Marie-Noëlle, responsable de la bibliothèque de Quirbajou, partage cette réflexion-appel à l'action concernant l'accueil de réfugiés:
Il y a une quinzaine de
jours, 13 jeunes Soudanais du Nord, sont arrivés à Espéraza, en
provenance de Calais.
Le discours officiel est
qu’ils sont volontaires pour venir à Espéraza et pour rester en
France.
Ils ont mis quelques
mois, ou plusieurs années (en restant en Libye ou en Israël, pour
gagner l’argent de leur voyage) pour arriver en France, en
provenance du Darfour, de Khartoum,…
Ils sont tous jeunes et
en bonne santé. Ils souhaitent faire des études, parlent quelques
mots d’anglais pour certains. Rien en français.
Ils sont hébergés dans
2 HLM, qui semblent chauffés. Une instit leur donne 4 heures de
cours de Français par semaine, les associations les guident pour
leur permettre de trouver vêtements et chaussures pour l’hiver et
leur organisent quelques distractions (en particulier, un concert à
Villelongue et une journée de ballade à Quirbajou avec grand repas
festif…)
Mais quelque chose
d’institutionnel et d’organisé est-il mis en place ?
Quelles décisions pour leurs éventuels problèmes de santé ?
Le maigre pécule qui leur est alloué ne leur permet aucune
ouverture vers l’extérieur. Comment pourraient-ils être capables
d’entrer dans des formations si des cours de français à temps
plein ne leur sont pas immédiatement prodigués ?
Marie-Noëlle Manichon
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