Un atelier d’écriture sur le thème « Etat d’urgence »
Une
écriture avec deux consignes :
démarrer
sur l’incipit « ils ont essayés de
nous enterrer, ils ne savaient pas que nous étions des graines »
et
insérer dans nos textes des mots récoltés lors d’une écriture en commun sur les
thèmes du bonheur et de la peur.
Ils ont essayé de
nous enterrer...ils ne savaient pas que nous étions des graines.
Des graines de
colère, de rancune, de dégoût mais l'incertitude du vent nous a déposé au
crépuscule sur la plage.
Et, à l'aube,
après avoir bien respiré, l'incompréhension, la rancune nous ont quitté.
Auprès de la
plénitude de la mer, nous avons décidé de respirer l'air pur et de germer pour
fleurir au printemps suivant et devenir des fleurs envahissantes pleines de
couleurs et résistantes à la violence du monde.
Marie
Ils ont essayé
de nous enterrer.
Ils ont porté
des coups à notre jeunesse, à leur liberté de penser, d’agir, d’aimer.
Ils ont mis
notre chair à nu, voulu détruire nos espoirs, notre avenir.
Leur lâcheté
provoque notre colère, notre envie d’échapper, de courir, de hurler.
Mais ils ne
savaient pas que nous étions capables de nous redonner confiance par :
la chaleur de
l’humanité qui fait bloc,
une main proche,
la simplicité
d’un dessin,
la confiance
dans l’intelligence et le partage de la culture,
la douce vision
d’une abeille endormie dans une fleur.
Françoise
F.
Le vide dans toutes
ses dimensions.
Le vide dans ma
tête creuse, le vertige d’avoir peur de tomber dans un précipice de banalités,
d’erreurs de jugement, de plonger volontairement en apnée dans l’obscurité de
l’amalgame.
Alors que je dois
rencontrer cet inconnu, voyager par tous les moyens (lectures, vidéos,
rencontres,…)
Ma tête vide doit
utiliser les moyens intellectuels, curiosité, ouverture, culture pour
s’époustoufler devant la surprise de la vie et de l’avenir qui est encore là.
Car ils ont essayé
de nous enterrer, ils ne savaient pas que nous étions des graines.
Marie-Jo
Ils ont essayé
de nous enterrer.
Ils ont porté
des coups à notre jeunesse, à leur liberté de penser, d’agir, d’aimer.
Ils ont mis
notre chair à nu, voulu détruire nos espoirs, notre avenir.
Leur lâcheté
provoque notre colère, notre envie d’échapper, de courir, de hurler.
Mais ils ne
savaient pas que nous étions capables de nous redonner confiance par :
la chaleur de
l’humanité qui fait bloc,
une main proche,
la simplicité
d’un dessin,
la confiance
dans l’intelligence et le partage de la culture,
la douce vision
d’une abeille endormie dans une fleur.
Françoise F.
Françoise F.
Ils ont
essayé de nous enterrer…
ils ne
savaient pas que nous étions des graines.
Ils
n'ont pas posé de questions …
ils ne
savaient pas que le sourire des gens dans la rue annonçait le printemps.
Ils
avaient des idées raccourcies …
ils
ignoraient la légèreté que nous offrait un lieu paisible comme le jardin.
Ils
croyaient que la télé dès le matin leur permettrait de ne pas se questionner…
ils ne
connaissaient pas le bonheur de la découverte.
Ils
vivaient dans l'intolérance …
Et
nous, nous courons vers un monde plein de couleur fait de légèreté et de paix
Odile
Ils ont essayé de
nous enterrer, ils ne savaient pas que nous étions des graines.
On m’a toujours dit
qu’il fallait séparer le bon grain de l’ivraie.
Des graines de
haines extrêmes ont été semées dans les esprits, intransigeance, négation de
l’autre.
Peut-être qu’un
simple regard sur la brume du matin pourrait séréniser les pensées appauvries
par la dépendance aux idées faciles.
Il faudrait
éterniser la buée et le flou qui s’installent dans les esprits en marche,
accepter de ne pas tout savoir, tout maitriser.
Juste voir le matin
qui se lève avec les yeux d’un très jeune enfant qui dit NON.
Et demeurer telle
une graine planquée dans la terre qui attend juste assez de chaleur pour pointer
le bout de son nez et dire OUI si ça en vaut la peine.
Françoise M.
Françoise M.
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