répondre, avec deux consignes supplémentaires :

     introduire dans le texte un extrait du cahier de doléances du Pays de Sault de 1789 « Que les misérables habitants du Pays de Sault supplient très humblement sa Majesté de vouloir les maintenir dans les jouissances de leurs privilèges »
     un TGV doit intervenir dans le texte

     chacun relève dans ses premiers écrits un groupe de 2 mots qui va au chapeau.  En cours d’écriture, ils sont sortis du chapeau et doivent être placés dans le texte illico presto.


Comment chouette-t-on la transition écologique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ?
Il est clair pour moi que la transition écologique doit être accompagnée par les ressources créées par l’impôt d’une part et les taxes d’autre part.  La chouette est pour cela l’oiseau maître penseur.  Bien sûr, limiter le chauffage à 16°dans une famille est inconcevable pour l’enfant fragile.  L’élan communautaire tendrait donc à limiter le chauffage des familles de costauds à 1° de moins, c’est-à-dire 15°.  Les habitants du Pays de Sault pourraient toujours supplier humblement sa majesté de vouloir les maintenir dans les jouissances de leurs privilèges c'est-à-dire celles des 25° pour préserver le confort de leur amour intense.  Peut-être faudrait-il pour cela qu’ils fracassent des potiches sucrées sur les murs du château.  Mais l’espérance voltige d’un président à l’autre, d’une majorité jupitérienne à l’autre.  La consommation énergétique des chauffages, tout en grevant le budget écologique, est aussi source d’obésité, situation grave pour notre société.  Le développement solidaire devrait être envisagé comme un TGV, c’est-à-dire à grande vitesse afin, qu’à terme, nous puissions partager de chouettes moments.
     Annie


Comment finance-t-on la transition individualiste: par l'impôt, par les taxes, et qui doit être concerné en priorité?
L'individualisme a pris un train à grande vitesse ce dernier siècle. Est-il possible de l'arrêter? Pouvons-nous le détourner? Pour l'instant, les politiques le financent et les médias le propulsent sur les rails. Et tous semblent embarquer avec joie... et fracas. Et les misérables habitants du Pays de Sault supplient très humblement sa Majesté de vouloir les maintenir dans les jouissances de leurs privilèges...

Mais, dans cette voie, on n'écoute pas les enfants fragiles. Une transition de l'individualisme vers un simple soin de soi est nécessaire! Habitants du Pays de Sault, vous avez toute la richesse de votre terre, et celle de votre peuple. Qu'importent les impôts, les taxes, le Cac 40? Qu'importent les crédits, les rutilants 4x4? La transition se fera par un élan communautaire. Ensemble, à l'écoute de la nature qui nous entoure et de notre nature profonde, nous pouvons apprendre à nous connaître et à vivre les uns avec les autres.

La sagesse et l'expérience des anciens et la fraîche vitalité des enfants peuvent créer des merveilles. Vivons, chérissons notre vie et tout ce qui nous entoure d'un amour intense!

Qu'importe que sa Majesté veuille ou non maintenir nos privilèges? Nous avons droit de jouissance sr notre existence, de savourer la vie... et de ne pas nous contenter des potiches sucrées que nous sert la télé!

L'espérance voltige au-dessus du plateau, frôle les arbres, touche les cœurs... Elle est le vent qui emporte le pollen, le sourire qui donne sens à une journée grise, elle est le don de vie, ce qui nous unit. Plantons des arbres ensemble, et regardons-les pousser ensemble. Faisons croître nos potagers, nos plantes médicinales, gagnons notre indépendance, loin des supermarchés et de leurs industries sources d'obésité.

Nul besoin d'impôts ni de taxes pour financer la transition individualiste. Tout le monde, à son niveau, est concerné par le développement solidaire. Tout le monde, au même niveau. Nous avons besoin de l'implication de chacun et chacune.

Ce programme politique – de polis, la cité, la communauté – prévoit des discussions, de l'huile de coude, quelques tensions peut-être dans l'organisation, mais surtout de chouettes moments de partage!

Bienvenue à vous...

     Camille


Comment finance-t-on la transition écologique : par l’impôt, par l’individualisme et qui doit être concerné en priorité ?
Transition écologique avez-vous dit ! Pour la financer, renvoyons à chacun cette maitrise qu’il aura à cœur de réaliser. Laissons l’imagination de l’homme œuvrer à son bien-être comme un enfant fragile qui ressent le besoin de se préserver. Se préserver, certes, mais dans l’absence de surconsommation, la priorité étant laissée aux riches qui auront une grande latitude, dans un élan communautaire, de réduire intensément leurs joujoux, à tout va, sans compter. Eux qui prennent le TGV sans se soucier devront ressortir leurs bottes et, dans un amour intense, les chausseront allègrement les transformant en bottes de 7 lieux. Une potiche sucrée sera leur récompense, faite avec amour sur le feu de bois dans la cheminée, l’espérance voltige au-dessus des braises de ce feu trop peu alimenté pour cause d’économie de matière. Ce ne sera donc pas source d’obésité, ce dessert étant bien frugal. Nous habitons la montagne, le développement solidaire doit être mis en première ligne sur cette île du Pays de Sault, chouettes moments de rencontre pour élaborer cette stratégie. Je vous replace dans le passé avec cette phrase : « que les misérables habitants du Pays de Sault supplient très humblement sa majesté de vouloir les maintenir dans les jouissances de leurs privilèges ». Les choses ont bien changé et aujourd’hui le développement de la transition écologique est lié à un développement solidaire et non vécu comme une régression, bien au contraire ! Place à l’invention, l’innovation, les bottes de 7 lieux en sont la preuve !

     Cécile


Comment finance-t-on la transition sucrée: par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ?
Les misérables habitants du Pays de Sault supplient très humblement sa Majesté de vouloir les maintenir dans les jouissances de leurs privilèges, c’est-à-dire le privilège de pouvoir s’empiffrer de sucre du soir au matin. Les enfants fragiles, les trop petits, les malingres de tout poil ne s’en porteront que mieux. Enfin, les os n’apparaitront plus si ostensiblement sous la peau ! Pour démarrer au mieux cette transition, les planteurs de patates se mueront en cultivateurs de betteraves sucrières. Dans un bel élan communautaire, les sommets des montagnes et les lignes de crêtes seront rabotés pour laisser la place à de vastes cultures de cannes à sucre. Les artisans, maçons, menuisiers, électriciens, se recycleront en pâtissiers, pour les uns spécialistes des glaçages sucrés, pour les autres confectionneurs des gâteaux à terrasses dégoulinantes de sucre rose et témoignage d’amour intense. Les coiffeuses et esthéticiennes rendront les femmes du Plateau encore plus belles en les transformant en potiches sucrées, bien alléchantes pour les cultivateurs de betteraves. L’espérance de vie voltigera peut-être de plus en plus lourdement, mais le défi en vaut la peine. Le Rebenty se transformera en source d’obésité, du caramel beurre salé remplacera la neige. Peut-être un peu plus empâtés qu’avant, les gens du Pays se lanceront dans ce développement solidaire et sucré avec entrain. Et comment financer ce virage sucré ?? Grâce au TGV évidemment ! Tous ces Parisiens venant dans nos montagnes pour profiter de la marche, de l’air pur et de chouettes moments verront leurs billets de train surtaxés de 360%. Ce sera là la participation des urbains à ce virage glucidaire. Vous voyez, votre Majesté, ce serait vraiment chouette de nous accorder ce privilège sucré !

     Françoise


Comment finance-t-on la crétinerie écologique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ?
La crétinerie écologique est autant caractérisée par les extrêmes. D’un côté, ceux, les hyper écologistes intégristes qui rêvent d’une nature sans les misérables habitants du pays de Sault. De l’autre côté, sa Majesté Donald Trump qui, en la reniant, deviens encore plus crétin que crétin, en n’écoutant surtout pas supplier très humblement les enfants fragiles et leurs parents pleurant au milieu des flammes soulevées par les changements climatiques plus rapides que des TGV, non seulement aux USA mais dans le monde entier qui brûle d’inégalités. Toutes ces catastrophes annoncées : élévation du niveau des océans, désertifications, cataclysmes climatiques accrus en un vaste mouvement mondial, élan communautaire hélas impliquant, impactant d’abord les plus pauvres d’entre nous, les plus riches des hommes, les entreprises multinationales voulant nous maintenir tous dans les jouissances de leurs privilèges. Quelle honte ! L’amour intense de l’argent, sous toutes ses formes de violence, c’est la misère programmée, acceptée, recherchée, adulée avidement par nos dirigeants politiques ou financiers, potiches sucrées perchées en haut de leurs buildings, terrés comme des rats dans leurs bunkers près de leurs coffres forts seront bien sûr hors d’atteinte au moins dans un premier temps. Pour les pauvres que nous sommes, l’espérance voltige comme des mouches sur les cadavres de nos épouses, de nos enfants. Pour les milliardaires, notre sang qui les abreuve est source d’obésité. Les tempêtes emporteront d’abord, en premier, ceux qui vivent dans les misérables masures de l’ignorance, de la servitude. Et toutes les tentatives généreuses de développement solidaires se heurteront aux murs infranchissables terribles, encerclant, menaçants, érigés par les puissants de ce monde. Impôts, taxes : tous les pauvres sont asservis, excepté la caste des riches. Sécheresse, cyclones, incendies, maladies tropicales arrivant chez nous, disparition progressive de toutes les formes de vie… nous vivons vraiment de chouettes moments ! Alors oui, révoltons-nous ! Il est grand temps !

     Jean-François


Comment fragilise-t-on la transition écologique : par l’impôt, les taxes et qui doit être concerné en priorité ?
     Je propose de favoriser le TGV et autres transports en commun en diminuant les tarifs et en privilégiant les énergies propres (biogaz, pets de mouton et brebis) mais en proposant des horaires tordus (entre 3h et 3h30 du matin, les 3ème jeudis du mois seulement s’ils sont pairs). Que les misérables habitants du Pays de Sault supplient très humblement leur majesté de vouloir les maintenir dans les jouissances de leurs privilèges.

     Je propose de montrer aux enfants fragiles, dans chaque école, ce qui nous attend si on ne change rien pour l’environnement. Avec un peu de chance, cela les traumatisera et ils finiront reclus dans leurs chambres pour toute la vie, à manger des bonbons au pétrole.

     Je propose d’interdire les élans communautaires visant à protéger notre planète et à favoriser les plus riches pollueurs dans leurs jets privés.

     Je propose de favoriser les cultures intensives annuelles céréalières causant des génocides vers de terresque au détriment des polycultures fermières aux cercles vertueux, où règne l’amour intense de la vie et de notre sol.

     Je propose de mettre en avant les potiches sucrées dévoreuses de maquillage bon marché, de chaussures pétrolées afin de soutenir la surconsommation.

Je propose de faire voltiger l’espérance d’un monde meilleur en imposant des taxes sur tout ce qui est bon pour la santé et la planète et en supprimant la TVA sur tout ce qui est source d’obésité.

     Je propose de limiter les chouettes moments à ceux passé dans les centres commerciaux, les usines pétrochimiques et les embouteillages périphériques des grandes villes noires de crasse.

            Lucie


Comment finance-t-on la transition écologique : par l’impôt, par le sucre, et qui doit être concerné en priorité ?
La transition écologique : quel rapport avec le TGV ? A part le T de transition, qui peut être le T du train qui devait venir d’Axat pour arriver sur le Plateau de Saul et ainsi permettre aux misérables habitants du Pays de Sault suppliant très humblement sa majesté de vouloir les maintenir dans les jouissances de leurs privilèges de payer leurs billets avec du sucre comme quand il payait en betteraves qu’ils cultivaient. Mais l’enfant fragile avait du mal à les arracher car ici, au Pays de Sault, c’est la betterave fourragère qu’on donnait aux cochons. Et non la betterave sucrière introduite en France par Napoléon suite à l’embargo anglais. Quel élan communautaire pour construire ces fameux rails. Serait-ce le peuple du Pays de Sault qui serait concerné par ce labeur ? Et l’impôt pour financer ? Nous savons que les habitants, mus par un amour intense envers cette potiche sucrée, retroussent leurs manches. Et cette taxe sucrée pour financer la transition écologique sera l’espérance. Est-ce qu’elle voltige ? Un jour peut-être, comme un papillon, elle se déposera sur notre terre pour la protéger de la source d’obésité. Le développement sera solidaire et doux comme le sucre. Quel chouette moment pour faire venir le TGV. Train Gourmandise Vivifiante

     Martine


Comment finance-t-on la fragilité écologique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ?
Monsieur le ministre de l’agriculture,

Vous êtes particulièrement gonflé de vouloir nous faire réfléchir sur la fragilité écologique et de plus de nous demander de mettre la main au porte monnaie !

Vous semblez ignorer que les habitants du Pays du Sault, misérables dans le passé, avaient supplié sa majesté de vouloir les maintenir dans les jouissances de leurs privilèges.

Maintenant, en 2019, ces mêmes habitants, enfants fragiles de la république ont été spoliés de leurs terres pour la construction de la ligne TGV qui traverse le Plateau, tout cela pour mener les moutons consommateurs que sont devenus vos administrés, vers les paradis commerciaux de l’Andorre.

Et vous voudriez de plus nous taxer, nous imposer.

Nous, habitants du Pays de Sault, dans un élan communautaire nous vous disons : taxer chaque billet pris pour voyager dans ce TGV, imposer ces Veolia, ces Vivendi, ces Vinci et autres filous du transport comme aussi ces bus Macron ; car nous, nous avons un amour intense de notre terre, de nos forêts et votre fragilité écologique nous savons trop bien ce que ça produit, nous n’en voulons pas.

Vos secrétaires, potiches sucrées de votre ministère ne savent même plus ce qu’est un poireau poussé en terre, ne savent pas qu’une patate ça germe…

Nous habitants du Pays de Sault, sommes prêts à nous déclarer en République Libre car chez nous l’espérance voltige comme les flocons de neige.

Chez vous dans votre ministère comme dans ce TGV qui passe à toute allure, nous ne voyons que des bouffeurs de Ha, beurre guerre, de hambeurre quelque chose, de bonbecs et de bonbons qui sont source d’obésité car, la fragilité, vous la développez avec vos copains de l’industrie agro alimentaire qui s’enrichissent en produisant du sucre, du sucre et de la « merde »!  Alors oui, taxez à la source de ces fabricants, de ces mangeurs, de ces obèses !  Mais ici en Pays de Sault, République déclarée autonome, nous ne laisserons plus passer votre TGV et enfin nous profiterons de milliers de chouettes moments pour réinventer et pour faire du véritable développement durable.

     Odile



3ème jeu : nous sommes bien dans un atelier d’écriture d’initiative citoyenne.  C’est donc aux citoyens écrivant de donner les propositions d’écriture !
     le texte sera une lettre adressée par l’écrivain en herbe que nous sommes à la personne de notre choix.
     8 mots sont relevés, chacun donnant le mot qui défini pour lui l’atelier d’écriture.  Ces mots sont à placer dans le texte
     à placer également une phrase, la même pour tous, tirée du 1er jeu
 
Monsieur le président des causes perdues.

Notre vie d’écrivain en herbe, si jubilatoire, est actuellement mise à mal par la fraicheur des températures hivernales.  Le chauffage nécessaire à la libération de notre créativité ne sera bientôt plus payé par la collectivité.  Adieu alors à l’amusement jouissif de l’essorage des neurones.  Auriez-vous l’obligeance de nous prêter votre plume céleste pour défendre notre communauté qui, oui, tellement oui, est pour une vie d’amour intense de l’écriture.  L’écriture, Monsieur le président, reste l’avenir de l’homme envers et contre tout malgré toutes les communications innovantes.  Nous espérons vivement que vous pourrez défendre notre demande d’allocation chauffage écologique pour que nous puissions continuer à exister et diffuser nos belles lettres.  Avec nos remerciements les plus sincères.

     Annie


Enfants du monde,

Comme moi, vous êtes des écrivains en herbe. La fraîcheur du printemps de votre vie alimente votre plume, vos rires sont les points sur vos ''i'', vos colères des points d'exclamation. Un élan jubilatoire s'empare de vous à chacune de vos histoires, et empêche tout point final.

En grandissant vous apprendrez à structurer, et même un jour à clore vos récits. Pour l'instant, recherchez l'amusement, la libération de votre imagination et de vos sentiments. Notez vos idées dans un cahier, ce qui vous vient spontanément: ce que vous vivez, vos doutes, vos peurs, vos rêves et vos passions, ainsi que vos indignations. Vous êtes pleins de vérités que les adultes se cachent à eux-mêmes. Le monde a besoin de vos voix, car il vous appartient. Oui, nous, les adultes, vous l'empruntons seulement. Demain, ce sera à vous de créer la réalité de vos propres enfants.

Alors, il est temps de sonder vos cœurs, de vous lancer dans l'écriture de lignes inspirantes! Il est temps pour un essorage de cerveaux, de partager vos idées pour un monde meilleur. Vous êtes conscients de ce qui arrive à notre planète, conscients de nombre d'injustices, vous les ressentez.
Toi, enfant de la Terre, prête-moi ta plume pour rédiger le plus belle lettre d'amour à l'avenir. Une déclaration de paix au présent. Un pardon au passé.
Ensemble, écrivons pour préserver la nature, pour partager avec nos voisins, pour échanger nos savoirs et nos richesses intérieures. Partout sur les murs des villes, dans les jardins, au sommet des montagnes et dans le scintillement de l'océan, écrivons tous ensemble: « Oh oui, tellement oui pour une vie d'amour intense! »
      Une écrivaine en herbe… Camille
 

Monsieur l’écrivain, je vous écris une lettre pour vous remercier de vos livres jubilatoires qui me font un bien fou.  C’est très spontanément que je m’adresse à vous, moi l’écrivaine en herbe.  Parfois je suis fatiguée par trop d’idées se mêlant dans mon cerveau, mais la libération arrive aussitôt que les mots s’alignent sur ma page blanche.  Je m’étonne souvent de la fraicheur de mes propos autour de l’amour, oui, ô oui, tellement oui pour une vie d’amour intense, cette sensation si forte, presque douloureuse, qu’il m’arrive de retranscrire presque brutalement.

Bel écrivain à la notoriété sans faille, prêtes-moi ta plume, je t’implore parfois quand les mots ne viennent pas, la fatigue ayant contribué à l’essorage de mes neurones.  Oui, je dois retrouver la fougue de l’écriture quand les mots se succèdent à grands flots sans que je ne puisse les stopper.  L’écrivaine en herbe rejoindra-t-elle un jour le cercle convoité des auteurs reconnus ?

     Cécile


Madame la secrétaire du président en herbe,

Ne pensez-vous pas qu’il serait temps de consacrer votre énergie à un travail tellement plus jubilatoire ? Avec amusement, libérez-vous, et nous par la même occasion, de ce président en herbe. Et allez-y franchement, prenez sa place et laissez-vous guider par les magnifiques idées que vous envoient les écrivains en herbe du Pays de Sault. Devenez la première Madame la Présidente en herbe. Parée de la fraicheur verte, osez les idées spontanées, farfelues et grandioses à la fois. Essorez le Pays de tous ses préjugés. Nous vous prêterons volontiers notre plume, avec tous les mots qui en sont déjà sortis. Vous l'enfoncerez dans la partie que vous savez de tous ces crétins qui dominent le monde depuis trop longtemps. O oui, ô tellement oui pour une vie d’amour intense. Mais nous, la plume, ce n’est pas dans le c… qu’on se la met, mais au bout des doigts pour un essorage de cerveau salutaire. Salutaire pour nous c’est sûr, pour la nation, c’est à débattre !   

     Françoise


Monsieur le Président,
Vous qui avez embrassé tant d’argent
pour une vie politique d’amour intense
O tellement oui, que je pense
être ruiné, être peiné matériellement
être ruiné, être peiné moralement
par vos amusements jubilatoires
En effet, il est notoire
que 500 000€ pour les décorations
de noël à l’Elysée profiteront à la nation !
En effet, il est notoire
que 600 000€ pour changer
les moquettes de l’Elysée seront bien avisés !
Nous, pauvres habitants du Plateau de Sault
aux idées de fraicheur germant à fleur de peau
et maintenant fort en rage
comme les taxes et les essorages
de toutes sortes, essorages de l’esprit, aussi
par les médias des grands de ce monde assujettis aussi
qu’ils nous paraissent, de nos montagnes,
si petits, si petits, quand nous gagne
l’oxygénation
quand coule dans l’encre de nos stylos
et volent mieux que des plumes d’oiseaux
la libération
quand, allongés dans nos prairies fleuries
nous rêvons, écrivains en herbe,
aux mondes futurs où le verbe
comme des nuages dans le ciel nous sourit.
     Jean-François



Ami Saltussois, oui toi, là, qui te plains qu’il ne se passe rien ici. Viens donc jubiler aux ateliers d’écriture avec Françoise ! Ecrivain en herbe ou confirmé, prêtes-moi ta plume et viens t’amuser. Véritable essorage de neurones, ces moments du lundi sont une véritable libération de l’imagination et des complexes liés au ridicule. Pas de soucis si tu aimes les drames et le sérieux, ici on fait comme on veut ! Des textes drôles, légers, frais, romantiques. O oui, ô tellement oui, pour une vie d’amour intense ! Comme auprès de tes amis, vrais amis, ici tu ne seras jamais jugé. Bienveillance, rigolade, gâteaux et tisanes sont les maitres mots des ateliers d’écriture à Espezel. Alors, qu’attends-tu ?

     Lucie

  

Monsieur le Président,

je vous écris cette lettre pour vous faire savoir que dans la chanson  Au clair de la lune, mon Ami Pierrot dit « prêtes-moi ta plume ». Mais ce n’était pas de la plume dont il avait besoin mais de la lune. Essorez votre connaissance et vous comprendrez mieux cet instant libératoire où Pierrot pu écrire sous la lumière, spontanément, un texte jubilatoire, plein de fraicheur comme un écrivain en herbe vers sa colombine. Il écrivit donc, comme appris à nos ateliers d’écriture, avec amusement et surtout sincérité. « O tellement oui pour une vie d’amour intense ma Colombine » ! Réponse attendue, Monsieur le Président, si vous avez compris ma doléance : réécrire cette chanson et le faire savoir. Et Pierrot nous fera-t-il savoir ce qui se passe dans le troisième couplet ?
     Martine

Madame la Présidente, je vous écris une lettre que vous lirez sûrement, pour vous dire oui ! Tellement oui ! oui pour une vie d’amour intense.
Amour et écriture
intensité !!!!
Amour et jubilation des roulades et des roucoulades dans l’herbe
intensité !!!!
Amour pas comme un amusement mais comme une libération
intensité !!!!
car nous, écrivaines et écrivains en herbe
nous aimons la fraîcheur des mots
nous aimons la spontanéité du verbe
En herbe folle, en herbe tendre, en herbe verte
nous essorons les vocables du monde,
nous les essorons avec amour
avec amour nous les couchons au dos de vieux bulletins de vote (transition écologique oblige)
Prête-moi ta plume pour écrire un mot
Prête-moi ton mot pour écrire mon amour, ma fougue, mon rêve
Avec fraîcheur nous faisons fi des versos, des Marie Jo Sutter, des Marine, des Cheminade, des Lasalle, des Poutou, des hurluberlus que vous connaissez
Avec jubilation nous nous apprêtons à vous emporter dans la voltige légère de nos délires variés.
Sachez, Madame la présidente
qu’écrire c’est rêver
qu’écrire, c’est partager
qu’écrire, c’est vous dire et vous dire encore et encore la joie que nous procure ces ateliers d’écriture
Écriture, culture, confiture de mots
culture, culture, culture !!!!
     Odile 

 



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