le 19 février 2018: le patrimoine mondial de l'UNESCO




1er jeu : chacun reçoit un tableau avec 10 questions ayant toutes un rapport avec le patrimoine de l’UNESCO.  On y répond en faisant tourner les feuilles, comme le montre cet exemple.
 
Chacun reçoit une colonne de réponses et un incipit tiré au sort parmi quatre albums publiés au Père Castor, maison d’édition récemment inscrite au patrimoine Mémoire du Monde de l'UNESCO

Il reste à écrire en insérant, dans l'ordre,  les 10 phrases-réponses (soulignées dans le texte)



Voilà ce qui est arrivé hier à Londres, en Angleterre, chez les Smith.  C’était l’heure du thé.  Comme chaque après-midi, en bas dans la cave, les murs en pierres protégeaient toutes les bouteilles pleines de bulles, tandis qu’en haut, toute la famille dégustait un biscuit à la crème et à la confiture de fruits rouges, délicatement trempé dans leurs tasses fumantes.  L’ainée visualisait dans sa tête les petits poneys robustes qui courent dans les grandes plaines de soleil et de vent, pensant à une vie future bien loin du smog quotidien.  Le benjamin se demandait « c’est vers où le chemin le plus direct pour le pôle nord ? »  La mère quant à elle pensait qu’il fallait qu’elle prévienne l’aubergiste pour qu’il garde la soupe au chaud.  Enfin bref, tout le monde était perdu dans ses pensées, dans un silence parfait.

Quand, tout à coup, la porte vola en éclats et, sous les yeux de tous, un magnifique panda décoré de pompons rouges, habit traditionnel du kung-fu shaolin, fit son entrée.  Comme une valse qui vous entraîne dans une grande robe de bal, il enchaina la boxe du tigre et du serpent avant de s’adresser à la maman qui tricotait à côté.  Il leur conta avec beaucoup d’émotion la Chine, le kung-fu, les temples, leur confiant même que là-bas il avait l’impression d’être sur des échasses par-delà les nuages, qu’avec ses confrères ils étaient comme des géants qui marchent à quatre pattes en silence, tels des arbres ou des montagnes.  Dans les yeux de tous, on voyait la flamme de l’envie de découvertes et la soif d’aventure briller, s’allumer ou simplement reprendre vigueur chez certains.  Mais c’est là que tout retomba lorsque le panda déclara que ce chemin, il ne l’avait pas fait pour jouer les guides touristiques mais qu’il était venu par un tour de téléportation pour retrouver en Europe l’amour de sa vie… « qu’il était beau mon pizzaiolo, pourquoi je n’aime pas les pizzas ?  Quel regret ! »

Une histoire qui lançait chacun dans une nouvelle aventure.
     Aiyana


Un jour, la Vache Orange de monsieur Leblanc sauta par-dessus la barrière.  La voilà partie sur la route.  Un renard gris, qui passait par là, lui dit : as-tu vu le tas de bouchons prêts à péter avec le tas de bouteilles qu’un riche poivrot a laissé prêt de ta barrière ?  Car c’était du champagne !  La même couleur que les chevaux sauvages qui galopent comme je l’imagine, mais je hurle de désespoir qu’ils ne soient pas noirs.  Moi, plutôt gris, j’avance, je m’en remets à mes pieds et pas à Dieu et je chasse les mulots dans l’herbe fraiche du matin.  Enfin j’ai pu l’attraper, le pompon !  Il est gras ce mulot à collier, je vais me régaler !  Mais toi, la Vache Orange, peux-tu me dire comment va ton maître, Monsieur Leblanc ?  Chante-t-il toujours ?  Que deviennent ses valses de Vienne ?  Est-il allé en WE avec sa petite souris de la Chapelle qui sait tout sur ces Dames de Paris !  Je sais qu’il aime bien aller là-bas, ça lui donne le vertige et la peur de l’éboulement ne le gagne pas.  Ce qu’il craint le plus ce sont les fuites explosives de Tchernobyl.  Il a été très marqué par cet accident, vieux de 20 ans maintenant.  Ton Monsieur Leblanc il est sympa, dommage qu’il ne soit pas plus jeune, ma voisine de la maison proche de mon terrier irait bien avec lui, elle est seule et toujours habillées de blanc.

     Cécile


Dans une petite maison, tout près de la forêt, vivaient un vieux et une vieille.  Un jour le vieux eu une idée en voyant que les pierres en calcaires façonnées en voûte étaient belles.  Il partit avec son burin et son marteau en direction de la carrière.  La neige tombait sur les magnifiques couronnes fleuries et enrubannées, des danseuses russes, c’est ainsi que l’on nomme cette espèce de jonquilles dans ce coin de la forêt.  « Je m’époumone silencieusement et ma joie de découverte de l’inconnu est grande » pensa le vieux, « Allah ! Montre-moi la voie et fais apparaitre ce marbre blanc que je cherche ! ».  Arrivé à la carrière, il se mit directement au travail.  Mais il était vieux, un sacré mal de dos et de fessier l’envahit rapidement.  Pour résister à la douleur, il chanta à tue-tête « Ah ! Ça ira ça ira ! Les aristocrates on les pendra ! » Pourtant, il dû rapidement s’arrêter et reconnaitre que ramener une pierre tombale pour lui et sa vieille n’était peut-être pas l’idée du siècle.  Dépité, il s’assit sur un tronc fraichement abattu.  « Aïe ! Aïe ! Aïe ! l’aiguille me pique sans cesse ! »  S’asseoir sur un genévrier n’était pas non plus une idée lumineuse.

Le Vieux reprit le chemin du retour pensant qu’une modeste sépulture en carton fera l’affaire.  « J’ai faim après la grimpette, et je peux deviner le chant des feuilles qui soupirent et celui du champignon en train de pousser ».  N’y tenant plus, le Vieux se rua sur les champignons fraichement sortis et il les croqua tout cru.  Plus tard, lorsqu’il rejoint enfin la petite maison dans la forêt, la Vieille s’afférait devant les fourneaux.  Le Vieux s’affala sur un banc, la bave aux lèvres, le teint verdâtre… les champignons sans doute !  « Ne pas avoir assez faim pour une pizza, quel dommage ! » s’exclama la Vieille.
     Françoise

C’est la famille Rataton : il y a monsieur Rataton, il y a madame Rataton, il y a des touristes japonais descendus du bus.  Un grand-père avec sa chapka crie « zoulou !! zoulou !! Je suis heureux d’être avec vous ! »  Monsieur Rataton crie sur un randonneur qui jette son mégot dans les buissons.  Il se saisit à deux mains d’une balle en patchwork de tissus multicolores et crie « Vienne la plus belle c’est toi, viens à moi ! »  Il lança la balle au randonneur en évitant le grand-père.  Elle tape telles les fusettes s’entrechoquant sur le coussin de la dentellière auvergnate.  Le randonneur se sent plus près des étoiles, physiquement et moralement.  Les hurlements des loups, et des touristes nippons, sont couverts par le ricanement grinçant de Dracula Rataton qui tente par tous les moyens d’avoir trente ans de moins.  Vive les touristes japonais !

     Margot


Dans une petite maison, tout près de la forêt, vivaient un vieux et une vieille.  Un jour le vieux s’écrie :
-      Ma vieille, il y a devant notre porte trois nains qui trient des bouchons avec application, depuis un bon moment

-      Oh, comme ils sont mignons et appliqués.  Jamais je ne serai capable de faire la même chose !  Je vais aller à leur rencontre.  Dis-moi mon vieux, où est passé mon voile bleu ? Il fait frais et je ne veux pas sortir tête nue à mon âge.

Arrivée près des nains, la vieille s’assied sur un tronc d’arbre sec et, fascinée par le travail des trois nains, écoute la nature pour qu’elle envahisse son esprit tout entier même si, soudain, un troupeau de chevaux trouble l’atmosphère.  Ils galopent, se chamaillent, chacun mordillant les oreilles du cheval de devant.  Les trois nains stoppent net leur travail assidu et fredonnent une chanson de Bobby Lapointe : « j’ai fantaisie… », puis se taisent et reprennent leur travaille de tri de bouchon.  Alors, le silence imprègne totalement la vieille dame.  Elle aperçoit son vieux à travers les arbres. 

-      Ma vieille, lui dit-il, je suis essoufflé d’être venu jusque-là par curiosité, mais j’avoue qu’une plénitude m’envahit à voir dans cet environnement ces trois nains imperturbables.  Restons là un moment à les observer encore.

-      Mon vieux, on est si bien !  Mes oreilles frémissent du craquement imperceptible des arbres majestueux et du silence du vent dans les branches.

-      Ma vieille, j’aimerais pour toi savoir faire voler la pleine lune de pâte jusqu’au ciel étoilé !!
     Marie-Jo

Voilà ce qui est arrivé hier à Londres, en Angleterre, chez les Smith.  C’était l’heure du thé.  Comme chaque après-midi ils préparent leur thé dans une cuve d’inox bien sûr super high-tech !  Puis, on entend le sifflet de cette théière, peu commune, émettre une plainte incessante qui ravit mon oreille.  Alors, je me mets à chanter des chants cosaques très fort.  Pendant que certains, invités par Mr et Mrs Smith, convoquent Dieu sur leur chemin, moi je crie ton nom mon amour.  Du coup, sous l’émotion, des boutons rouges partout sur le corps me sortent.  Vite, dans ma tête résonne « valse de Vienne ».  Puis, j’entends résonner les chants des marins.  Je comprends enfin la beauté dans l’homme en union avec la nature, même les bucherons qui ne connaissent pas l’UNESCO malgré qu’ils soient obligés d’abattre des arbres pour que d’autres poussent.  Au fait, mes boutons ont disparu !  Et tant pis si les bucherons n’utilisent pas de saucisses de Strasbourg pour leur repas.  Tant mieux car en Angleterre à l’heure du thé, Mr et Mrs Smith n’apprécieraient sûrement pas cette charcuterie à la place du pudding.  Voilà ce qui est arrivé hier à Londres.
     Martine 

C’est la famille Rataton : il y a monsieur Rataton, il y a madame Rataton, il y a les petits Rataton qui ont ramassé des paniers de bulles.  Mais où ça ? Là, dans leur maison au pied de cette cave de Champagne.  Papa Rataton est très vigilant, il veille à ce que les enfants ne se noient pas dans les bulles.  Maman Rataton , elle, cuisine et les danses russes lui viennent à l’esprit, les crêpes auront de drôles de formes aujourd’hui.  Hou, hou, où sont-ils tous passés ? Qui ?  Les petits !  Papa, affolé, a perdu de vue ses rejetons.  Il appelle à la rescousse Maman Rataton qui déjà téléphone au Bon Dieu en espérant tomber sur sa messagerie.  Elle sait bien, Maman Rataton, que Papa Rataton est un inquiet, mais elle fait ce qu’il faut pour ne pas avoir d’ennui.  Sinon, après un grand stress, il devient souvent accroc aux paris sur les courses de coqs, et cela devient infernal.  Et tranquillement,  Maman Rataton reprend sa poêle à crêpe en fredonnant une valse sans parole au rythme de la bouilloire qui chante sur le poêle.  Mademoiselle Rataton, celle que l’on appelle Bella, a rassemblé frères et sœurs.  « Elle est bien grande pour une fois, même sans ses talons » se dit Monsieur Rataton.  Tout surpris et heureux d’avoir retrouvé ses petits, Monsieur Rataton n’a pas eu besoin de faire le chasseur sachant chasser sans son chien.  Les enfants Rataton courent vers la cuisine.  « Ouah des crêpes ! Merci maman car les bulles de champagne qui ont éclaté nous ont grisés et on a faim ! »  Maman Rataton, toujours dans sa valse muette leur chante « et oui, 1, 2, 3, je vous ai faits cela, 1, 2, 3, car mon four est en panne ».

     Odile


Un jour, la vache orange de monsieur Leblanc sauta par-dessus la barrière. La voilà partie sur la route. Un renard gris, qui passait par là, lui dit : «J’entends les bulles qui pétillent…les entends-tu aussi ?»

La vache orange lui répondit fort surprise :

- Les cuivres résonnent à mes oreilles pendant que la neige s’insinue dans ma tête !

- Oula ! Oua ! Houlà ! Ouaou ! Voilà bien une réponse de vache, Monbouchou !

- Je ne te raconte pas de sornettes : d’aussi longtemps que je me souvienne des cloches résonnent autour de moi… même si je ne les entends pas réellement. C’est comme si, continuellement, j’étais accompagnée en chanson avec « Frère Jacques …»

- J’ai bien peur que tu aies chopé une étrange maladie exotique, s’exclama le renard gris !

- Ah, que deviennent, que deux viennent, queue de vie haine, les vaches de Viennechantonnait la vache sans plus se soucier de lui.

- C’est incroyable, se dit le renard, c’est comme si une araignée avait tissé sa toile autour de ses oreilles…»

Ils avaient repris la route ensemble et avançaient à bon pas, celui des vaches qui remontent aux estives, après un long hiver confiné… et le pauvre renard gris, complètement essoufflé, tentait avec peine de maintenir l’allure et de comprendre ce que la vache voulait lui faire découvrir. Elle lui parlait des verts pâturages, de l’herbe tendre, des fleurs extraordinaires, des symphonies pastorales aux sonnailles angéliques…ces lieux bénis où l’on peut même oser imaginer rencontrer l’âme profonde de l’homme, perdue depuis si longtemps !...

Le renard, complètement grisé, obnubilé par les fantasmes de la vache, suivait la flamme orange qui lui ouvrait gaillardement la route et était porté par ses espoirs.

Quand ils entendirent derrière eux un bruit pétaradant qui se rapprochait à un rythme syncopé que la vache connaissait bien.  C’était Mr Leblanc, au volant de sa vieille automobile jaune, qui hurlait par la fenêtre ouverte : «  Marguerite, ne pars pas ! Ne me quitte pas, ne m’abandonne pas !...je ne peux pas survivre si je n’ai plus de fromage sur ma pizza !!! »
     Remke

Dans une petite maison, tout près de la forêt, vivaient un vieux et une vieille.  Un jour le vieux est sorti de la masure,  il a mis le chemin sous ses pieds et il s’est aventuré  loin dans la forêt, aussi loin que ses pieds ont bien voulu le porter avant d’être trop fatigué.  Là, il s’est assis au pied d’un chêne et il a levé la tête.  A sa stupeur, il a vu, à travers les branches des arbres, le ciel empli d’une multitude de petites bulles transparentes qui volaient à qui mieux mieux.  Alors, il a pensé à toutes ces bulles pas encore nées, il a imaginé les millions de bulles confinées qui attendent le signal pour leur ascension vers le ciel.  Il a fermé les yeux et il a entendu comme un bruissement d’eau très délicat.  C’était comme le son d’un ruisseau minuscule qui coure au rythme des rivières sous-terraines qui se cachent des hommes et charrient leurs mémoires.

Pendant ce temps, dans la maison, la femme du vieux désespérait de le revoir un jour.  Voilà des heures qu’il était parti, sans même une gourde ni une couverture.  La nuit tombait et la vieille avait la nostalgie.  D’abord la nostalgie de son homme, puis toutes les nostalgies du monde.  Elle s’est écriée : « Je voudrais revoir ma Normandie ».  Elle en avait tellement envie !  Elle aurait même appelé Saint Christophe afin qu’il la transporte sur son dos.  Elle aurait voulu partir loin mais ne savait quelle monture choisir.  Elle hésitait entre un coq et un âne (« bourou » en catalan, pour les incultes).  Alors, n’y tenant plus, elle a attrapé une lanterne et a décidé de partir à pied dans la nuit noire.  Et là, curieusement, ses peurs se sont envolées et elle a commencé à yodler gaiement en sautillant sur le chemin.  Le vieux, toujours sous son arbre,  n’avait pas rouvert les yeux et ne s’était même pas aperçu qu’il faisait nuit.  Mais du fond de ses ténèbres, il pouvait percevoir le son délicat d’une histoire toute neuve en train de se tisser. 

La vieille, elle, marchait toujours, avec moins d’entrain depuis toutes ces heures, mais vaillamment quand-même, lorsqu’elle atteint un escalier de pierres gigantesques dont elle ne voyait pas le bout.  Elle a grimpé, elle était fatiguée, les marches étaient hautes et nombreuses, c’était beau mais elle était vidée. 

Le vieux lui, sous son arbre, écoutait.  Il écoutait la vie qui sourd dans le moindre recoin de la forêt.  Il écoutait les branches se balancer dans le vent et s’entrechoquer de plus en plus fort.  Une drôle d’angoisse lui serrait la gorge.

La vieille, elle, assise sur une marche de l’escalier gigantesque, reprenait son souffle mais sa pensée était ailleurs.  Elle se languissait de son enfance et des spaghettis de la belle et du clochard.  Est-ce que ces deux vieux allaient réussir à retrouver les fils emmêlés de leurs vies qui les ramèneraient l’un à l’autre ?
     Sandrine 
 


2ème jeu : UNESCO, mais pas que…
Chacun tire au sort 6 mots, commençant par une lettre de UNESCO (United Nations Educational Scientific and Cultural Organization) et nous recréons des sigles :

  
UNESCO : Ultime Nature Effarouchée pour la Sagesse et le Calcul de l’Omelette     (Margot)

UNESCO : Unité des Noctambules pour les Eclaboussures Superflues des Chevelures d’Ornement     (Odile)

UNESCO : Urgences Nostalgiques qui Enquiquinent les Sandalettes à Calculs Ondulatoires     (Marie-Jo)


SOUNCE : des Sélections Ornementales à l’Université par un Nettoyage Chevaleresque pour l’Egalité     (Cécile)

ONUESC : Ondulations Négatives Utiles pour Enraciner Sandalettes et Crevettes     (Aiyana)

UCESON : Unique Cabinet pour les Effarouchées Satellisées autour de Naufrageurs Opaques     (Françoise)

UOSENC : Utile d’Opposer le Solitaire des Eclaboussures et Nettoyer le Chagrin     (Martine)

NUSEOC : Naufrage Urgent et Superflu pour Embrassage d’Omelette aux Cacahuètes     (Sandrine)

USCENO : Ultimatum des Solitaires Chanteurs pour la Naissance Elastique des Odeurs     (Remke)



Ensuite chacun réfléchi à son patrimoine personnel et immatériel, son petit tic qui lui fait du bien.  On écrit une lettre pour le faire inscrire dans l’organisme de son choix.


Une contrainte: doit apparaitre au moins 1 de ces 5 critères (qui sont parmi les vrais critères pour être inscrit à l'UNESCO)

Mesdames et Messieurs du jury.

Siroter du thé à longueur de journée devrait selon moi faire partie du patrimoine immatériel de l’UCESON.

En effet, l’Unique Cabinet pour les Effarouchées Satellisées autour de Naufrageurs Opaques, doit, ou du moins devrait tenir compte, qu’en tant qu’effarouchées chacune des membres de votre cabinet a un gout particulièrement prononcé pour la solitude et donc forcément, de mon point de vue, pour le thé.  De plus, le thé et ses nombreuses propriétés donnent à celle qui s’y tente une beauté naturelle fatale, prenons pour exemple les dames de la haute société anglaise, leur teint exquis et leur chevelure d’ornement !  Enfin, l’eau, élément puissant, rassemblerait dans votre cabinet des naufrageurs d’eau salée et des amateurs d’eau théinisée ! 

En espérant votre collaboration, cordialement.

     Aiyana


Mesdames et Messieurs du jury

Votre association UNESCO, Urgences Nostalgiques qui Enquiquinent les sandalettes à Calculs Ondulatoires, est proche de mes sentiments et préoccupations et je souhaite que vous intégriez « me lover » à votre patrimoine.

En effet, « se lover » est d’une importance esthétique exceptionnelle puisque pour prendre cette position tout en rond, les genoux repliés, la tête rentrée, les bras enroulés à l’intérieur, il faut une gestuelle toute en douceur à l’image du Qi Gong dans un processus ondulatoire.

A travers ce témoignage de la vie, que beaucoup de personnes ont besoin de mettre en œuvre pour réfléchir, se reposer, se ressourcer, se lover est un bien essentiel.  Pour les scientifiques à travers le monde qui explorent le psychisme humain, c’est un exemple représentatif des processus scientifiques en cours.

Merci à vous de retenir « se lover ».
     Cécile

Mesdames et Messieurs du jury

Je candidate afin d’inscrire le petit morceau de chocolat après le déjeuner au Patrimoine du Naufrage Urgent et Superflu pour Embrassage d’Omelette aux Cacahuètes.  En effet, si l’on considère qu’un estomac normalement utilisé peut engloutir une omelette aux cacahuètes, il est tout à fait judicieux d’y ajouter, en cerise sur le gâteau, un petit morceau de chocolat. 

Avec une bouche déjà pleine d’œufs et d’arachides, ce n’est pas une petite odeur de cacao qui nous empêchera d’embrasser le monde entier !!  Ce sera là un exemple représentatif d’un processus scientifique en cours, la digestion ou la non-digestion.  Dans ce second cas, on pourra alors parler de naufrage.   Voilà pourquoi, Mesdames, Messieurs, il est urgent d’embrasser qui vous voulez, tant qu’il est encore temps !

     Françoise



Mesdames et Messieurs du jury

Je vous sollicite pour inscrire les boulets sauce lapin, accompagnés de frites et de bière brune, à l’UNESCO, l’Ultime Nature Effarouchée pour la Sagesse et le Calcul de l’Omelette.

Il est évident que si vous savez calculer les quantités pour une omelette avec sagesse, vous saurez reconnaitre aux frites et aux boulets leur beauté naturelle.  Le boulet, en plus d’être d’une importance esthétique exceptionnelle, est bon et peut être accompagné d'omelette si vous faites un régime hyper-protéiné.  La frite, de par sa forme ergonomique, est un exemple représentatif d’un processus scientifique en cours.  Et le fait d’accompagner le tout d’une bière brune est un ultime témoignage de la vie.

Le boulet sauce lapin, en plus d’être une spécialité liégeoise, est un chef d’œuvre du génie créateur et culinaire humain, au même titre que l’omelette savamment calculée !
     Margot


Mesdames et Messieurs du jury

Je viens, par ce courrier, vous demander instamment d’inscrire le patrimoine suivant : lire une demi-heure le matin en buvant son café, au Patrimoine mondial de l’Unité des Noctambules pour les Eclaboussures Superflues des Chevelures d’Ornement.

En effet, dès le lever, juste après la douche et le shampoing qui permettent aux noctambules d’appréhender la journée de travail, les cheveux détrempés ont besoin de sécher tranquillement pour ne pas faire d’éclaboussures sur les documents officiels au bureau, ceci étant tout bonnement un processus scientifique et physique réel !

Je propose d’instaurer, comme un témoignage de la vie, une demi-heure de lecture pertinente le matin en buvant le café.  Ainsi, cheveux secs, perruque ou pas, la sérénité et la propreté entreraient en bureaucrate chaque matin.
     Marie-Jo

Mesdames et Messieurs du jury de l’UNESCO

Je vous prie de prendre en considération ma demande d’inscription à votre Urgences Nostalgiques qui Enquiquinent les Sandalettes à calculs Ondulatoires, car c’est d’une importance esthétique exceptionnelle pour moi, un chef d’œuvre du génie créateur humain : les tricoteuses.

Et bien-sûr d’une beauté naturelle et un témoignage de ma vie : mettre des chaussettes chaudes !  Ainsi, les sandalettes n’auront plus de problème ondulatoire, elles seront d’une esthétique exceptionnelle et le processus en cours du réchauffement de mes pieds sera enclenché.
     Martine

Mesdames et Messieurs membres du jury de l’UNESCO, Unité des Noctambules pour les Eclaboussures Superflues des Chevelures d’Ornement.

Je viens soumettre à votre jugement mon petit patrimoine immatériel, à savoir « défaire mon chignon dès que le soir arrive ».

Je sais que vous serez sensibles à l’importance que représente la libération des cellules de kératine, processus scientifique étudié par tous les chercheurs capillaires de votre association.  Je sais aussi que, même si ma chevelure grisonnante n’a pas un éclat particulier, vous serez sensibles aux éclaboussures de gris et de blanc qui s’entremêlent et au souci de la beauté naturelle.  Je pense aussi, qu’en développant pour tous ce geste nocturne, vous contribuerez à ce témoignage de vie chef d’œuvre créateur du genre humain friand d’ornements superflus.

En espérant que vous serez attentifs à ma demande.
     Odile

Mesdames, Messieurs les membres du Jury de l’U.C.E.S.O.N.

J’ai l’honneur de vous adresser par la présente la candidature des breuvages réconfortants infusés.

En effet, je souhaite vivement que cet élixir aux multiples déclinaisons soit reconnu officiellement par l’Unique Cabinet pour les Effarouchées Satellisées autour des naufragés Opaques.

Thés, tisanes et infusions trouvent écho au niveau de l’ensemble des peuplades qui vivent et ont vécu sur tous les continents du globe, et ceci avant même l’invention du feu !

C’est donc incontestablement un témoignage de la vie et du lien entre les petites gens de notre planète, en particulier entre les femmes du monde entier, mis à part évidemment des “femmes du monde” qui lui préfèrent champagnes et liqueurs et sont bien loin des Effarouchées que l’on veut mettre en avant dans mon contexte !

Boisson chaude se déguste en solitaire mais invite aussi au partage et à la rencontre ; elle est si diversifiée qu’elle peut même prétendre  à être reconnue en tant que chef d’œuvre du génie créateur humain et de son adaptabilité aux territoires qu’ils occupent…

L’étendue de ses bienfaits, face aux Naufrages Opaques provoqués par la diversité tout aussi importante des “eaux de feu”, argumentera largement son adoption par votre honorable assemblée.

     Remke


Mesdames et Messieurs du jury.

Je viens par la présente solliciter votre attention quant à ma candidature en vue d’intégrer votre structure, l’UNESCO, Unité des Noctambules pour les Eclaboussures Superflues des Chevelures d’Ornement.

En effet, je souhaiterais vivement apporter ma goutte d’eau à votre moulin car la structure qui est la vôtre me semble véritablement répondre à un réel chef d’œuvre du génie créateur humain.

Il me semble que le patrimoine que j’ai à vous soumettre pourrait en effet être adopté au rang de patrimoine universellement reconnu car il me semble d’une importance esthétique exceptionnelle.

Je souhaiterais donc vous proposer le calage des mains sur les hanches, accompagné d’un léger déhanchement bien significatif avant la prise de parole décisive (voir vidéo en pièce jointe).

Ayant pris conscience, par vos différentes actions, de l’importance de l’Esthétique et du facteur élégance à vos yeux, je me permets de vous soumettre à ce jour une attitude simple mais d’une beauté naturelle exceptionnelle.  Je tiens également à vous préciser que je suis bien plus efficace dans mes actions en période nocturne que diurne et me sens ainsi d’autant plus proche de votre société de noctambules.

Je vous remercie par avance de l’intérêt que vous porterez à cette demande.

Dans l’attente d’une réponse -que j’espère positive- de votre part, je vous prie de bien vouloir agréer, Mesdames, Messieurs, mes sincères salutations déhanchées et esthétiques.
     Sandrine

 
 






 

 

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