le 3 octobre 2025: l'Intelligence Artificielle

 

Différents petits jeux d’écriture sont proposés pour se plonger dans le bain de l’IA et pour permettre la collecte de mots et de phrases qui entreront dans le texte long :

Des antonymes d’« intelligence » et d’« artificiel » sont proposés. À chacun d’inventer des combinaisons et d’en donner la définition (la 1ère  en conservant intelligence ou artificielle et la 2ème  en choisissant deux antonymes).

L’intelligence spontanée : pour que l’intelligence soit spontanée, il faut avoir acquis un certain bagage. Car l’intelligence en soi sous-entend un raisonnement préalable et la spontanéité réfère plutôt à l’émotion, à un cri du cœur. On pourrait aussi parler d’intelligence émotionnelle.   Anne

L’intelligence spontanée : c’est quand les neurones miroirs s’activent rapidement devant chaque événement.   Odile

L’intelligence véritable : c’est celle du cœur et celle aussi qui met en évidence les capacités d’adaptation.   Annie

L’intelligence vraie : c’est l’intelligence où le cœur parle, plus que la raison !   Paul

           L’intelligence originelle : l’être humain est doué d’intelligence originelle.   Isabelle

L’intelligence originelle : c’est ce petit plus qui est là dès qu’une vie émerge du néant.   Marie-Jo

Le crétin artificiel : le crétin artificiel est malin, mais uniquement dans les couches profondes. C’est juste un mouton soumis qui devrait manger un peu plus d’électrons libres pour se débarrasser de sa crétinerie.   Françoise

L’aveuglement artificiel : c’est le fait de choisir un outil dont la base de données est volontairement erronée.   Isis

La crétinerie spontanée : est un comportement que l’on observe couramment chez nos premiers ministres.   Annie

La crétinerie originelle : c’est la faute à pas de chance, c’est quand on a été un bébé secoué.   Odile

L’incompréhension spontanée : c’est la tolérance innée.   Marie-Jo

L’incompris originel : aurait dû naitre à une autre époque ou dans un autre monde. Il est aussi appelé « rêveur ».   Françoise

La sottise vraie : se dit d’un acte spontané dont le résultat n’est pas qualitatif.   Isis

        Une connerie vraie : ce qu’on entend dans le journal, dans les médias.   Paul

 

        L’artificiel peut-il être absolument droit ? Le mot artifice ne peut coller avec droiture absolue.

L’intelligence exclut normalement l’ineptie.

Dominique

 

Chacun réfléchit à la chose ou la personne qu’il voudrait rendre intelligente ; ces différents mots sont mis au chapeau.

Ensuite, nous réfléchissons à une chose importante dans notre vie (privée, historique,…) que l’on voudrait donner à manger à l’IA, pour qu’elle ne s’oublie pas. La phrase écrite est offerte au voisin.

Après tout ça, nous allons écrire un texte  en respectant :

-            un incipit. Il s’agit du début du 1er roman de Victor Hugo. N’entend-on pas parfois que LA culture est mise à mal par l’IA ? c’est l’occasion de contrer ce danger…

-           3 expressions tirées au sort issues du langage de l’IA, à placer dans le texte

-           Les 2 concepts créés avec les antonymes

-            En cours d’écritures, les mots tirés du chapeau sont lus à voix haute doivent être insérés dans l’écrit le plus vite possible

-            La phrase offerte par le voisin est recopiée en bas de page

 

 


Quand vint le tour du capitaine Léopold d’Auverney, il ouvrit de grands yeux, et avoua à ces messieurs qu’il ne connaissait réellement aucun événement de sa vie qui méritât de fixer leur attention.

- Mais, capitaine, lui dit le lieutenant Henri, vous avez pourtant, dit-on, voyagé et vu le monde. N’avez-vous pas visité les Antilles, l’Afrique, l’Italie, l’Espagne ?... ah ! capitaine !...

D’Auverney tressaillit, laissa tomber son cigare et se retourna brusquement vers l’entrée de la tente au moment où l’assistant du lieutenant Henri se lança dans un raisonnement automatisé : « Zorah mon chat, est actuellement en apprentissage profond de l’intelligence spontanée. Elle compte l’appliquer dans le perfectionnement de la chasse aux souris. Mais si elle passe près de la poêle où je fais frire mon poisson, elle s’arrête de penser et se croit dans une forêt aléatoire où souffle un cyclone équatorien. Alors, elle se met à courir vers la maison du maire du village qui a une petite fille mignonne qui s’appelle Luna et qui aime les chats. La spécialité de Luna c’est de consulter à tout bout de champ l’IA pour s’informer de tout ce qui se passe dans le monde. Entre autres, elle a découvert que le discours de Simone Weil a contribué à la valorisation de l’humanité ». Avec toutes ces élucubrations à propos du chat de son assistant, le lieutenant Henri a presqu’oublié sa tasse de café. Une porte s’ouvre et son valet la lui apporte. Un café aux arômes envoutant, comme Georges Clooney à la télévision, celui qui inventa la pub à la télé a fait un carton avec celle-là. D’Auvernay resta bouche bée : « c’est qui ce Georges Clooney ? Il ne fait pas partie de mes connaissances. Je vais aller à sa recherche… peut-être découvrirais-je un petit coin de paradis sur terre où on boit du café ».

Anne            

 

Quand vint le tour du capitaine Léopold d’Auverney, il ouvrit de grands yeux, et avoua à ces messieurs qu’il ne connaissait réellement aucun événement de sa vie qui méritât de fixer leur attention.

- Mais, capitaine, lui dit le lieutenant Henri, vous avez pourtant, dit-on, voyagé et vu le monde. N’avez-vous pas visité les Antilles, l’Afrique, l’Italie, l’Espagne ?... ah ! capitaine !...

D’Auverney tressaillit, laissa tomber son cigare et se retourna brusquement vers l’entrée de la tente au moment où entra une femme éblouissante, digne des mille et une nuits, avec Zora son chat dans ses bras magnifiques. Ces messieurs se figèrent. D’où pouvait sortir une telle créature ? D’une forêt aléatoire ? Le cuisinier présent en renversa sa poêle d’huile bouillante sur le pied droit du capitaine, provoquant un cyclone équatorien. Le bateau tanguait terriblement, probablement à cause, ou peut-être, d’un apprentissage par renforcement. L’équipage en avait perdu toute logique de navigation. Luna, le maire de mon village, ancien marin au long cours, m’avait informé de ce genre de désordre. De plus, le raisonnement automatisé, infligé au second, voisin du capitaine, avait altéré son cerveau. Celui-ci répétait en boucle « Mon petit chat a mangé une souris. Toujours se demander pourquoi ? » Il est évident que la situation ne pouvait que se détériorer. Le capitaine renversa au même instant sa tasse de café sur le chat de la belle dame qui se mit à miauler de douleur en sautant la porte. C’était digne du sketch de celui qui invente des publicités à la télé. Heureusement, quand tout part à volo, nous avons la ressource fabuleuse de confier sa réorganisation à l’IA.

Annie  

   

 Quand vint le tour du capitaine Léopold d’Auverney, il ouvrit de grands yeux, et avoua à ces messieurs qu’il ne connaissait réellement aucun événement de sa vie qui méritât de fixer leur attention.

- Mais, capitaine, lui dit le lieutenant Henri, vous avez pourtant, dit-on, voyagé et vu le monde. N’avez-vous pas visité les Antilles, l’Afrique, l’Italie, l’Espagne ?... ah ! capitaine !...

D’Auverney tressaillit, laissa tomber son cigare et se retourna brusquement vers l’entrée de la tente au moment où arriva un esclave.

-Voilà ce qui mérite mon attention, la condition humaine, répondit le capitaine en voyant le chat traverser la tente. Zorah, mon chat, a lui aussi droit à la bienveillance. La bienveillance nécessite un apprentissage profond, ne pas se perdre dans des atermoiements qui font de la pensée une forêt aléatoire. 

L’esclave avait une poêle à la main et il déclara :

-belles paroles que cela, mais vous n’êtes même pas capable de faire frire des pommes de terre. Votre traitement du langage n’est pas si naturel que cela.

-Belle leçon, dit le capitaine.

À ce moment-là, un cyclone équatorien se profila à l’horizon. Le capitaine soupira : 

-nous dissertons de l’humanité mais nous ne sommes rien par rapport aux caprices de la nature. 

-C’est ce que répétait le maire de mon village quand vos marins m’ont enlevé et enchainé. Mais j’ai pensé à mon amoureuse Luna et je me suis dit que je serai plus fort que le sort, tel mon voisin qui avait réussi à s’échapper de sa prison. Il avait réussi avec un bout de bois à ouvrir la serrure de la porte.

À ce moment-là on entendit « Coupez !! ». Il s’agissait de tourner un film publicitaire avec sa création sur la télé n°110. L’esclave pensa : 

-que d’idioties, alors que je voudrais que soient prises en compte et aidées financièrement et psychologiquement les femmes seules avec enfants. Et pour cela, la télé devrait œuvrer.

Dominique     

 

Quand vint le tour du capitaine Léopold d’Auverney, il ouvrit de grands yeux, et avoua à ces messieurs qu’il ne connaissait réellement aucun événement de sa vie qui méritât de fixer leur attention.

- Mais, capitaine, lui dit le lieutenant Henri, vous avez pourtant, dit-on, voyagé et vu le monde. N’avez-vous pas visité les Antilles, l’Afrique, l’Italie, l’Espagne ?... ah ! capitaine !...

D’Auverney tressaillit, laissa tomber son cigare et se retourna brusquement vers l’entrée de la tente au moment où un crétin artificiel franchissait le pas de la porte. Il tenait fermement serré dans ses bras Zora, un chat. Ce chat était étrange, il reluisait, entre vert et jaune fluo. Son réseau de neurones artificiels était visiblement enclenché. Le Crétin artificiel expliqua qu’il s’agissait là d’un prototype des nouvelles recrues de l’armée. Le temps des soldats se battant à coups de poêles à frire était bien terminé. D’Auverney, qui avait pourtant encore récemment suivi un réel apprentissage non-supervisé, se sentait un peu dépassé par cette modernité. Que le gouvernement engage un Crétin artificiel pour réformer l’armée n’avait pourtant rien d’étonnant. Mais le monde du capitaine lui semblait balayé par un cyclone équatorien. « Je voudrais qu’on me connaisse comme un amateur de la vie et non comme un donneur d’ordres à un chat robotisé » . Heureusement, il y avait un vice de procédure ; l’ordre de mission du crétin n’avait été signé que par le maire de son village, un certain Luna, une espèce de faux profond, de con pur et réel.  D’Auverney était rassuré. L’incompris originel qu’il était allait pouvoir continuer à batailler à l’ancienne, sur les terres africaines, italiennes ou espagnoles. Continuer à passer ses voisins de planète au fil de l’épée, à les transpercer de plomb, à les déchiqueter à la dynamite. Proprement. Et le soir venu, dans sa demeure, prendre une tasse de café qui l’empêchera un peu de dormir, juste un peu. Car le lendemain il reprendra sa mission civilisatrice, forçant les portes de ces contrées non encore acquises à notre intelligence. Et, quand il quittera l’armée, avec tous les honneurs, il deviendra celui qui invente des publicités à la télé, en toute intelligence.

Françoise      

 

Quand vint le tour du capitaine Léopold d’Auverney, il ouvrit de grands yeux, et avoua à ces messieurs qu’il ne connaissait réellement aucun événement de sa vie qui méritât de fixer leur attention.

- Mais, capitaine, lui dit le lieutenant Henri, vous avez pourtant, dit-on, voyagé et vu le monde. N’avez-vous pas visité les Antilles, l’Afrique, l’Italie, l’Espagne ?... ah ! capitaine !...

D’Auverney tressaillit, laissa tomber son cigare et se retourna brusquement vers l’entrée de la tente au moment où Zorah, mon chat, avec son intelligence originelle et sa sottise spontanée, sauta sur l’étagère et fit tomber une poêle. Au loin, un cyclone équatorien vint perturber la scène. Tous les réseaux de neurones artificiels se mirent à valser. Le maire du village, qui était sur place mais en apprentissage supervisé, couru, tel un héros, protéger Luna la petite chienne du capitaine. Malgré la tempête, le capitaine s’assit et ramassa son cigare. Il repensa à tous ses voyages, du plus faux-profond, du temps où la vie était poésie, temps présent, repos, joie et tellement d’émotions. Sa tasse de café fumant, il oubliait le chaos, ouvrit la porte du souvenir et de ses meilleures aventures, un peu comme celui qui inventa la publicité de la télé.

Isabelle     

 

Quand vint le tour du capitaine Léopold d’Auverney, il ouvrit de grands yeux, et avoua à ces messieurs qu’il ne connaissait réellement aucun événement de sa vie qui méritât de fixer leur attention.

- Mais, capitaine, lui dit le lieutenant Henri, vous avez pourtant, dit-on, voyagé et vu le monde. N’avez-vous pas visité les Antilles, l’Afrique, l’Italie, l’Espagne ?... ah ! capitaine !...

D’Auverney tressaillit, laissa tomber son cigare et se retourna brusquement vers l’entrée de la tente au moment où une forêt aléatoire apparut. Il fut transporté dans un monde où était peinte une toile intitulée « Zorah mon chat ». Cela l’invita à un traitement naturel du langage et il comprit que dans sa langue cela signifiait « apprentissage supervisé ». L’aveuglement artificiel dont il était doté lui permit de faire apparaitre une poêle. « Je n’ai pas besoin d’une poêle en cet instant, c’est de la sottise vraie » se dit-il. Il activa un bouton de sa combinaison et se retrouva dans l’œil d’un cyclone équatorien. Il flottait dans l’air. Il appuya à nouveau sur le bouton et se retrouva alors dans la maison du maire de son visage natal. Il ne comprenait plus ce qui lui arrivait. La fille du maire, Luna, fit son apparition. Elle était en fait le prototype d’un robot conçu par le fils du maire qui était lui-même un être humain augmenté. Le voisin du maire fit son apparition. C’était un jeune-homme charmant, en tout cas il semblait être doté d’une intelligence originelle. D’un coup, une tasse de café apparut dans la main du capitaine. Surpris, il se retourna et se prit la porte du placard qui venait de s’ouvrir seule, résultat de la sottise artificielle. Notre capitaine fut assommé. Il vit un grand couloir blanc et, au bout, celui qui invente la publicité, le regardait avec un grand sourire. Il se dit que cette fois c’était la fin. Puis, il pensa « je voudrais que l’on sache qu’il existe des petits coins de paradis sur terre, comme la région où j’habite. » Le lieutenant Henri dut appuyer sur le bouton reset du capitaine Léopold d’Auverney qui revint dans cette nouvelle incarnation en tant que petite fille emplie de stupidité originelle

Isis        

 

Quand vint le tour du capitaine Léopold d’Auverney, il ouvrit de grands yeux, et avoua à ces messieurs qu’il ne connaissait réellement aucun événement de sa vie qui méritât de fixer leur attention.

- Mais, capitaine, lui dit le lieutenant Henri, vous avez pourtant, dit-on, voyagé et vu le monde. N’avez-vous pas visité les Antilles, l’Afrique, l’Italie, l’Espagne ?... ah ! capitaine !...

D’Auverney tressaillit, laissa tomber son cigare et se retourna brusquement vers l’entrée de la tente au moment où un raisonnement automatisé, s’il en est, lui fit penser à Zorah, son chat, qui lui, comme tous les chats, avait bien sûr eut 7 vies et avait donc vu certainement tant de choses. Il fallait absolument qu’il fasse appel à son intelligence originelle qui prévoyait sûrement de pouvoir se connecter au cerveau de son chat. Armé d’une poêle qu’il prit dans la tente, il se sentit envahi d’une incompréhension spontanée et, tel un cyclone équatorien, sa tête lui sembla éclatée. Mais l’apprentissage non-supervisé de l’entrée dans le cerveau du chat avait fonctionné. Tout ce que le chat avait vécu était maintenant dans sa propre tête et il allait pouvoir déblatérer des débilités à ses collègues, telle Luna, la maire de son village, qui s’y connaissait en la matière.

-Mes chers amis, donc, nous nous trouvons dans cette forêt aléatoire qui devrait refléter la biodiversité dont nous rêvons vois et moi. Pour commencer, nous allons donner un bon compost bien fermenté habité de lombrics pour que cette forêt ne soit plus aléatoire mais bien réelle et posée. Je vais même y ajouter le marc qui est resté au fond de ma tasse de café. Ainsi, nous ouvrons la porte à une vie sauvage équilibrée même en restant sur notre petit bout de terre, sans avoir beaucoup voyagé. Allons les garçons, rentrons, on si bien à la maison. Peut-être un jour existera-t-il celui qui inventera des publicités à la télé, qui nous fera presque oublier la vie originelle.

Marie-Jo      

 

Quand vint le tour du capitaine Léopold d’Auverney, il ouvrit de grands yeux, et avoua à ces messieurs qu’il ne connaissait réellement aucun événement de sa vie qui méritât de fixer leur attention.

- Mais, capitaine, lui dit le lieutenant Henri, vous avez pourtant, dit-on, voyagé et vu le monde. N’avez-vous pas visité les Antilles, l’Afrique, l’Italie, l’Espagne ?... ah ! capitaine !...

D’Auverney tressaillit, laissa tomber son cigare et se retourna brusquement vers l’entrée de la tente au moment où il vit arriver, d’une forêt aléatoire, Zorah son chat empêtré dans un réseau de neurones artificiels. Ce chat là avait une intelligence spontanée, ses neurones miroirs fonctionnaient à 100%  et il comprit le désarroi d’Auvernay qui, pauvre homme, malgré un apprentissage profond des langues, avait sa langue raide comme une poêle et ne pouvait argumenter devant le lieutenant Henry. Celui-ci, connu pour sa crétinerie originelle envers les chats, se mit à filer au chat un coup de pied qui fit à Zora l’effet d’un cyclone équatorien. Mais notre chat se remit vite et se mit à parler à la place d’Auverney. Sachant que les données allaient être accessibles, il ne donnerait rien malgré la protection des données et ne dit que des fadaises, des infos sans importance comme le fait le maire de mon village.  Zorah donc, raconta comment d’Auvernay en Espagne avait, avec grand cœur, récupéré une chatte abandonnée du nom de Luna et qu’elle en était le rejeton doué d’intelligence originelle et de parole. Un voisin du campement du lieutenant rentra à ce moment-là, sous la tente, et voulut négocier ce chat parleur contre plusieurs soldats de sa garnison. D’Auvernay, qui jusque là était resté muet, vit au fond de sa tasse de café que ce marché n’était pas avantageux, les dits soldats étant de véritables crétins originels. On mit le voisin à la porte et la soirée fut de nouveau animée par les talents de Zorah le chat parleur qui, de son intelligence brillante, captiva le lieutenant Henri, mieux que celui qui inventait les pubs de la télé.

Odile      

 

Quand vint le tour du capitaine Léopold d’Auverney, il ouvrit de grands yeux, et avoua à ces messieurs qu’il ne connaissait réellement aucun événement de sa vie qui méritât de fixer leur attention.

- Mais, capitaine, lui dit le lieutenant Henri, vous avez pourtant, dit-on, voyagé et vu le monde. N’avez-vous pas visité les Antilles, l’Afrique, l’Italie, l’Espagne ?... ah ! capitaine !...

D’Auverney tressaillit, laissa tomber son cigare et se retourna brusquement vers l’entrée de la tente au moment où l’orage éclata.

-Zorah mon chat, dit-il, c’est peut-être l’événement de ma vie qui mérite votre attention, plus que cette poêle là que vous êtes en train de chauffer pour un apprentissage par renforcement. Le traitement naturel du langage sur un cyclone équatorien vaut moins votre attention, je suppose, messieurs ! « Même au faux-profond il reste toujours une vérité » disait le maire de mon village. Sa femme, Luna, l’a approuvé. Mon voisin aussi est convaincu qu’il reste un faux profond dans ma tasse de café.

À ce moment, la porte de la tente s’ouvrit et celui qui invente la publicité à la télé entre et dit :

-si l’intelligence artificielle est assez intelligente, je voudrais qu’elle dise que ce qui importe pour moi c’est la création, surtout littéraire.   

Paul                      


                                                                           


                                                                          

                                                                  


                                                                             


                                                                              


                                                                              

                                                                             


                                                                    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

chacun réfléchit à la chose ou la personne qu’il voudrait rendre intelligente ; ces différents mots sont mis au chapeau.

chacun écrit une chose importante dans sa vie (privée, historique,…) qu’il voudrait donner à manger à l’IA pour qu’elle ne s’oublie pas. La phrase écrite est offerte à son voisin.

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