ailleurs...

des récits de voyages

    des livres d’évasion

        de l’exploration

 


Le carnet de voyage d'un dessinateur de bande dessinée amoureux de l'Afrique de l'Est.
L'Abyssinie, territoire de la Corne d'Afrique, chevauchant l'Éthiopie, l'Érythrée et le Soudan, a attiré explorateurs et poètes depuis des siècles. Rimbaud, Thesiger, Monfreid, Kessel... Ils ont tous été happés par ses paysages de plaines et de hauts plateaux, et ses promesses d'aventures sur des zones encore vierges de toute civilisation urbaine. Caravaniers et marchands, déambulant sur des territoires occupés par des peuples guerriers, s'installant dans des cités fortifiées au cœur de l'Abyssinie, ethnologues improvisés, écrivains idéalistes, s'alarmant d'une mondialisation dévorante, ils ont inspiré Joël Alessandra tout au long de son parcours.

 


« J'ai possédé une ferme en Afrique, au pied du Ngong. La ligne de l'Equateur passait dans les montagnes, à vingt-cinq milles au Nord. » Ainsi commence Karen Blixen, qui, en dévidant simplement ses souvenirs, est parvenue à écrire le livre le plus dense, le plus nourri, le plus vivant qu'aucun Européen ayant vécu en Afrique ait rapporté sur ce continent. Une immense chronique africaine, pleine de bonhomie et de poésie, l'évocation d'un monde brûlant, violent, naïf et passionnant

 

 


Bienvenue dans l'impénétrable jungle de la Mosquitia, dans le nord-est du Honduras. C'est là que s'est aventuré le romancier et journaliste Douglas Preston aux côtés d'une équipe de scientifiques pour lever le voile sur l'un des derniers mystères de notre temps : la fameuse Cité blanche, ou Cité du dieu singe, qu'évoquait Hernán Cortès au XVIème siècle et que personne à ce jour n'avait réussi à localiser.   Ancienne malédiction, jaguars et serpents mortels, parasites mangeurs de chair et maladie incurable, controverse scientifique... Ce récit digne des aventures d'Indiana Jones et riche d'enseignements sur la plus importante découverte archéologique de ce début de XXIème  siècle remet en perspective ce que l'on croyait savoir des civilisations préhispaniques, à l'heure où la mondialisation et le réchauffement climatique menacent de condamner notre monde au sort tragique de cette cité mystérieusement disparue.

 


En 1996, Luis Sepulveda et Daniel Mordzinski partent pour un long voyage à travers la Patagonie, de San Carlos de Bariloche au Cap Horn, à partir du 42e parallèle, et retour par la grande île de Chiloé. Ils en ont rapporté ce livre d'aventures, de rencontres, de témoignages sur la transformation d'un territoire mythique, et la marginalisation des Mapuches, peuple d'aborigènes légendaire. Ce voyage sans but, sans boussole, sans souci du temps, est aussi le formidable roman d'un monde à jamais disparu.

 

 

Ce roman est le compte rendu à la fois nostalgique et espiègle de la randonnée qu'effectua Stevenson avec une ânesse obstinée dans les Cévennes en 1878. Tandis que l'animal réinvente, à mesure de sa fantaisie, le chemin du voyage, son maître se prend peu à peu aux joies de l'errance. Éloge de la lenteur et du goût pour l'inutile, Voyage avec un âne dans les Cévennes nous invite "à voir le monde comme une bohème non pas vraiment raffinée, mais glorifiée et pacifiée" (Henry James).

 

 


Sur les chemins noirs est un journal de bord, un carnet de voyages que Sylvain Tesson, le narrateur, rédige au gré de ses pérégrinations. À la suite d’une mauvaise chute et d'une immobilisation complète, il séjourne pendant plusieurs mois à l’hôpital. À sa sortie, il se lance dans une traversée de la France, des Alpes-Maritimes jusqu’au Cotentin. Son « journal organisé », comme il l’appelle, raconte son périple et ses observations. Les paysages rythment ce récit, qui se veut évidemment contemplatif, mais qui invite également à la réflexion.



En 1735, trois spécialistes de l'Académie royale des sciences de Paris sont envoyés au Pérou pour y mesurer un arc méridien terrestre. L'expédition doit durer quelques mois, mais c'est compter sans les rivalités politiques, les ambitions personnelles et la faiblesse des hommes. La bonne entente cède bientôt le pas à la jalousie et à la haine. Puis l'Académie des sciences coupe les crédits. Forcés de vivre d'expédients, les savants français vont se lancer dans d'incroyables aventures. Seuls deux membres rentreront en France, les autres mourront ou sombreront dans la folie.

 

les livres qui se complètent et se répondent:

 


1924. Pour la première fois, une femme étrangère réussit à entrer dans Lhassa, capitale interdite du Tibet !
Huit mois auront été nécessaires à Alexandra David-Néel pour relever ce défi extraordinaire ! Huit mois d'un long périple à travers les immenses solitudes du "pays des Neiges". Huit mois d'une vie rude et dangereuse sous l'apparence d'une mendiante tibétaine! A une époque où personne ne parle de "raid", et encore moins quand il s'agit d'une femme, c'est un magnifique exploit et une aventure exceptionnelle que nous décrit ici l'auteur ! Elle y ajoute sa propre quête spirituelle, et ce regard fasciné qu'elle porte sur la civilisation tibétaine.



1959. La jeune Marie-Madeleine entre au service d’une vieille femme despotique : Alexandra David-Néel, exploratrice, philosophe, écrivain, qui fut, au début du siècle, la première femme blanche à entrer au Tibet. Dans la villa de Digne où s’entassent les souvenirs de 14 années passées en Asie, Marie-Madeleine se retrouve plongée dans la vie exceptionnelle de l’aventurière.


Première femme à être entrée dans la ville de Lhassa en 1924, Alexandra fête ses 100 ans. Rêvant toujours de voyager à travers l’Europe et la Russie, elle entame pourtant une longue et sereine agonie, veillée par Marie- Madeleine. Au cours de ces 17 jours, le présent et le passé s’entremêlent, allant de l’épisode de Lhassa jusqu’à son enfance difficile, en passant par sa découverte du musée Guimet de Paris où elle passait d’innombrables heures à étudier l’hindouisme et le bouddhisme.


Après la mort d’Alexandra David Néel, Marie-Madeleine, qui l'a assistée et supportée pendant dix longues années, se heurte au manque de moyens. Et des moyens, il lui en faut pour respecter les dernières volontés de l'exploratrice : disperser dans le Gange ses cendres et celles de son fils adoptif, le lama Yongden


Même après sa mort, Alexandra David-Néel continue de dévoiler les secrets de son incroyable destin. Parmi les trésors laissés par la grande exploratrice, Marie-Madeleine, son ancienne servante et confidente, découvre une statuette en bronze de Bouddha d'une valeur inestimable, offerte par le fils du maharaja du Sikkim, qui lui ouvrit jadis les portes du Tibet. Pour Marie-Madeleine débute alors une nouvelle mission : répondre aux dernières volontés de la défunte en rapportant la précieuse statuette dans sa patrie d'origine...

 

 


Voici l'un des récits les plus poignants de l'histoire de l'exploration. En 1950, Maufrais a 23 ans lorsqu'il se lance seul et à pied dans la jungle guyanaise en direction des mythiques monts Tumuc-Humac alors inconnus.
On ne le reverra plus. Si un indien n'avait pas découvert par hasard ses carnets au bord d'une rivière, ce face à face exemplaire d'un homme avec son destin ne nous serait jamais parvenu.
Le mystère de sa disparition hantera toute une jeunesse éprise comme lui d'idéal, d'aventure et de liberté.


En 1950, un explorateur de 23 ans disparaît en pleine jungle amazonienne alors qu'il tentait de traverser seul la Guyane française d'ouest en est. Il s'appelait Raymond Maufrais. De lui, on ne retrouva que son carnet de voyage, perdu, au milieu de la forêt.
La découverte de ce texte bouleversant conduit Eliott Schonfeld à retenter cette expédition extrême. Il s'enfonce ainsi dans la jungle, soixante-dix ans après Maufrais. Face aux mêmes dangers, étreint par les mêmes émotions, le jeune aventurier partage le même rêve fou que son aîné : vivre dans la jungle, quitter la civilisation qui détruit le monde sauvage. Accompagné par le peuple de la jungle - singes hurleurs, anacondas, caïmans... - et hanté par son alter ego disparu.

 

 


Faisant suite à «Souvenirs d'enfance et de jeunesse», ce carnet de route fait état du voyage qu'entreprend J. Muir en 1867 lorsqu'il se dirige vers le golfe du Mexique, via le Kentucky. Cette excursion botanique se fait dans des conditions difficiles, sur des routes incertaines.

Figure mythique aux États-Unis, fondateur des parcs nationaux, sauveur du Yosemite, John Muir posa clairement la question du sens de la vie dans la nouvelle société industrielle et industrieuse et il y a répondu, par son mode de vie, en termes tout aussi clairs. Ancêtre du concept d’écologie, il fut, selon Roosevelt, « l’homme le plus libre que j’ai jamais rencontré ».


Inventeur génial dès son plus jeune âge, amoureux de la nature, grand marcheur, il sillonna le monde à pied et fut le premier à percevoir les dangers de l'exploitation de la nature. John Muir aurait pu être millionnaire, il a choisi d'être vagabond. Il a inspiré Alexis Jenni (prix Goncourt 2011)

 

 

 

 

 


"Tesson ! Je poursuis une bête depuis six ans, dit Munier. Elle se cache sur les plateaux du Tibet. J'y retourne cet hiver, je t'emmène. Qui est-ce ? La panthère des neiges. Une ombre magique ! Je pensais qu'elle avait disparu, dis-je. C'est ce qu'elle fait croire".  Partez sur les traces silencieuses de la mythique panthère des neiges aux côtés de Sylvain Tesson et du photographe Vincent Munier.
C'est une ode à la beauté de la nature, à la patience et à la persévérance ainsi qu'une profonde réflexion sur la nature humaine...


Le photographe Vincent Munier nous entraîne sur les traces de la panthère des neiges. La trouver est un graal pour bien des voyageurs. Sa quête ensorcelle : il faut se briser les yeux sur la roche, sur la neige, sur le dos de chaque montagne pour espérer l’apercevoir. Et rencontrer, avec un peu de chance, les autres habitants du majestueux plateau tibétain : minuscules pikas, grands rapaces, renards du Tibet, rares yacks sauvages, étonnants chats de Pallas, troupeaux d’ânes kiangs...
Sylvain Tesson l’a accompagné dans son dernier périple et lui prête sa plume d’écrivain voyageur pour la première fois.

 

 

 

 


 

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