1er
jeu : 8 mots sont récoltés chacun donnant son mot du moment. On écrit 4 phrases « je dis oui »
et 4 « je dis non » en y introduisant un mot à chaque phrase. Un subtil jeu de répartition des mots permet
une lecture en miroir.
avec le mot « neige » :
Je
dis oui aux chutes de neige Annie
Je dis
non à trop de neige, qu’elle s’arrête à 1100m sera bien Cécile
Je dis oui à
la neige poudreuse et à mes traces de pas lors de randonnées Lucie
Je dis non à la neige quand elle
nous empêche de voir la maison d’en face
Martine
Je dis oui à
la neige et sa blancheur, qu’elle recouvre la terre pour gommer les
imperfections qu’ont laissées les humains
Odile
Je dis
non à la neige quand elle fait croire aux gens qu’on doit rester cloitré à la
maison Françoise
Je dis oui
à la neige qui recouvre toutes les différences en un manteau étincelant d’égalité Jean-François
Je dis non à
rester enfermée les jours de neige Camille
avec le mot « chouette » :
Je dis oui à
la protection de la chouette hulotte Annie
Je ne
dirais pas non à une chouette virée en raquettes dans la neige poudreuse Cécile
Je dis oui
aux chouettes moments en famille, en amoureux ou avec les amis Lucie
Je dis non aux personnes qui n’aiment
pas la chouette et qui ne sont pas chouettes
Martine
Je dis oui
aux projets chouettes qui redonnent la pêche aux plus endormis Odile
Je dis
non aux matins trop courts pour faire des trucs chouettes sous la couette Françoise
Chouette !
Je dis oui aux bisous, aux sourires, aux clins d’œil et aux galopades joyeuses en
dehors de nos lieux, de nos milieux trop cloisonnés Jean-François
Je dis non à
gâcher les moments chouettes en laissant les peurs et les doutes m’envahir Camille
avec le
mot « individualisme » :
Je dis oui à
la réflexion sur l’individualisme Annie
Je dis
non à tout cet individualisme qui freine les élans communautaires Cécile
Je dis oui à
l’individualisme tant qu’il est positif, c’est-à-dire penser à prendre du temps
pour soi et remplir son réservoir affectif pour pouvoir en donner aux autres Lucie
Je non à l’individualisme qui nous
empêche d’aller voir notre voisin d’en face
Martine
Je dis oui à
ceux qui se marrent ensemble pour ne pas tomber dans la comédie de
l’individualisme Odile
Je dis
non à l’épanouissement individualisant qui oublie le développement solidaire Françoise
Je dis oui
à un individualisme responsable, c’est-à-dire collectivisé Jean-François
Je refuse
d’alimenter l’individualisme par mes choix et mes actes Camille
avec le
mot « crétinerie » :
Je dis oui à
l’éducation visant à diminuer la crétinerie
Annie
Je dis
non à la crétinerie qui ravage ou entrave le développement de notre société Cécile
Je dis oui à
la folie, oui à la crétinerie, mais alors seulement celle de l’insouciance Lucie
Je dis non à la crétinerie : pas
besoin d’explications Martine
Je dis oui à
tous les crétins, qu’ils picolent abondamment un jour de routes enneigées pour
qu’on en finisse Odile
Je dis
non à la crétinerie qui sort prioritairement de moi-même Françoise
Comment
dire oui à la crétinerie des énarques échappés d’on ne sait quel asile ? Jean-François
Je dis non à
cautionner la crétinerie ambiante, mais je ne suis pas sûre d’y arriver Camille
avec le
mot « intense » :
Je dis oui à
l’intensité de rencontres vraies et enthousiastes Françoise
Je dis non à la quête du plaisir
intense qui nous fait croire que le quotidien est triste Odile
Je dis oui
car cette vie est intense Martine
Je dis non à la non prise en compte
de mes ressentis et émotions Lucie
Je dis oui à
une vie intense, beaucoup d’activités ponctuées de silence Cécile
Je dis non à l’intensité urbaine qui
perturbe les relations humaines Annie
Je dis oui,
ô tellement oui pour une vie d’amour intense
Camille
Je dis non à l’intensité éternelle
des injustices car, malheureusement, ces injustices nous opposent les uns aux
autres et, dans cette nuit-là, il n’y a plus de partage. Jean-François
avec le mot « sucré » :
Je dis oui
aux moments sucrés et salés, aux calories avec gluten, cholestérol et plaisir
ajouté Françoise
Je dis non aux potiches sucrée qui
s’agitent derrières les présentateurs de télé
Odile
Je dis oui à
une bonne tisane sucrée Martine
Je dis non à une alimentation riche
en sucre raffiné Lucie
Je dis oui à
un dessert pas trop sucré afin de ne pas me rendre obèse Cécile
Je dis non aux sodas sucrés chez les
jeunes, source d’obésité et de diabète Annie
Je dis oui
aux plaisirs gourmands de goûters sucrés
Camille
Évidemment, dire non à l’omnipotence
du sucré. Faites donc comme moi :
rabattez-vous sur les fraises Tagada, les oursons Guimauve et les Chamallows
blancs et roses, et participez ainsi au diabète du monde ! Jean-François
avec le
mot « fragile » :
Je dis oui
au respect des moments et des existences fragiles Françoise
Je dis non aux biscottos, aux
costauds, aux râleurs qui oublient la valeur de la fragilité humaine Odile
Je dis oui à
l’enfant fragile Martine
Je dis non à la moquerie des gens
face à ma fragilité Lucie
Je dis oui à
la fragilité des hommes à condition qu’ils en aient conscience Cécile
Je dis non à la fragilité induite
par l’obsolescence programmée de tous les appareils ménagers Annie
Je m’accepte
avec mes fragilités et j’accueille mes proches avec les leurs. Camille
L’espérance voltige comme lui
et, quand elle se pose, elle devient fragile comme ce flocon de neige. Jean-François
avec le
mot « hiver » :
Je dis oui à
l’hiver sous des murs de neige quand on sait qu’il y aura un feu en fin de
chemin Françoise
Je dis non à l’hiver qui s’installe
dans nos cœurs Odile
Je dis oui à
l’hiver pour apprécier la nature dehors et apprécier la chaleur du foyer Martine
Je dis non aux hivers humides sans
neige en mode « Toussaint » Lucie
Je dis oui à l'hibernation comme l’ours dans sa tanière
Cécile
Je dis non aux hivers longs et sans
caractère Annie
Je dis oui à
une hibernation digne de grand-mère ours
Camille
Hiver, vous n’êtes qu’un
vilain (Charles d’Orléans) Jean-François
2ème
jeu : la participation de l’atelier d’écriture au Grand Débat ! Une question du Président Macron est choisie
démocratiquement et nous allons y répondre : « Comment finance-t-on
la transition écologique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être
concerné en priorité ? » Mais comme nous avons vraiment beaucoup
d’idée pour la France,
chacun va remplacer un mot au choix dans la question présidentielle par un mot
du 1er jeu et passer la question réarrangée au voisin.
On
va donc y répondre, avec deux consignes supplémentaires :
introduire dans le texte un extrait du
cahier de doléances du Pays de Sault de 1789 « Que les misérables
habitants du Pays de Sault supplient très humblement sa Majesté de vouloir les
maintenir dans les jouissances de leurs privilèges »
un TGV doit intervenir dans le texte
chacun relève dans ses premiers écrits un
groupe de 2 mots qui va au chapeau. En
cours d’écriture, ils sont sortis du chapeau et doivent être placés dans le
texte illico presto.
Comment
chouette-t-on la transition écologique : par l’impôt, par les taxes et qui
doit être concerné en priorité ?
Il est
clair pour moi que la transition écologique doit être accompagnée par les
ressources créées par l’impôt d’une part et les taxes d’autre part. La chouette est pour cela l’oiseau maître
penseur. Bien sûr, limiter le chauffage
à 16°dans une famille est inconcevable pour l’enfant fragile. L’élan communautaire tendrait donc à limiter
le chauffage des familles de costauds à 1° de moins, c’est-à-dire 15°. Les habitants du Pays de Sault pourraient
toujours supplier humblement sa majesté de vouloir les maintenir dans les
jouissances de leurs privilèges c'est-à-dire celles des 25° pour préserver le
confort de leur amour intense. Peut-être
faudrait-il pour cela qu’ils fracassent des potiches sucrées sur les murs du
château. Mais l’espérance voltige d’un
président à l’autre, d’une majorité jupitérienne à l’autre. La consommation énergétique des chauffages,
tout en grevant le budget écologique, est aussi source d’obésité, situation
grave pour notre société. Le
développement solidaire devrait être envisagé comme un TGV, c’est-à-dire à
grande vitesse afin, qu’à terme, nous puissions partager de chouettes moments.
Annie
Comment finance-t-on la transition individualiste: par
l'impôt, par les taxes, et qui doit être concerné en priorité?
L'individualisme a pris un train à grande vitesse ce dernier
siècle. Est-il possible de l'arrêter? Pouvons-nous le détourner? Pour l'instant,
les politiques le financent et les médias le propulsent sur les rails. Et tous
semblent embarquer avec joie... et fracas. Et les misérables habitants du Pays
de Sault supplient très humblement sa Majesté de vouloir les maintenir dans les
jouissances de leurs privilèges...
Mais, dans cette voie, on n'écoute pas les enfants fragiles.
Une transition de l'individualisme vers un simple soin de soi est nécessaire!
Habitants du Pays de Sault, vous avez toute la richesse de votre terre, et
celle de votre peuple. Qu'importent les impôts, les taxes, le Cac 40?
Qu'importent les crédits, les rutilants 4x4? La transition se fera par un élan
communautaire. Ensemble, à l'écoute de la nature qui nous entoure et de notre
nature profonde, nous pouvons apprendre à nous connaître et à vivre les uns
avec les autres.
La sagesse et l'expérience des anciens et la fraîche
vitalité des enfants peuvent créer des merveilles. Vivons, chérissons notre vie
et tout ce qui nous entoure d'un amour intense!
Qu'importe que sa Majesté veuille ou non maintenir nos
privilèges? Nous avons droit de jouissance sr notre existence, de savourer la
vie... et de ne pas nous contenter des potiches sucrées que nous sert la télé!
L'espérance voltige au-dessus du plateau, frôle les arbres,
touche les cœurs... Elle est le vent qui emporte le pollen, le sourire qui
donne sens à une journée grise, elle est le don de vie, ce qui nous unit.
Plantons des arbres ensemble, et regardons-les pousser ensemble. Faisons
croître nos potagers, nos plantes médicinales, gagnons notre indépendance, loin
des supermarchés et de leurs industries sources d'obésité.
Nul besoin d'impôts ni de taxes pour financer la transition
individualiste. Tout le monde, à son niveau, est concerné par le développement
solidaire. Tout le monde, au même niveau. Nous avons besoin de l'implication de
chacun et chacune.
Ce programme politique – de polis, la cité, la
communauté – prévoit des discussions, de l'huile de coude, quelques tensions
peut-être dans l'organisation, mais surtout de chouettes moments de partage!
Bienvenue à vous...
Camille
Comment finance-t-on
la transition écologique : par l’impôt, par l’individualisme et qui doit
être concerné en priorité ?
Transition écologique avez-vous
dit ! Pour la financer, renvoyons à chacun cette maitrise qu’il aura à
cœur de réaliser. Laissons l’imagination de l’homme œuvrer à son bien-être
comme un enfant fragile qui ressent le besoin de se préserver. Se préserver,
certes, mais dans l’absence de surconsommation, la priorité étant laissée aux
riches qui auront une grande latitude, dans un élan communautaire, de réduire
intensément leurs joujoux, à tout va, sans compter. Eux qui prennent le TGV
sans se soucier devront ressortir leurs bottes et, dans un amour intense, les
chausseront allègrement les transformant en bottes de 7 lieux. Une potiche sucrée
sera leur récompense, faite avec amour sur le feu de bois dans la cheminée,
l’espérance voltige au-dessus des braises de ce feu trop peu alimenté pour
cause d’économie de matière. Ce ne sera donc pas source d’obésité, ce dessert
étant bien frugal. Nous habitons la montagne, le développement solidaire doit
être mis en première ligne sur cette île du Pays de Sault, chouettes moments de
rencontre pour élaborer cette stratégie. Je vous replace dans le passé avec
cette phrase : « que les misérables habitants du Pays de Sault
supplient très humblement sa majesté de vouloir les maintenir dans les
jouissances de leurs privilèges ». Les choses ont bien changé et
aujourd’hui le développement de la transition écologique est lié à un
développement solidaire et non vécu comme une régression, bien au
contraire ! Place à l’invention, l’innovation, les bottes de 7 lieux en
sont la preuve !
Cécile
Comment
finance-t-on la transition sucrée: par l’impôt, par les taxes et qui doit
être concerné en priorité ?
Les misérables
habitants du Pays de Sault supplient très humblement sa Majesté de vouloir les
maintenir dans les jouissances de leurs privilèges, c’est-à-dire le privilège
de pouvoir s’empiffrer de sucre du soir au matin. Les enfants fragiles, les
trop petits, les malingres de tout poil ne s’en porteront que mieux. Enfin, les
os n’apparaitront plus si ostensiblement sous la peau ! Pour démarrer au mieux
cette transition, les planteurs de patates se mueront en cultivateurs de
betteraves sucrières. Dans un bel élan communautaire, les sommets des montagnes
et les lignes de crêtes seront rabotés pour laisser la place à de vastes
cultures de cannes à sucre. Les artisans, maçons, menuisiers, électriciens, se
recycleront en pâtissiers, pour les uns spécialistes des glaçages sucrés, pour
les autres confectionneurs des gâteaux à terrasses dégoulinantes de sucre rose
et témoignage d’amour intense. Les coiffeuses et esthéticiennes rendront les
femmes du Plateau encore plus belles en les transformant en potiches sucrées,
bien alléchantes pour les cultivateurs de betteraves. L’espérance de vie
voltigera peut-être de plus en plus lourdement, mais le défi en vaut la peine.
Le Rebenty se transformera en source d’obésité, du caramel beurre salé
remplacera la neige. Peut-être un peu plus empâtés qu’avant, les gens du Pays
se lanceront dans ce développement solidaire et sucré avec entrain. Et comment
financer ce virage sucré ?? Grâce au TGV évidemment ! Tous ces
Parisiens venant dans nos montagnes pour profiter de la marche, de l’air pur et
de chouettes moments verront leurs billets de train surtaxés de 360%. Ce sera
là la participation des urbains à ce virage glucidaire. Vous voyez, votre
Majesté, ce serait vraiment chouette de nous accorder ce privilège sucré !
Françoise
Comment
finance-t-on la crétinerie écologique : par l’impôt, par les taxes et qui
doit être concerné en priorité ?
La crétinerie
écologique est autant caractérisée par les extrêmes. D’un côté, ceux, les hyper
écologistes intégristes qui rêvent d’une nature sans les misérables habitants
du pays de Sault. De l’autre côté, sa Majesté Donald Trump qui, en la reniant,
deviens encore plus crétin que crétin, en n’écoutant surtout pas supplier très
humblement les enfants fragiles et leurs parents pleurant au milieu des flammes
soulevées par les changements climatiques plus rapides que des TGV, non
seulement aux USA mais dans le monde entier qui brûle d’inégalités. Toutes ces
catastrophes annoncées : élévation du niveau des océans, désertifications,
cataclysmes climatiques accrus en un vaste mouvement mondial, élan
communautaire hélas impliquant, impactant d’abord les plus pauvres d’entre
nous, les plus riches des hommes, les entreprises multinationales voulant nous
maintenir tous dans les jouissances de leurs privilèges. Quelle honte !
L’amour intense de l’argent, sous toutes ses formes de violence, c’est la
misère programmée, acceptée, recherchée, adulée avidement par nos dirigeants
politiques ou financiers, potiches sucrées perchées en haut de leurs buildings,
terrés comme des rats dans leurs bunkers près de leurs coffres forts seront
bien sûr hors d’atteinte au moins dans un premier temps. Pour les pauvres que
nous sommes, l’espérance voltige comme des mouches sur les cadavres de nos
épouses, de nos enfants. Pour les milliardaires, notre sang qui les abreuve est
source d’obésité. Les tempêtes emporteront d’abord, en premier, ceux qui vivent
dans les misérables masures de l’ignorance, de la servitude. Et toutes les
tentatives généreuses de développement solidaires se heurteront aux murs
infranchissables terribles, encerclant, menaçants, érigés par les puissants de
ce monde. Impôts, taxes : tous les pauvres sont asservis, excepté la caste
des riches. Sécheresse, cyclones, incendies, maladies tropicales arrivant chez
nous, disparition progressive de toutes les formes de vie… nous vivons vraiment
de chouettes moments ! Alors oui, révoltons-nous ! Il est grand
temps !
Jean-François
Comment
fragilise-t-on la transition écologique : par l’impôt, les taxes et qui
doit être concerné en priorité ?
Je propose de favoriser le TGV et autres
transports en commun en diminuant les tarifs et en privilégiant les énergies
propres (biogaz, pets de mouton et brebis) mais en proposant des horaires
tordus (entre 3h et 3h30 du matin, les 3ème jeudis du mois seulement
s’ils sont pairs). Que les misérables habitants du Pays de Sault supplient très
humblement leur majesté de vouloir les maintenir dans les jouissances de leurs
privilèges.
Je propose de montrer aux enfants
fragiles, dans chaque école, ce qui nous attend si on ne change rien pour
l’environnement. Avec un peu de chance, cela les traumatisera et ils finiront
reclus dans leurs chambres pour toute la vie, à manger des bonbons au pétrole.
Je propose d’interdire les élans
communautaires visant à protéger notre planète et à favoriser les plus riches
pollueurs dans leurs jets privés.
Je propose de favoriser les cultures
intensives annuelles céréalières causant des génocides vers de terresque au
détriment des polycultures fermières aux cercles vertueux, où règne l’amour
intense de la vie et de notre sol.
Je propose de mettre en avant les potiches
sucrées dévoreuses de maquillage bon marché, de chaussures pétrolées afin de
soutenir la surconsommation.
Je propose de faire
voltiger l’espérance d’un monde meilleur en imposant des taxes sur tout ce qui
est bon pour la santé et la planète et en supprimant la TVA sur tout ce qui est source
d’obésité.
Je propose de limiter les chouettes
moments à ceux passé dans les centres commerciaux, les usines pétrochimiques et
les embouteillages périphériques des grandes villes noires de crasse.
Lucie
Comment
finance-t-on la transition écologique : par l’impôt, par le sucre, et qui
doit être concerné en priorité ?
La transition
écologique : quel rapport avec le TGV ? A part le T de transition,
qui peut être le T du train qui devait venir d’Axat pour arriver sur le Plateau
de Saul et ainsi permettre aux misérables habitants du Pays de Sault suppliant
très humblement sa majesté de vouloir les maintenir dans les jouissances de
leurs privilèges de payer leurs billets avec du sucre comme quand il payait en betteraves
qu’ils cultivaient. Mais l’enfant fragile avait du mal à les arracher car ici,
au Pays de Sault, c’est la betterave fourragère qu’on donnait aux cochons. Et
non la betterave sucrière introduite en France par Napoléon suite à l’embargo
anglais. Quel élan communautaire pour construire ces fameux rails. Serait-ce le
peuple du Pays de Sault qui serait concerné par ce labeur ? Et l’impôt
pour financer ? Nous savons que les habitants, mus par un amour intense
envers cette potiche sucrée, retroussent leurs manches. Et cette taxe sucrée
pour financer la transition écologique sera l’espérance. Est-ce qu’elle
voltige ? Un jour peut-être, comme un papillon, elle se déposera sur notre
terre pour la protéger de la source d’obésité. Le développement sera solidaire
et doux comme le sucre. Quel chouette moment pour faire venir le TGV. Train
Gourmandise Vivifiante
Martine
Comment finance-t-on la fragilité
écologique : par l’impôt, par les taxes et qui doit être concerné en
priorité ?
Monsieur le ministre de
l’agriculture,
Vous êtes particulièrement gonflé de
vouloir nous faire réfléchir sur la fragilité écologique et de plus de nous
demander de mettre la main au porte monnaie !
Vous semblez ignorer que les
habitants du Pays du Sault, misérables dans le passé, avaient supplié sa
majesté de vouloir les maintenir dans les jouissances de leurs privilèges.
Maintenant, en 2019, ces mêmes
habitants, enfants fragiles de la république ont été spoliés de leurs terres
pour la construction de la ligne TGV qui traverse le Plateau, tout cela pour
mener les moutons consommateurs que sont devenus vos administrés, vers les
paradis commerciaux de l’Andorre.
Et vous voudriez de plus nous taxer,
nous imposer.
Nous, habitants du Pays de Sault,
dans un élan communautaire nous vous disons : taxer chaque billet pris
pour voyager dans ce TGV, imposer ces Veolia, ces Vivendi, ces Vinci et autres
filous du transport comme aussi ces bus Macron ; car nous, nous avons un
amour intense de notre terre, de nos forêts et votre fragilité écologique nous
savons trop bien ce que ça produit, nous n’en voulons pas.
Vos secrétaires, potiches sucrées de
votre ministère ne savent même plus ce qu’est un poireau poussé en terre, ne
savent pas qu’une patate ça germe…
Nous habitants du Pays de Sault,
sommes prêts à nous déclarer en République Libre car chez nous l’espérance
voltige comme les flocons de neige.
Chez vous dans votre ministère comme
dans ce TGV qui passe à toute allure, nous ne voyons que des bouffeurs de Ha,
beurre guerre, de hambeurre quelque chose, de bonbecs et de bonbons qui sont
source d’obésité car, la fragilité, vous la développez avec vos copains de l’industrie
agro alimentaire qui s’enrichissent en produisant du sucre, du sucre et de la
« merde »! Alors oui, taxez à
la source de ces fabricants, de ces mangeurs, de ces obèses ! Mais ici en Pays de Sault, République
déclarée autonome, nous ne laisserons plus passer votre TGV et enfin nous
profiterons de milliers de chouettes moments pour réinventer et pour faire du
véritable développement durable.
Odile
3ème
jeu : nous sommes bien dans un atelier d’écriture d’initiative
citoyenne. C’est donc aux citoyens
écrivant de donner les propositions d’écriture !
le texte sera une lettre adressée par
l’écrivain en herbe que nous sommes à la personne de notre choix.
8 mots sont relevés, chacun donnant le mot
qui défini pour lui l’atelier d’écriture.
Ces mots sont à placer dans le texte
à placer également une phrase, la même
pour tous, tirée du 1er jeu
Monsieur
le président des causes perdues.
Notre
vie d’écrivain en herbe, si jubilatoire, est actuellement mise à mal par la
fraicheur des températures hivernales.
Le chauffage nécessaire à la libération de notre créativité ne sera
bientôt plus payé par la collectivité.
Adieu alors à l’amusement jouissif de l’essorage des neurones. Auriez-vous l’obligeance de nous prêter votre
plume céleste pour défendre notre communauté qui, oui, tellement oui, est pour
une vie d’amour intense de l’écriture.
L’écriture, Monsieur le président, reste l’avenir de l’homme envers et
contre tout malgré toutes les communications innovantes. Nous espérons vivement que vous pourrez
défendre notre demande d’allocation chauffage écologique pour que nous
puissions continuer à exister et diffuser nos belles lettres. Avec nos remerciements les plus sincères.
Annie
Enfants du monde,
Comme moi, vous êtes des écrivains en herbe.
La fraîcheur du printemps de votre vie alimente votre plume, vos rires sont les
points sur vos ''i'', vos colères des points d'exclamation. Un élan jubilatoire
s'empare de vous à chacune de vos histoires, et empêche tout point final.
En grandissant vous apprendrez à structurer,
et même un jour à clore vos récits. Pour l'instant, recherchez l'amusement, la
libération de votre imagination et de vos sentiments. Notez vos idées dans un
cahier, ce qui vous vient spontanément: ce que vous vivez, vos doutes, vos
peurs, vos rêves et vos passions, ainsi que vos indignations. Vous êtes pleins
de vérités que les adultes se cachent à eux-mêmes. Le monde a besoin de vos
voix, car il vous appartient. Oui, nous, les adultes, vous l'empruntons
seulement. Demain, ce sera à vous de créer la réalité de vos propres enfants.
Alors, il est temps de sonder vos cœurs, de
vous lancer dans l'écriture de lignes inspirantes! Il est temps pour un
essorage de cerveaux, de partager vos idées pour un monde meilleur. Vous êtes
conscients de ce qui arrive à notre planète, conscients de nombre d'injustices,
vous les ressentez.
Toi, enfant de la Terre, prête-moi ta plume
pour rédiger le plus belle lettre d'amour à l'avenir. Une déclaration de paix
au présent. Un pardon au passé.
Ensemble, écrivons pour préserver la nature,
pour partager avec nos voisins, pour échanger nos savoirs et nos richesses
intérieures. Partout sur les murs des villes, dans les jardins, au sommet des
montagnes et dans le scintillement de l'océan, écrivons tous ensemble:
« Oh oui, tellement oui pour une vie d'amour intense! »
Une
écrivaine en herbe… Camille
Monsieur
l’écrivain, je vous écris une lettre pour vous remercier de vos livres
jubilatoires qui me font un bien fou.
C’est très spontanément que je m’adresse à vous, moi l’écrivaine en
herbe. Parfois je suis fatiguée par trop
d’idées se mêlant dans mon cerveau, mais la libération arrive aussitôt que les
mots s’alignent sur ma page blanche. Je
m’étonne souvent de la fraicheur de mes propos autour de l’amour, oui, ô oui,
tellement oui pour une vie d’amour intense, cette sensation si forte, presque
douloureuse, qu’il m’arrive de retranscrire presque brutalement.
Bel
écrivain à la notoriété sans faille, prêtes-moi ta plume, je t’implore parfois
quand les mots ne viennent pas, la fatigue ayant contribué à l’essorage de mes
neurones. Oui, je dois retrouver la
fougue de l’écriture quand les mots se succèdent à grands flots sans que je ne
puisse les stopper. L’écrivaine en herbe
rejoindra-t-elle un jour le cercle convoité des auteurs reconnus ?
Cécile
Madame
la secrétaire du président en herbe,
Ne
pensez-vous pas qu’il serait temps de consacrer votre énergie à un travail
tellement plus jubilatoire ? Avec amusement, libérez-vous, et nous par la
même occasion, de ce président en herbe. Et allez-y franchement, prenez sa
place et laissez-vous guider par les magnifiques idées que vous envoient
les écrivains en herbe du Pays de Sault. Devenez la première Madame la Présidente en herbe.
Parée de la fraicheur verte, osez les idées spontanées, farfelues et grandioses
à la fois. Essorez le Pays de tous ses préjugés. Nous vous prêterons volontiers
notre plume, avec tous les mots qui en sont déjà sortis. Vous l'enfoncerez dans
la partie que vous savez de tous ces crétins qui dominent le monde depuis trop
longtemps. O oui, ô tellement oui pour une vie d’amour intense. Mais nous, la
plume, ce n’est pas dans le c… qu’on se la met, mais au bout des doigts pour un
essorage de cerveau salutaire. Salutaire pour nous c’est sûr, pour la nation,
c’est à débattre !
Françoise
Monsieur le Président,
Vous qui avez embrassé tant
d’argent
pour une
vie politique d’amour intense
O tellement oui, que
je pense
être ruiné, être peiné
matériellement
être ruiné, être peiné
moralement
par vos amusements jubilatoires
En effet, il est notoire
que 500 000€ pour les
décorations
de noël à l’Elysée
profiteront à la nation !
En effet, il est notoire
que 600 000€ pour
changer
les moquettes de l’Elysée
seront bien avisés !
Nous, pauvres habitants du
Plateau de Sault
aux idées de fraicheur
germant à fleur de peau
et maintenant fort en rage
comme les taxes et les essorages
de toutes sortes, essorages
de l’esprit, aussi
par les médias des grands de
ce monde assujettis aussi
qu’ils nous paraissent, de
nos montagnes,
si petits, si petits, quand
nous gagne
l’oxygénation
quand coule dans l’encre de
nos stylos
et volent mieux que des
plumes d’oiseaux
la libération
quand, allongés dans nos
prairies fleuries
nous rêvons, écrivains en
herbe,
aux mondes futurs où le verbe
comme des nuages dans le ciel
nous sourit.
Jean-François
Ami
Saltussois, oui toi, là, qui te plains qu’il ne se passe rien ici. Viens donc
jubiler aux ateliers d’écriture avec Françoise ! Ecrivain en herbe ou
confirmé, prêtes-moi ta plume et viens t’amuser. Véritable essorage de
neurones, ces moments du lundi sont une véritable libération de l’imagination
et des complexes liés au ridicule. Pas de soucis si tu aimes les drames et le
sérieux, ici on fait comme on veut ! Des textes drôles, légers, frais,
romantiques. O oui, ô tellement oui, pour une vie d’amour intense ! Comme
auprès de tes amis, vrais amis, ici tu ne seras jamais jugé. Bienveillance,
rigolade, gâteaux et tisanes sont les maitres mots des ateliers d’écriture à
Espezel. Alors, qu’attends-tu ?
Lucie
Monsieur
le Président,
je
vous écris cette lettre pour vous faire savoir que dans la chanson Au clair de la lune, mon Ami
Pierrot dit « prêtes-moi ta plume ». Mais ce n’était pas de la plume
dont il avait besoin mais de la lune. Essorez votre connaissance et vous
comprendrez mieux cet instant libératoire où Pierrot pu écrire sous la lumière,
spontanément, un texte jubilatoire, plein de fraicheur comme un écrivain en
herbe vers sa colombine. Il écrivit donc, comme appris à nos ateliers
d’écriture, avec amusement et surtout sincérité. « O tellement oui pour
une vie d’amour intense ma Colombine » ! Réponse attendue, Monsieur
le Président, si vous avez compris ma doléance : réécrire cette chanson et
le faire savoir. Et Pierrot nous fera-t-il savoir ce qui se passe dans le
troisième couplet ?
Martine
Madame la Présidente, je vous
écris une lettre que vous lirez sûrement, pour vous dire oui ! Tellement
oui ! oui pour une vie d’amour intense.
Amour et écriture
intensité !!!!
Amour et jubilation des
roulades et des roucoulades dans l’herbe
intensité !!!!
Amour pas comme un amusement mais
comme une libération
intensité !!!!
car nous, écrivaines et écrivains
en herbe
nous aimons la fraîcheur des
mots
nous aimons la spontanéité du
verbe
En herbe folle, en herbe
tendre, en herbe verte
nous essorons les
vocables du monde,
nous les essorons avec amour
avec amour nous les couchons
au dos de vieux bulletins de vote (transition écologique oblige)
Prête-moi ta plume pour
écrire un mot
Prête-moi ton mot pour écrire
mon amour, ma fougue, mon rêve
Avec fraîcheur nous faisons
fi des versos, des Marie Jo Sutter, des Marine, des Cheminade,
des Lasalle, des Poutou, des hurluberlus que vous connaissez
Avec jubilation nous nous
apprêtons à vous emporter dans la voltige légère de nos délires variés.
Sachez, Madame la présidente
qu’écrire c’est rêver
qu’écrire, c’est partager
qu’écrire, c’est vous dire et
vous dire encore et encore la joie que nous procure ces ateliers d’écriture
Écriture, culture, confiture
de mots
culture, culture,
culture !!!!
Odile
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