le 23 mai 2016: Nuit-debout


Un 1er jeu de questions-réponses pour se mettre en mots:
3 mots imposés et une question à formuler.
La question est passée au voisin qui doit y répondre en y incluant 2 mots tirés au sort. 
Et on prend plaisir à écrire vraiment n'importe quoi...


« Quel serait le plan stratégique d’une chauve-souris qui veut prendre un noyau dans l’obscurité ? «    (Paul)


Le plan stratégique de la chauve-souris doit se baser sur le sens participatif de ses congénères.  C’est-à-dire que pour prendre un noyau dans l’obscurité, les petits animaux forment un cercle qui se referme autour du noyau.  Elles se servent de leur sonar incorporé pour former une plate-forme et, à l’aide de leurs ailes, elles soulèvent le noyau et le donne à la chauve-souris prédominante eu guise de commission.   (Anne)
  



« Pourquoi le crapaud est-il attiré par le nylon dans les ténèbres ? »    (Anne)

Le crapaud est attiré par le nylon car il sait qu’il pourra fabriquer un sac, puisque la Commission européenne a décidé de ne plus utiliser les sacs en plastique et ainsi faire les commissions, remplir son sac de victuailles et, comme il vit la nuit, il pourra reconnaitre son sac par le toucher, même dans les profondeurs des ténèbres, car il est en nylon !  Et ainsi il sera un bon citoyen dans le monde des ténèbres.   (Martine)




« Que fait la nurse au crépuscule en écoutant la chouette ? »   (Martine)

Le petit dort, elle l’a rendu à sa mère, au crépuscule, depuis que la loi travail l’oblige à travailler en collectif, c’est-à-dire une nurse pour la nuit, une pour le jour, sinon les heures supplémentaires ne seront plus payées parait-il.

En fait, la chouette qui hulule là-bas au fond des bois, lui souffle que de toutes façons, les heures supplémentaires elle les récupérait mais elles ne lui étaient plus payées depuis longtemps… elle les récupérait si elle pouvait.

Ouai !! Bon ! La chouette tu m’ennuies ! Et le crépuscule est si beau !   (Marie-Jo)




« L’ombre du blaireau du nudiste reflète-t-elle toujours sa propre barbe ? »   (Marie-Jo)

Il n’est jamais bienvenu, lorsque l’on est adepte du nudisme, de s’afficher sur la place publique.  Mais avec la loi travail qui se profile, le nudiste aura-t-il le temps d’utiliser son blaireau pour se raser le matin comme il aime le faire depuis toujours.  Les cadences imposées par son employeur seront telles qu’il n’aura plus en mémoire que l’ombre de son magnifique blaireau hérité de son grand-père, sa seule alternative sera de laisser sa barbe pousser, reflet de son dépit.  Et, si cela dure, sous sa barbe abondante, il pourra se livrer à son plaisir de nudisme sur la place publique.   (Odile)




« Le déclin du monde l’argent serait-il lié au non-respect de la gent des rats ? »   (Odile)

La convergence des luttes a toujours existé, depuis longtemps.  Il y a plusieurs citoyens, le petit et le grand, depuis les rois.  Nous devons respecter tout le monde, nous sommes tous pareils… enfin, presque !   (Christiane)


« Où est passée l’opacité de la rainette et où est passé le nombrilisme ? »   (Christiane)


L’opacité de la rainette disparait bien évidemment lorsqu’elle est exposée sur la place publique.  Les feux de la célébrité place alors son nombrilisme en plein jour.  Mais elle ferait bien de se méfier de la loi travail qui pourrait relancer la chasse à la grenouille.  Un nombril ne serait pas de trop pour se planquer dedans.   (Françoise)
 



« Est-ce que le lapin de garenne atteint un degré de noblesse plus élevé quand on le cuit jusqu’à atteindre la noirceur ? »   (Françoise)

Tout dépend, chère Françoise, du lapin en question.

Est-ce un lapin bien éduqué ?  Est-ce un mâle oui ou non ?  Est-ce qu’il est jeune ou est-ce qu’il a eu une jeunesse perturbée avec pas mal de convergence des luttes ?  Est-ce un lapin qui préfère la vie retirée ou plutôt la place publique ?  C’est là le fond du degré de noblesse, pas tellement la cuisson.   (Paul)



Nous voici lancé dans un deuxième jeu intitulé «des moments et des postures »
En effet, « nuit » correspond bien à un moment et « debout » à une posture corporelle.
Voici donc proposés d’autres moments marqueurs d’une journée et d’autres postures corporelles



 









 A nous de les assembler … mais pour revendiquer quoi au fait ?

Marie-Jo : La sieste couché bien au fond du lit car dans le fauteuil on a mal au cou et elle devient trop courte, la sieste !

Le lever debout sur les mains pour se mettre les rêves à l’endroit et les idées à l’envers

L’apéro à genoux, surtout pour les hommes comme ça il durera moins longtemps, le temps de l’apéro
Le baiser du soir sur la pointe des pieds car j’ai un ami très grand, aucune revendication particulière cependant
Minuit assise en tailleur, c’est la meilleure heure que je conçoive pour lire un bon livre
Le retour du travail à quatre pattes pour montrer à mon boss que je suis éreintée et qu’il faut vraiment qu’il change ma machine-outil
La promenade du chien accroupi ? Le chien bien-sûr, moi je tiens la laisse et c’était la revendication du chien de toutes façons, j’y peux rien !



Martine :  La sieste couchée pour revendiquer un temps de repos au boulot
Le lever accroupi, pour prendre son temps et ne pas avoir la tête qui tourne

Le retour du travail sur la pointe des pieds, pour ne pas faire de bruit et ainsi ne pas y retourner

La promenade du chien à quatre pattes, pour être en osmose avec le monde animal

L’apéro assis en tailleur, pour être zen et ne pas finir sur les genoux

Le baiser du soir debout sur les mains, posture de yoga pour bien digérer

Minuit à quatre pattes pour la liberté sexuelle


Anne :   Le lever sur la pointe des pieds, pour ne pas réveiller la violence qui règne dans le monde
Le baiser du soir à genoux, pour revendiquer plus d’intensité dans la tendresse envers autrui
Le retour du travail à quatre pattes, pour demander plus de flexibilité dans les horaires
La sieste assis en tailleur, pour marquer l’importance de la relaxation dans la vie quotidienne
Minuit accroupi pour protester contre les guerres
L’apéro en poirier pour protester contre l’abus d’alcool
La promenade du chien couché, pour contester l’abandon des animaux lorsqu’on part en vacances


Paul :   Le lever debout sur les mains, pour avoir une autre vue sur le monde
Le retour du travail sur la pointe des pieds, pour ne pas déranger son mari qui fait la sieste assis en tailleur
L’apéro couché pour éviter les problèmes d’équilibre
La promenade du chien à quatre pattes… et le chien debout
Le baiser du soir assis en tailleur pour avoir une nuit de rêves accroupis


Françoise :  La promenade du chien assis en tailleur se pratique quand on n’est pas d’accord avec le partage des tâches à la maison.  Si on osait dire les choses franchement, ça ferait : « vas-y toi-même »
Le retour du travail à genoux signifie que l’on souhaite un autre partage des tâches au travail ou une autre pyramide de direction « Alléluia, faites que ça change »
La sieste en poirier demande un degré de zenitude très important si on veut que la sieste soit bénéfique.  Pour le commun des mortels elle signifie « debout paresseux on est là pour travailler et pas pour se reposer »
Minuit accroupi signifie que l’on s’est encore gavé au souper et que l’on est sur les toilettes au lieu de dormir.  « Manger plus pour pousser plus »
Le levé couché est réservé aux patrons du CAC 40
L’apéro à quatre pattes marque la revendication pour le retour à un ameublement français de qualité.  Quand on en est réduit à utiliser sa belle-mère comme table basse, c’est que les choses vont mal.
Le baiser du soir sur la pointe des pieds signifie que tout va bien, le monde n’est pas encore prêt à s’écrouler.

Christiane :

La sieste à genoux ?  Pourquoi, c’est pour les retraités.  Allez les jeunes, battez-vous !
Le lever sur la pointe des pieds… vos heures sup. seront-elles payées ?  Allez, on y va !
L’apéro assis en tailleur avec les collègues pour parler de nous, de vous et puis ne rien lâcher.
Minuit à quatre pattes, que de regards fatigués dans le métro, tous ces gens qui ont dans les jambes des heures d’épuisement sans doute non-payées ;  Secouez-vous !
Le baiser du soir debout sur les mains, c’est de la douceur qui nous récompense d’être ensemble
La promenade du chien à quatre pattes pour se retrouver à parler de la pluie ou du beau temps et se dire demain sera un autre jour, bon et beau j’espère



Odile :  La sieste debout sur les mains, c’est ce qui marque la dextérité des employés laveurs de vitres des gratte-ciels.  Ils revendiquent ainsi un temps de repos, les pieds au ciel, qui, ils l’espèrent, alertera leurs employeurs de l’état miteux et odorants de leurs chaussures et les mettra devant l’évidence de leur fournir une tenue adéquate comprenant aussi les chaussures !
L’apéro assis en tailleur, c’est la revendication lancée par tous les professionnels : kiné, ostéo, profs de gym qui en ont assez de manipuler des gens si statiques qu’ils en ont les hanches coincées, le sacrum rétroversé, des maux de dos à répétition.  Les quelques terrasses qui se sont équipées de tapis en virant leurs chaises et fauteuils ne désemplissent pas et il semblerait que le mouvement s’étende.  Ce qui, vu du Moyen Orient ou d’Afrique, étonne particulièrement.
Le lever à quatre pattes s’étend de plus en plus dans les cités universitaires.  C’est une démonstration bien parlante du déficit d’entretien des couloirs.  Les étudiants qui s’y livrent, revendiquent maintenant l’accès gratuit aux laveries.



Voici le dernier jeu « Nuit-debout » :
Sur un petit papier qui ira au chapeau, chacun écrit une chose que l’on ne peut faire qu’en étant debout ou que l’on fait mieux en étant debout.

Les papiers sont tirés au sort.
Chacun se retrouve avec une situation que l’on fait en étant debout et une peinture représentant la nuit.
La proposition : je suis journaliste et je vais décrire le rassemblement de gens debout, dans le décors de la peinture. 
Et pour corser, s’y ajoute : un incipit et une phrase de fin, des mots imposés lors de l’écriture, et un état d’esprit, un point de vue (tiré au sort lui aussi) qui doit ressortir dans la façon d’écrire. 
Ouf, avec tout ça, on s’est plutôt très bien débrouillé !


« On se réveille mieux debout »

L’Histoire n’est qu’une histoire à dormir debout.  Mais malheureusement, cette histoire a formé les peuples et leurs interactions, ou plutôt, les a déformés.  Car les idées se sont introduites dans nos esprits comme des oiseaux de nuit et nous pensons tous que nous devons penser selon l’identité du pays dans lequel nous sommes nés.

Mais battons-nous, ne nous laissons pas manipuler par les idées reçues.  Remettons-nous debout, le mieux c’est de se réveiller.

Nous ne sommes pas obligés de défiler dans les rues bondées de monde, chacun dans sa voiture à la queue leu leu.  Qu’importe les quelques nuits blanches que nous devons passer à essayer de refaire le monde.  Comme un météore dans l’espace peut changer la trajectoire d’une planète, armons-nous pour changer la destinée de la race humaine.

La nuit de noce peut se substituer à la nuit de calamités qui s’abat sur nous aujourd’hui.

Ne prenons plus le train de nuit qui nous entraine dans les ténèbres tout droit à la catastrophe.

Il reste peut-être une lueur d’espoir, mais pour cela, bannissons la banalité.
Plus on est debout, plus on rit.   Anne  (agressive)






« On parle mieux debout »

L’Histoire n’est qu’une histoire à dormir debout.  C’est justement ce que je voudrais arriver à vous décrire, cette masse de gens, tous debout, qui se battent comme des chiens en faisant un bruit infernal avec leurs paroles délirantes.  Même les oiseaux de nuit se taisent sur ces roches de bord de mer.  Oui, ils semblent se battre juste en parlant.

J’aperçois un homme blond en costume cravate.  Cette saleté de blond !  Tous les même à vouloir toujours commander, crier plus fort que les autres.  Ils vont me faire passer une nuit blanche si ça continue, et je ne vais pas vraiment vous dire quelles sont leurs revendications.  Ils s’agglutinent dans des costumes cravates, je suppose que la loi travail ne leur convient pas.

Ah, excusez-moi, je ne les aime pas ceux-là !  Un noir c’est noir, on le sait comment ils sont !!!  Mais un blanc qui vous fait le coup de la « nuit-debout »… je m’ennuie ici,  au fond je préférerais mille fois commenter une nuit de noce… entre un blanc et un noir ?  Ah ça non jamais, quelle horreur, quel mélange !!!

Finalement, revenons à nos mou… à nos cons au bord de la mer.  Maintenant j’en vois qui arrivent par la mer.  Si ça se trouve, c’est ces putains de réfugiés, tel un train de nuit, leurs canots sur la mer.

Bof ! Advienne que pourra, je ne peux plus rien commenter, je suis envahi par une masse humaine.

Plus on est debout, plus on rit     Marie-Jo   (raciste)



« Je fais mieux la cuisine debout »

L’Histoire n’est qu’une histoire à dormir debout, comme cette femme que l’on aperçoit rentrant à la nuit tombée et qui sera encore debout pour faire la cuisine.  A quoi cela sert-il de renter si tard ?  Quel oiseau de nuit serait capable de se lever le matin, être debout pour faire la cuisine à ses marmots ?

Cette femme n’avait qu’à rentrer plus tôt.  Même si elle a manifesté pour la sieste couchée, elle n’a rien gagné !  Et pour elle encore une nuit blanche et elle n’aura sûrement pas un baiser du soir… et encore moins une nuit de noce !  Et ce n’est pas elle qui croisera du monde pendant la promenade du chien si tardive.  Et donc elle ne connaitra jamais de personnes qui crieront : « plus on est debout plus on rit !         Martine   (défaitiste)



« On randonne mieux debout »

L’Histoire n’est qu’une histoire à dormir debout.  Ils viennent juste de passer sous mes fenêtres en face de ce bar éclairé toute la nuit.  Les clients du bar de l’angle, le quartier en a l’habitude, ils sont calmes à picoler et l’on sait qu’ils parlent forts lorsqu’ils quittent l’établissement.

Mais ces fous de muscles qui randonnent tous les mercredis, qui se prennent pour des oiseaux de nuit, s’ils passaient dans le quartier tous ensemble et une seule fois, cela serait supportable. 

Il faut savoir que, semaines après semaines, ils sont de plus en plus nombreux.  Ce soir du 22 mai, nous en avons compté 25000, la police dit 12000, et leur cortège s’étale pendant plus d’une heure.  Les premiers sont passés à 22h10, les derniers aux alentours de 23h.  Mais ils sont repassés vers 2h, donc jusqu’à 3h.  Pour le quartier c’est tous les mercredis nuit blanche car ils remettent ça vers 5h. 

Le comité de quartier s’en est ouvert au maire, mais celui-ci a rétorqué que l’exercice physique de nuit ne créait aucune nuisance et participait de la bonne santé des citoyens.

Faire la noce en marchant !  Il ne veut pas admettre que ces sportifs noctambules s’y livrent dès leur 2em passage dans le quartier.  Surtout que le cafetier, sentant la bonne opportunité, vend à tire larigot petit punch et vodka frappée.  Quel train d’enfer chaque nuit !

Plus on est debout, plus on rit… pas nous !      Odile   ( râleuse)



« Que fait-on debout ?  Peindre le plafond »


L’Histoire n’est qu’une histoire à dormir debout, mais cette histoire l’est encore davantage.  Imaginez un rassemblement de lapins de garenne dans une sombre ville perdue dans les rochers.

Ces lapins sont tous très heureux de travailler pour la municipalité.   Ils se sont donné rendez-vous, juste après la réunion des oiseaux de nuit, pour porter secours aux malheureux qui ne supportent plus leur cadre de vie.   Ils vont redonner de la couleur à cette ville noircie mais néanmoins si agréable à vivre car si bien conçue par un architecte compétent et pas du tout corrompu.  Si les bâtiments ont été construits trois fois trop haut et que la chaleur fout le camp par les fenêtres, c’est du côté de Bruxelles et de la Commission européenne qu’il faut chercher les responsabilités !  Cependant, un bataillon de lapins de garenne courageux était nécessaire pour repeindre tous les plafonds de tous les appartements de la ville.  Et ils vont passer plusieurs nuits blanches à sauter très haut, les oreilles enduites de peinture multicolore.

A quel beau spectacle on va pouvoir assister là ! Que peut encore demander le peuple ? Des lapins sauteurs et des nuits à faire la noce à n’en plus finir…

On ne peut que remercier le maire et tous les élus qui ont financé tout cela.  De l’excellence, on en redemande !  Plus on est debout, plus on rit.    Françoise   (faux-cul)



Les deux derniers nous ont tirés les larmes des yeux…



« Ce que je fais le mieux en étant debout, c’est d’étendre le linge »

L’histoire n’est qu’une histoire à dormir debout.

C’est la nuit, il fait très sombre mais des lumières s’allument dans le ciel.

C’est peut-être des bombes. 

Et je pense à toutes ces femmes, ces enfants qui sont debout à étendre le linge pour pouvoir garder leurs âmes et voir l’oiseau de nuit.

Peut-être dans l’ espoir de rester vivants et de rester tous ensemble unis dans leurs familles.  Et passer encore une fois une nuit blanche à penser à rester ensemble en se tenant tous la main par la main.

Et pourquoi pas à penser à une nuit de noces pour garder le moral et penser à la vie et à l’amour…     Christiane, elle-même



« Que faire debout ? Pipi quand on est un homme »

L’Histoire n’est qu’une histoire à dormir debout.

Nous voilà en direct de la Place « le grand pissard » où se déroule cette nuit le championnat de France de Faire Pipi Masculin en groupe.  Haha !

Comme vous avez déjà pu le lire dans les journaux, le but de ce championnat incroyable est de rester en action en groupe de cent hommes.  Ce qui veut dire que le monsieur n°1 commence ; il prend son oiseau de nuit et se met à faire pipi.  Le n°2 doit commencer juste avant que le n°1 s’arrête.  Et comme ça jusqu’au monsieur n°100.

L’huissier ci-présent, et prêt à une nuit blanche, va mesurer le temps du début jusqu’à ce que le monsieur n°100 s’arrête.

J’ai pu assister aux entrainements cet après-midi, chers spectateurs, et je suis plein de confiance, on va assister à une longue cascade de pipi et je suis sûr qu’on va pouvoir vivre un nouveau record national.

En plus, vers 3h, on aura la visite d’un couple qui va interrompre sa nuit de noce pour participer à ce concours fluide spectaculaire.  Plus on est debout, plus on rit.                Paul   (optimiste)








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