1er jeu :
chacun reçoit un tableau avec 10 questions ayant toutes un rapport avec le
patrimoine de l’UNESCO. On y répond en
faisant tourner les feuilles, comme le montre cet exemple.
Chacun
reçoit une colonne de réponses et un incipit tiré au sort parmi quatre albums
publiés au Père Castor, maison d’édition
récemment inscrite au patrimoine Mémoire du Monde de l'UNESCO
Il
reste à écrire en insérant, dans l'ordre, les 10 phrases-réponses (soulignées dans le texte)
Voilà ce qui est arrivé hier à Londres, en Angleterre, chez les
Smith. C’était l’heure du thé. Comme chaque après-midi, en bas
dans la cave, les murs en pierres protégeaient toutes les bouteilles pleines
de bulles, tandis qu’en haut, toute la famille dégustait un biscuit à la
crème et à la confiture de fruits rouges, délicatement trempé dans leurs tasses
fumantes. L’ainée visualisait dans sa
tête les petits poneys robustes qui courent dans les grandes plaines de
soleil et de vent, pensant à une vie future bien loin du smog quotidien. Le benjamin se demandait « c’est vers
où le chemin le plus direct pour le pôle nord ? » La mère quant à elle pensait qu’il fallait
qu’elle prévienne l’aubergiste pour qu’il garde la soupe au chaud. Enfin bref, tout le monde était perdu dans
ses pensées, dans un silence parfait.
Quand,
tout à coup, la porte vola en éclats et, sous les yeux de tous, un
magnifique panda décoré de pompons rouges, habit traditionnel du kung-fu
shaolin, fit son entrée. Comme une
valse qui vous entraîne dans une grande robe de bal, il enchaina la boxe du
tigre et du serpent avant de s’adresser à la maman qui tricotait à côté. Il leur conta avec beaucoup d’émotion la
Chine, le kung-fu, les temples, leur confiant même que là-bas il avait l’impression
d’être sur des échasses par-delà les nuages, qu’avec ses confrères ils
étaient comme des géants qui marchent à quatre pattes en silence, tels
des arbres ou des montagnes. Dans les
yeux de tous, on voyait la flamme de l’envie de découvertes et la soif
d’aventure briller, s’allumer ou simplement reprendre vigueur chez
certains. Mais c’est là que tout retomba
lorsque le panda déclara que ce chemin, il ne l’avait pas fait pour jouer les
guides touristiques mais qu’il était venu par un tour de téléportation pour
retrouver en Europe l’amour de sa vie… « qu’il était beau mon
pizzaiolo, pourquoi je n’aime pas les pizzas ? Quel regret ! »
Une
histoire qui lançait chacun dans une nouvelle aventure.
Aiyana
Un jour, la Vache Orange de monsieur Leblanc sauta par-dessus la
barrière. La voilà partie sur la
route. Un renard gris, qui passait par
là, lui dit : as-tu vu le tas de bouchons prêts à péter avec
le tas de bouteilles qu’un
riche poivrot a laissé prêt de ta barrière ? Car c’était du champagne ! La même couleur que les chevaux sauvages
qui galopent comme je l’imagine, mais je hurle de désespoir
qu’ils ne soient pas noirs. Moi, plutôt
gris, j’avance, je m’en remets à mes pieds et pas à Dieu et je chasse
les mulots dans l’herbe fraiche du matin. Enfin j’ai pu l’attraper, le pompon !
Il est gras ce mulot à collier, je vais me régaler ! Mais toi, la Vache Orange, peux-tu me dire comment
va ton maître, Monsieur Leblanc ?
Chante-t-il toujours ? Que
deviennent ses valses de Vienne ?
Est-il allé en WE avec sa petite
souris de la Chapelle qui sait tout sur ces Dames de Paris ! Je sais qu’il aime bien aller là-bas, ça lui donne
le vertige et la peur de l’éboulement ne le gagne pas. Ce qu’il craint le plus ce sont les fuites
explosives de Tchernobyl. Il a été
très marqué par cet accident, vieux de 20 ans maintenant. Ton Monsieur Leblanc il est sympa, dommage qu’il
ne soit pas plus jeune, ma voisine de la maison proche de mon terrier irait
bien avec lui, elle est seule et toujours habillées de blanc.
Cécile
Dans une petite maison, tout
près de la forêt, vivaient un vieux et une vieille. Un jour le vieux eu une
idée en voyant que les pierres en calcaires façonnées en voûte étaient
belles. Il partit avec son burin et
son marteau en direction de la carrière.
La neige tombait sur les magnifiques couronnes fleuries et
enrubannées, des danseuses russes, c’est ainsi que l’on nomme cette espèce
de jonquilles dans ce coin de la forêt.
« Je m’époumone silencieusement et ma joie de découverte de
l’inconnu est grande » pensa le vieux, « Allah ! Montre-moi la voie et fais apparaitre ce marbre blanc que je
cherche ! ». Arrivé à la
carrière, il se mit directement au travail.
Mais il était vieux, un sacré mal de dos et de fessier l’envahit
rapidement. Pour résister à la douleur,
il chanta à tue-tête « Ah ! Ça ira ça ira ! Les aristocrates
on les pendra ! »
Pourtant, il dû rapidement s’arrêter et reconnaitre que ramener une pierre
tombale pour lui et sa vieille n’était peut-être pas l’idée du siècle. Dépité, il s’assit sur un tronc fraichement
abattu. « Aïe ! Aïe !
Aïe ! l’aiguille me pique sans cesse ! » S’asseoir sur
un genévrier n’était pas non plus une idée lumineuse.
Le Vieux
reprit le chemin du retour pensant qu’une modeste sépulture en carton fera
l’affaire. « J’ai faim après la
grimpette, et je peux deviner le chant des feuilles qui soupirent et
celui du champignon en train de pousser ». N’y tenant plus, le Vieux se rua sur les
champignons fraichement sortis et il les croqua tout cru. Plus tard, lorsqu’il rejoint enfin la petite
maison dans la forêt, la Vieille s’afférait devant les fourneaux. Le Vieux s’affala sur un banc, la bave aux
lèvres, le teint verdâtre… les champignons sans doute ! « Ne pas avoir assez faim pour une
pizza, quel dommage ! » s’exclama la Vieille.
Françoise
C’est la famille Rataton : il y a monsieur Rataton, il y a
madame Rataton, il y a des
touristes japonais descendus du bus.
Un grand-père avec sa chapka crie « zoulou !!
zoulou !! Je suis heureux d’être avec vous ! » Monsieur Rataton crie sur un randonneur
qui jette son mégot dans les buissons.
Il se saisit à deux mains d’une balle en patchwork de tissus
multicolores et crie « Vienne la plus belle c’est toi, viens à moi ! » Il lança la balle au randonneur en évitant le
grand-père. Elle tape telles les
fusettes s’entrechoquant sur le coussin de la dentellière auvergnate. Le randonneur se sent plus près des
étoiles, physiquement et moralement. Les
hurlements des loups, et des touristes nippons, sont couverts par le
ricanement grinçant de Dracula Rataton qui tente par tous les moyens d’avoir
trente ans de moins. Vive les
touristes japonais !
Margot
Dans une petite maison, tout près de la forêt, vivaient un vieux
et une vieille. Un jour le vieux
s’écrie :
- Ma
vieille, il y a devant notre porte trois nains qui trient des
bouchons avec application, depuis un bon moment
- Oh, comme
ils sont mignons et appliqués. Jamais
je ne serai capable de faire la même chose ! Je vais aller à leur rencontre. Dis-moi mon vieux, où est passé mon voile
bleu ? Il fait frais et je
ne veux pas sortir tête nue à mon âge.
Arrivée
près des nains, la vieille s’assied sur un tronc d’arbre sec et, fascinée par
le travail des trois nains, écoute la nature pour qu’elle envahisse son
esprit tout entier même si,
soudain, un troupeau de chevaux trouble l’atmosphère. Ils galopent, se chamaillent, chacun
mordillant les oreilles du cheval de devant. Les trois nains stoppent net leur travail
assidu et fredonnent une chanson de Bobby Lapointe : « j’ai
fantaisie… », puis se taisent et reprennent leur travaille de tri de
bouchon. Alors, le silence imprègne
totalement la vieille dame. Elle
aperçoit son vieux à travers les arbres.
- Ma
vieille, lui dit-il, je suis essoufflé d’être venu jusque-là par
curiosité, mais j’avoue qu’une plénitude m’envahit à voir dans cet environnement
ces trois nains imperturbables. Restons
là un moment à les observer encore.
- Mon
vieux, on est si bien ! Mes
oreilles frémissent du craquement imperceptible des arbres majestueux et du
silence du vent dans les branches.
- Ma
vieille, j’aimerais pour toi savoir faire voler la pleine lune
de pâte jusqu’au ciel étoilé !!
Marie-Jo
Voilà ce qui est arrivé hier à Londres, en Angleterre, chez les
Smith. C’était l’heure du thé. Comme chaque après-midi ils
préparent leur thé dans une cuve d’inox bien sûr super high-tech !
Puis, on entend le sifflet de cette théière, peu commune, émettre une
plainte incessante qui ravit mon oreille.
Alors, je me mets à chanter des chants cosaques très fort. Pendant que certains, invités par Mr
et Mrs Smith, convoquent Dieu sur
leur chemin, moi je crie ton nom mon amour.
Du coup, sous l’émotion, des boutons rouges partout sur le corps me sortent. Vite, dans ma tête résonne « valse de
Vienne ». Puis, j’entends résonner les chants des
marins. Je comprends enfin la
beauté dans l’homme en union avec la nature, même les bucherons qui ne
connaissent pas l’UNESCO malgré qu’ils soient obligés d’abattre des arbres
pour que d’autres poussent. Au fait, mes
boutons ont disparu ! Et tant pis
si les bucherons n’utilisent pas de saucisses de Strasbourg pour leur
repas. Tant mieux car en Angleterre à
l’heure du thé, Mr et Mrs Smith n’apprécieraient sûrement pas cette charcuterie
à la place du pudding. Voilà ce qui est
arrivé hier à Londres.
Martine
C’est la famille Rataton : il y a monsieur Rataton, il y a
madame Rataton, il y a les petits Rataton qui ont ramassé des paniers de
bulles. Mais où ça ? Là, dans leur
maison au pied de cette cave de Champagne. Papa Rataton est très vigilant, il veille à
ce que les enfants ne se noient pas dans les bulles. Maman Rataton , elle, cuisine et les
danses russes lui viennent à l’esprit, les crêpes auront de drôles de
formes aujourd’hui. Hou, hou, où
sont-ils tous passés ? Qui ?
Les petits ! Papa, affolé, a
perdu de vue ses rejetons. Il appelle à
la rescousse Maman Rataton qui déjà téléphone au Bon Dieu en espérant tomber
sur sa messagerie. Elle sait bien, Maman Rataton, que Papa
Rataton est un inquiet, mais elle fait ce qu’il faut pour ne pas avoir
d’ennui. Sinon, après un grand stress, il
devient souvent accroc aux
paris sur les courses de coqs, et cela devient infernal. Et tranquillement, Maman Rataton reprend sa poêle à crêpe en fredonnant
une valse sans parole au rythme de la bouilloire qui chante sur le
poêle. Mademoiselle Rataton, celle
que l’on appelle Bella, a rassemblé frères et sœurs. « Elle est bien grande pour une fois,
même sans ses talons » se dit Monsieur Rataton. Tout surpris et heureux d’avoir retrouvé ses
petits, Monsieur Rataton n’a pas eu besoin de faire le chasseur sachant chasser sans son chien. Les enfants Rataton courent vers la
cuisine. « Ouah des crêpes !
Merci maman car les bulles de champagne qui ont éclaté nous ont grisés et on a
faim ! » Maman Rataton,
toujours dans sa valse muette leur chante « et oui, 1, 2, 3, je vous ai
faits cela, 1, 2, 3, car mon four est en panne ».
Odile
Un jour, la vache orange de monsieur Leblanc sauta par-dessus la
barrière. La voilà partie sur la route. Un renard gris, qui passait par là, lui
dit : «J’entends les bulles qui pétillent…les
entends-tu aussi ?»
La vache
orange lui répondit fort surprise :
- Les
cuivres résonnent à mes oreilles pendant que la neige s’insinue dans ma tête !
- Oula !
Oua ! Houlà ! Ouaou ! Voilà bien une réponse de vache, Monbouchou !
- Je ne
te raconte pas de sornettes : d’aussi longtemps que je me souvienne des
cloches résonnent autour de moi… même si je ne les entends pas réellement.
C’est comme si, continuellement, j’étais accompagnée en chanson avec
« Frère Jacques …»
- J’ai
bien peur que tu aies chopé une étrange maladie exotique, s’exclama le
renard gris !
- Ah, que
deviennent, que deux viennent, queue de vie haine, les vaches de Vienne…chantonnait la vache sans plus se
soucier de lui.
- C’est
incroyable, se dit le renard, c’est comme si une araignée avait tissé sa
toile autour de ses oreilles…»
Ils
avaient repris la route ensemble et avançaient à bon pas, celui des vaches qui
remontent aux estives, après un long hiver confiné… et le pauvre renard gris,
complètement essoufflé, tentait avec peine de maintenir l’allure et de
comprendre ce que la vache voulait lui faire découvrir. Elle lui parlait des
verts pâturages, de l’herbe tendre, des fleurs extraordinaires, des symphonies
pastorales aux sonnailles angéliques…ces lieux bénis où l’on peut même oser
imaginer rencontrer l’âme profonde de l’homme, perdue depuis si longtemps !...
Le
renard, complètement grisé, obnubilé par les fantasmes de la vache, suivait la
flamme orange qui lui ouvrait gaillardement la route et était porté par ses
espoirs.
Quand ils
entendirent derrière eux un bruit pétaradant qui se rapprochait à un rythme
syncopé que la vache connaissait bien.
C’était Mr Leblanc, au volant de sa vieille automobile jaune, qui
hurlait par la fenêtre ouverte : « Marguerite, ne pars pas ! Ne
me quitte pas, ne m’abandonne pas !...je ne peux pas survivre si je
n’ai plus de fromage sur ma pizza !!! »
Remke
Dans une petite maison, tout près de la forêt, vivaient un vieux
et une vieille. Un jour le vieux est sorti
de la masure, il a mis le chemin sous
ses pieds et il s’est aventuré loin dans
la forêt, aussi loin que ses pieds ont bien voulu le porter avant d’être trop
fatigué. Là, il s’est assis au pied d’un
chêne et il a levé la tête. A sa
stupeur, il a vu, à travers les branches des arbres, le ciel empli d’une
multitude de petites bulles transparentes qui volaient à qui mieux mieux. Alors, il a pensé à toutes ces bulles pas
encore nées, il a imaginé les millions de bulles confinées qui attendent le
signal pour leur ascension vers le ciel.
Il a fermé les yeux et il a entendu comme un bruissement d’eau très
délicat. C’était comme le son d’un
ruisseau minuscule qui coure au rythme des rivières sous-terraines qui se
cachent des hommes et charrient leurs mémoires.
Pendant
ce temps, dans la maison, la femme du vieux désespérait de le revoir un
jour. Voilà des heures qu’il était
parti, sans même une gourde ni une couverture.
La nuit tombait et la vieille avait la nostalgie. D’abord la nostalgie de son homme, puis
toutes les nostalgies du monde. Elle
s’est écriée : « Je voudrais revoir ma Normandie ». Elle en avait tellement envie ! Elle aurait même appelé Saint Christophe
afin qu’il la transporte sur son dos.
Elle aurait voulu partir loin mais ne savait quelle monture
choisir. Elle hésitait entre un coq
et un âne (« bourou » en catalan, pour les incultes). Alors, n’y tenant plus, elle a attrapé une
lanterne et a décidé de partir à pied dans la nuit noire. Et là, curieusement, ses peurs se sont
envolées et elle a commencé à yodler gaiement en sautillant sur le chemin. Le vieux, toujours sous son arbre, n’avait pas rouvert les yeux et ne s’était
même pas aperçu qu’il faisait nuit. Mais
du fond de ses ténèbres, il pouvait percevoir le son délicat d’une histoire
toute neuve en train de se tisser.
La
vieille, elle, marchait toujours, avec moins d’entrain depuis toutes ces
heures, mais vaillamment quand-même, lorsqu’elle atteint un escalier de pierres
gigantesques dont elle ne voyait pas le bout.
Elle a grimpé, elle était fatiguée, les marches étaient hautes et
nombreuses, c’était beau mais elle était vidée.
Le vieux
lui, sous son arbre, écoutait. Il
écoutait la vie qui sourd dans le moindre recoin de la forêt. Il écoutait les branches se balancer dans
le vent et s’entrechoquer de plus en plus fort.
Une drôle d’angoisse lui serrait la gorge.
La
vieille, elle, assise sur une marche de l’escalier gigantesque, reprenait son
souffle mais sa pensée était ailleurs. Elle se languissait de son enfance et
des spaghettis de la belle et du clochard. Est-ce que ces deux vieux
allaient réussir à retrouver les fils emmêlés de leurs vies qui les
ramèneraient l’un à l’autre ?
Sandrine
2ème
jeu : UNESCO, mais pas que…
Chacun
tire au sort 6 mots, commençant par une lettre de UNESCO (United Nations Educational Scientific and Cultural
Organization) et
nous recréons des sigles :
UNESCO : Ultime Nature Effarouchée pour la Sagesse et le Calcul de l’Omelette (Margot)
UNESCO : Unité des Noctambules
pour les Eclaboussures Superflues des Chevelures d’Ornement (Odile)
UNESCO : Urgences Nostalgiques
qui Enquiquinent les Sandalettes à Calculs Ondulatoires (Marie-Jo)
SOUNCE : des Sélections Ornementales
à l’Université par un Nettoyage Chevaleresque pour l’Egalité (Cécile)
ONUESC : Ondulations Négatives Utiles pour Enraciner Sandalettes et
Crevettes (Aiyana)
UCESON : Unique Cabinet pour les Effarouchées Satellisées autour de Naufrageurs
Opaques (Françoise)
UOSENC : Utile d’Opposer le Solitaire des Eclaboussures et Nettoyer
le Chagrin (Martine)
NUSEOC : Naufrage Urgent et Superflu pour Embrassage d’Omelette
aux Cacahuètes (Sandrine)
USCENO : Ultimatum des Solitaires
Chanteurs pour la Naissance Elastique des Odeurs (Remke)
Ensuite chacun réfléchi à son patrimoine personnel et
immatériel, son petit tic qui lui fait du bien.
On écrit une lettre pour le faire inscrire dans l’organisme de son
choix.
Une contrainte: doit apparaitre au moins 1 de
ces 5 critères (qui sont parmi les vrais critères
pour être inscrit à l'UNESCO)
Mesdames
et Messieurs du jury.
Siroter
du thé à longueur de journée devrait selon moi faire partie du patrimoine
immatériel de l’UCESON.
En
effet, l’Unique Cabinet pour les Effarouchées
Satellisées autour de Naufrageurs Opaques, doit, ou du moins devrait tenir
compte, qu’en tant qu’effarouchées chacune des membres de votre cabinet a un
gout particulièrement prononcé pour la solitude et donc forcément, de mon point
de vue, pour le thé. De plus, le thé et
ses nombreuses propriétés donnent à celle qui s’y tente une beauté naturelle
fatale, prenons pour exemple les dames de la haute société anglaise, leur teint
exquis et leur chevelure d’ornement !
Enfin, l’eau, élément puissant, rassemblerait dans votre cabinet des
naufrageurs d’eau salée et des amateurs d’eau théinisée !
En
espérant votre collaboration, cordialement.
Aiyana
Mesdames
et Messieurs du jury
Votre
association UNESCO, Urgences Nostalgiques
qui Enquiquinent les sandalettes à Calculs Ondulatoires, est proche de mes
sentiments et préoccupations et je souhaite que vous intégriez « me
lover » à votre patrimoine.
En
effet, « se lover » est d’une importance esthétique exceptionnelle
puisque pour prendre cette position tout en rond, les genoux repliés, la tête
rentrée, les bras enroulés à l’intérieur, il faut une gestuelle toute en
douceur à l’image du Qi Gong dans un processus ondulatoire.
A
travers ce témoignage de la vie, que beaucoup de personnes ont besoin de mettre
en œuvre pour réfléchir, se reposer, se ressourcer, se lover est un bien
essentiel. Pour les scientifiques à
travers le monde qui explorent le psychisme humain, c’est un exemple
représentatif des processus scientifiques en cours.
Merci
à vous de retenir « se lover ».
Cécile
Mesdames
et Messieurs du jury
Je
candidate afin d’inscrire le petit morceau de chocolat après le déjeuner au
Patrimoine du Naufrage Urgent et Superflu
pour Embrassage d’Omelette aux Cacahuètes.
En effet, si l’on considère qu’un estomac normalement utilisé peut
engloutir une omelette aux cacahuètes, il est tout à fait judicieux d’y
ajouter, en cerise sur le gâteau, un petit morceau de chocolat.
Avec
une bouche déjà pleine d’œufs et d’arachides, ce n’est pas une petite odeur de
cacao qui nous empêchera d’embrasser le monde entier !! Ce sera là un exemple représentatif d’un
processus scientifique en cours, la digestion ou la non-digestion. Dans ce second cas, on pourra alors parler de
naufrage. Voilà pourquoi, Mesdames,
Messieurs, il est urgent d’embrasser qui vous voulez, tant qu’il est encore
temps !
Françoise
Mesdames
et Messieurs du jury
Je
vous sollicite pour inscrire les boulets sauce lapin, accompagnés de frites et
de bière brune, à l’UNESCO, l’Ultime
Nature Effarouchée pour la Sagesse et le Calcul de l’Omelette.
Il
est évident que si vous savez calculer les quantités pour une omelette avec
sagesse, vous saurez reconnaitre aux frites et aux boulets leur beauté
naturelle. Le boulet, en plus d’être
d’une importance esthétique exceptionnelle, est bon et peut être accompagné
d'omelette si vous faites un régime hyper-protéiné. La frite, de par sa forme ergonomique, est un
exemple représentatif d’un processus scientifique en cours. Et le fait d’accompagner le tout d’une bière
brune est un ultime témoignage de la vie.
Le
boulet sauce lapin, en plus d’être une spécialité liégeoise, est un chef
d’œuvre du génie créateur et culinaire humain, au même titre que l’omelette
savamment calculée !
Margot
Mesdames
et Messieurs du jury
Je
viens, par ce courrier, vous demander instamment d’inscrire le patrimoine
suivant : lire une demi-heure le matin en buvant son café, au Patrimoine mondial
de l’Unité des Noctambules pour les
Eclaboussures Superflues des Chevelures d’Ornement.
En
effet, dès le lever, juste après la douche et le shampoing qui permettent aux
noctambules d’appréhender la journée de travail, les cheveux détrempés ont besoin
de sécher tranquillement pour ne pas faire d’éclaboussures sur les documents
officiels au bureau, ceci étant tout bonnement un processus scientifique et
physique réel !
Je
propose d’instaurer, comme un témoignage de la vie, une demi-heure de lecture
pertinente le matin en buvant le café.
Ainsi, cheveux secs, perruque ou pas, la sérénité et la propreté
entreraient en bureaucrate chaque matin.
Marie-Jo
Mesdames
et Messieurs du jury de l’UNESCO
Je
vous prie de prendre en considération ma demande d’inscription à votre Urgences Nostalgiques qui Enquiquinent les
Sandalettes à calculs Ondulatoires, car c’est d’une importance esthétique
exceptionnelle pour moi, un chef d’œuvre du génie créateur humain : les
tricoteuses.
Et
bien-sûr d’une beauté naturelle et un témoignage de ma vie : mettre des
chaussettes chaudes ! Ainsi, les
sandalettes n’auront plus de problème ondulatoire, elles seront d’une
esthétique exceptionnelle et le processus en cours du réchauffement de mes
pieds sera enclenché.
Martine
Mesdames
et Messieurs membres du jury de l’UNESCO, Unité
des Noctambules pour les Eclaboussures Superflues des Chevelures d’Ornement.
Je
viens soumettre à votre jugement mon petit patrimoine immatériel, à savoir
« défaire mon chignon dès que le soir arrive ».
Je
sais que vous serez sensibles à l’importance que représente la libération des
cellules de kératine, processus scientifique étudié par tous les chercheurs
capillaires de votre association. Je
sais aussi que, même si ma chevelure grisonnante n’a pas un éclat particulier,
vous serez sensibles aux éclaboussures de gris et de blanc qui s’entremêlent et
au souci de la beauté naturelle. Je
pense aussi, qu’en développant pour tous ce geste nocturne, vous contribuerez à
ce témoignage de vie chef d’œuvre créateur du genre humain friand d’ornements
superflus.
En
espérant que vous serez attentifs à ma demande.
Odile
Mesdames,
Messieurs les membres du Jury de l’U.C.E.S.O.N.
J’ai
l’honneur de vous adresser par la présente la candidature des breuvages
réconfortants infusés.
En
effet, je souhaite vivement que cet élixir aux multiples déclinaisons soit
reconnu officiellement par l’Unique
Cabinet pour les Effarouchées Satellisées autour des naufragés Opaques.
Thés,
tisanes et infusions trouvent écho au niveau de l’ensemble des peuplades qui
vivent et ont vécu sur tous les continents du globe, et ceci avant même
l’invention du feu !
C’est
donc incontestablement un témoignage de la vie et du lien entre les petites
gens de notre planète, en particulier entre les femmes du monde entier, mis à
part évidemment des “femmes du monde” qui lui préfèrent champagnes et liqueurs
et sont bien loin des Effarouchées que l’on veut mettre en avant dans mon
contexte !
Boisson
chaude se déguste en solitaire mais invite aussi au partage et à la
rencontre ; elle est si diversifiée qu’elle peut même prétendre à être reconnue en tant que chef d’œuvre du
génie créateur humain et de son adaptabilité aux territoires qu’ils occupent…
L’étendue
de ses bienfaits, face aux Naufrages Opaques provoqués par la diversité tout
aussi importante des “eaux de feu”, argumentera largement son adoption par
votre honorable assemblée.
Remke
Mesdames
et Messieurs du jury.
Je
viens par la présente solliciter votre attention quant à ma candidature en vue
d’intégrer votre structure, l’UNESCO, Unité
des Noctambules pour les Eclaboussures Superflues des Chevelures d’Ornement.
En
effet, je souhaiterais vivement apporter ma goutte d’eau à votre moulin car la
structure qui est la vôtre me semble véritablement répondre à un réel chef
d’œuvre du génie créateur humain.
Il
me semble que le patrimoine que j’ai à vous soumettre pourrait en effet être
adopté au rang de patrimoine universellement reconnu car il me semble d’une
importance esthétique exceptionnelle.
Je
souhaiterais donc vous proposer le calage des mains sur les hanches, accompagné
d’un léger déhanchement bien significatif avant la prise de parole décisive
(voir vidéo en pièce jointe).
Ayant
pris conscience, par vos différentes actions, de l’importance de l’Esthétique
et du facteur élégance à vos yeux, je me permets de vous soumettre à ce jour
une attitude simple mais d’une beauté naturelle exceptionnelle. Je tiens également à vous préciser que je
suis bien plus efficace dans mes actions en période nocturne que diurne et me
sens ainsi d’autant plus proche de votre société de noctambules.
Je
vous remercie par avance de l’intérêt que vous porterez à cette demande.
Dans
l’attente d’une réponse -que j’espère positive- de votre part, je vous prie de
bien vouloir agréer, Mesdames, Messieurs, mes sincères salutations déhanchées
et esthétiques.
Sandrine
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