2 exemples de questionnaires |
En préchauffage, un
premier jeu qui consiste à parler de soi en répondant à un choix de questions
du contrôle technique automobile. Chacun
récupère 5 phrases
Pour
préparer le 1er jeu d’écriture, chacun va retenir le nom de la
personne qui a marqué son année 2019 et
réfléchir à LA problématique de l’année.
Personne
et problématique sont offertes aux voisins.
Nous
allons donc écrire avec :
un incipit (tiré de Dans les forêts de
Sibérie de Sylvain Tesson)
une problématique qui doit ressortir dans
le texte
deux personnage (le sien et celui du
voisin)
cinq phrases, issues du 1er jeu, qui apparaissent dans le texte
l’obligation de terminer le texte par une
phrase interrogative
Lors
de la lecture, on se montre particulièrement attentif au texte de la personne
dont on a tiré le nom au sort car on va répondre à la question qu’il pose.
Pour
nous aider, nous avons à notre disposition deux saints guérisseurs à faire
intervenir dans leurs domaines de compétences.
la problématique :
« La montée des océans due au réchauffement climatique »
les
personnages : « Christiane ma maman d’adolescence » et « les
perroquets du voisin »
Entre
l’envie et le regret, il y a un point qui s’appelle le présent. Il faudrait s’entrainer à y tenir en
équilibre.
La
recherche de cet équilibre n’est pas une mince affaire en ces temps où la
montée des eaux des océans, due au réchauffement climatique, submerge des
régions entières et risque de faire disparaitre des lieux d’habitation, des
espèces animales, etc. Un bel exemple en
ce moment, c’est Venise où la puissance des habitants est un peu en berne pour
le moment. Quand ils doivent traverser
la Place Saint Marc sur des rehaussements en bois improvisés, ils se rendent
compte que leurs suspensions ne marchent plus comme avant. Enfin, ça dépend du jour, s’ils n’ont pas
fait abus de cassoulet, ils devraient tenir encore un moment. Ici, sur le Plateau de Sault, heureusement
nous sommes loin des océans. Christiane,
ma maman d’adolescence, me disait toujours qu’une bonne inspiration, un projet
en vue et ça ne broute pas. Il faut aller
de l’avant, s’unir pour préserver l’avenir de la planète. Même si j’ai une hanche un peu plus basse, je
me sens assez parallèle. Regardons
autour de nous et commençons par de petits changements. Par exemple, si je commençais par libérer les
perroquets du voisin ?
Anne
la réponse d’Odile qui recours aux compétences de :
Si
je commençais par libérer les perroquets du voisin ? Moi, libérer les perroquets du
voisin ? Je vais me faire repérer,
il ne me connaît que trop bien ! Je
vais plutôt passer une petite annonce sur Le Bon Coin :
« cherche jeune-homme pur et sain, vacciné contre la tuberculose, alerte,
pouvant franchir un grillage de 1 mètre 55 de haut. Appelez le 0601008090 ». Figurez-vous qu’à peine mise en ligne, je
reçois un appel d’un certain Casimir.
Nous prenons rendez-vous pour le soir même. A l’heure dite, entre chiens et loups,
Casimir arrive. Fringant, c’est
exactement l’homme qu’il me faut. Il a
son carnet de vaccination à la main, tout est en règle. On s’explique et le voilà, sautant la
clôture, ouvrant la cage. Mais, mon
dieu ! La voisine le voit, sort parlementer et semble lui faire des
avances. Casimir, Casimir, quel prénom
approprié ! Il ne cède pas et reste
fier et beau ! Moi, cachée derrière
mes rideaux, je suis aux anges, comme les perroquets sont aux cieux. Cette harpie de voisine libère mon
sauveur. Je l’invite à entrer en douce
chez moi pour lui offrir un petit apéro, avant de lui proposer des
cacahuètes. J’invoque Saint Blaise, il
ne s’agirait pas qu’après cet exploit il s’étrangle en mangeant.
Odile
La problématique : « l’intolérence et l’égoïsme
de beaucoup de gens »
les personnages : « ma fille Elise » et "mon chien Roky"
Entre
l’envie et le regret, il y a un point qui s’appelle le présent. Il faudrait s’entrainer à y tenir en
équilibre.
C’est
cette évidence que j’essaie de transmettre à ma fille, Elise. Mon chien Roky l’a intégrée tout de
suite. L’animal a cette préséance de
l’instant présent. Pour nous, humain,
c’est une question d’entrainement, sans cela, c’est comme les rotules, elles
tournent de plus en plus raide et ont tendance à se retrouver vers l’arrière de
plus en plus souvent. Il suffirait
d’imaginer les feux de croisement qui s’allument régulièrement et qui vous
ramènent comme, comme un ancrage, à l’instant présent. Une façon d’essayer de
garder les roulements en bonne forme, nos neurones s’entendent. C’est bien gentil tout ça, mais ce n’est pas
si simple. Quand on commence à souffrir
du châssis, encore bien carrossé, les hanches sont larges, parfois un peu
douloureuses. Et c’en est fait de
l’instant présent, on commence à gamberger sur les misères du monde, sur
l’intolérance et l’égoïsme de beaucoup de gens.
Freiner l’esprit qui gambade, les freins je les utilise parfois même un
peu trop, ils fonctionnent de mieux en mieux, mais quid de l’équilibre ?
Annie
la réponse d’Anne qui recours aux compétences de :
Mais
quid de l’équilibre ?
Dans
notre société de surconsommation, il est difficile de retrouver un équilibre,
tant au point de vue mental qu’au niveau santé.
Nous sommes bombardés de défis en tous genres sur le plan de la
consommation et du prestige.
L’individualisme est de mise et il faut, coûte que coûte, se hisser sur
l’échelle du succès au détriment des valeurs humaines. Tout ce qu’on peut faire, c’est invoquer
Saint Alphonse, pour avoir assez de lucidité, pour revenir dans le droit
chemin. Ou invoquer l’Auxerrois contre
les diarrhées, pour se réveiller de bonne heure !
Anne
la problématique : « la forêt amazonienne
en feu »
les personnages : « Trump » et « mon
ami Eddy, mort d’un accident de vélo »
Entre
l’envie et le regret, il y a un point qui s’appelle le présent. Il faudrait s’entrainer à y tenir en
équilibre.
Cette
phrase, qui d’abord m’a semblé si belle et si raisonnable, s’est, après
réflexion, montrée fausse, car comment tenir en équilibre sur un chemin
caillouteux et descendant ? C’est
vrai, « ça roule ma poule », mais souvent dans tous les sens. Et les infos sur toute la terre sont un peu
grippées en ce moment. D’un côté, il y a
Trump et la forêt amazonienne en feu, de l’autre, plus proche et plus
personnel, l’absence de mon ami Eddy mort d’un accident de vélo. C’est comme si mon feu s’était éteint…
surtout la nuit. J’espère de tout mon
cœur qu’il n’est pas trop tard, que je ne suis pas rentrée dedans, qu’un jour
je saurai dans quoi j’étais rentrée.
Mais où trouver cet espoir ?
Candy
la réponse de Françoise qui recours aux compétences de :
Où
trouver cet espoir ?
Difficile
d’espérer quand la parole du monde passe par la bouche de ce Monsieur
Trump. Mais il faut faire confiance à
Saint Germain l’Auxerrois qui mettra un terme à cette logorrhée
diarétique. Et si ça ne suffit pas, Sainte Agathe interviendra pour mater les
éruptions de haine qui mettent la terre et ses habitants en mouvement. Elle éteindra les feux de forêts et calmera
la douleur de la perte de ses amis. Agathe, alliée à Germain, transformera cet
inqualifiable Trump en un bébé blond et joufflu, petit ange replet sur le sein
de sa mère… la terre enfin apaisée grâce aux seins bienfaisants.
Françoise
la problématique : « les tweets de
Donald Trump »
les
personnages : « le gypaète barbu » et « Trump »
Entre
l’envie et le regret, il y a un point qui s’appelle le présent. Il faudrait s’entrainer à y tenir en
équilibre.
Pas
de souci, pour cela il faut juste des chaussures confort, une pointure
au-dessus. C’est ça le secret des
orteils à l’aise, ça donne la pêche. Je
dois faire attention, souvent trop excitée, mon ralenti est difficile à
contrôler. Et les autres instruments,
c’est à peu près la même chose vu la rouille qui commence à s’installer, il
faut tourner la clé au moins deux fois avant de démarrer alors que je suis
fatiguée. Bon, la soupape j’essaie de la
contrôler régulièrement, mais ça prend du temps. Un temps que Trump ne doit pas avoir parce
que la soupape, elle explose souvent!
Que d’idioties il peut bien raconter, c’est affligeant. Ne lisez pas les tweets de Donald Trump, car
là vous aurez sans nul doute envie de le mettre sur la placette de nourrissage
du Gypaète barbu. Hum ! que c’est bon une vieille carcasse de président
et des os plein de moelle. Quoi de plus
excitant que de voir ces os tombés de haut, largués des pattes du Gypaète pour
en faire des plus petits bouts afin de les avaler sans s’étrangler. Il a beau faire, pas facile à avaler. Toutes ces conneries de Trump ne passent pas
facilement et restent même au niveau de ses os ! Assez parlé de Trump, retrouvons
l’équilibre. J’ai froid aujourd’hui et
le froid humide pourrait user la carrosserie du visage mais l’aloe vera
additionné à l’huile d’olive préserve ma jeunesse n’est-ce pas ? Suis-je à vos yeux jolie et jeune ? Est-ce un bon remède ?
Cécile
la réponse de Paul qui recours aux compétences de :
Cécile, si tu es encore
jeune et jolie ? Eh bien oui, bien
sûr ! Si tu as des doutes, appelle
Casimir, invoqué par les jeunes qui voulaient rester purs lorsque des femmes
leur faisaient des avances contre la tuberculose. Et si tu veux garder ta jeunesse et ta
beauté, pense à Étienne 1er, invoqué par ceux qui avaient des
problèmes avec leurs supérieurs hiérarchiques, parce que ça, c’est un vrai
problème mondial qui fait vieillir les gens.
Donc, méfie-toi de tes supérieurs.
Sois ton propre chef.
Paul
la
problématique : « la violence faite aux femmes »
les
personnages : « Pétunia, la 1ère vêle que j’ai vu naitre »
et « les perroquets du voisin »
« Entre
l’envie et le regret, il y a un point qui s’appelle le présent. Il faudrait s’entrainer à y tenir en
équilibre. » ne cessait de répéter le perroquet du voisin. Mais qui va accorder de l’intérêt à un
radotage de perroquet ? Dans ma vie, à part la nuit où tout freine, c’est
plutôt la frénésie. Alors, ces histoires
de passé et de présent, je fais ce que je peux, j’avance. Mais souvent, je plie sous le poids de mon
propre corps, le châssis est solide mais avec un point faible au niveau du
genou. Les rotules vont bien, elles
bougent et ne cliquent que quand je me lève.
Mais ce cliquetis est suffisant pour me mettre en alerte ; cours si
tu veux, mais reste à l’écoute des cliquetis du monde. En fin de journée, quand tu fais le point,
as-tu réellement porté attention à tous ces gens que tu as croisés ? Les feux de croisement, c’est mon point fort,
ils sont en excellent état. Mais encore
faut-il prendre le temps d’éclairer les bonnes personnes. Ce sont toutes ces questions qui m’assaillent
si je me donne la peine d’écouter ce que me dit le perroquet du voisin. Tenir en équilibre sur le temps présent. Ce n’est pas facile, ne m’en parlez pas, mes
roulements ne fonctionnent pas de concert.
Ma tête voudrait avoir 20 ans et mon corps vieillit, vieillit… Ah, j’aimerais me poser en équilibre sur le
temps et le présent pour apprécier à sa juste valeur la venue de Pétunia, la
première vêle que j’ai vu naitre. Une
parmi d’autres, une femelle, une fille, une femme qui prend sa place dans le
monde. Mais quel monde, et quelle
place ? Celle qui reste quand les
hommes ont fait le monde à leur façon.
Quand ils abusent du présent sans penser à l’avenir que donnent les
femmes. Mais quand donc cessera cette
violence ?
Françoise
la réponse de Lucie qui recours aux compétences de :
Mais quand donc cessera
cette violence ? Cette violence
envers les femmes, jeunes, vieilles, belles, moches, minces,
grosses ? Faudrait-il apprendre aux
hommes à calmer leurs ardeurs en moquant la grande Sainte Eugénie, invoquée
contre les perversions sexuelles et accessoirement le hoquet ? La faute aux émissions télévisées et films
sexistes mettant la femme en position de badasse sexy au corps musclé et peu
vêtu ? Les hommes seraient-ils dans
ce cas complètement déconnectés de la réalité ? Les hommes, enfin certains hommes. N’en faisons pas une généralité ! Même les femmes, sous le poids plus ou moins
lourd de la société actuelle, se mettent en position sexiste. Et ces jeunes-filles préprogrammées à se
marier avec un vieux croûton de cousin éloigné, priant Saint Alexis afin
d’échapper au mariage, rêvant de liberté ?
Pour être honnête, je pense que les violences existent contre tous les
humains, femmes, hommes, enfants, vieillards ou nourrissons. Elles sont aussi graves les unes que les
autres. Et placer une violence faite à
une femme au-dessus d’une autre rend la femme faible. Un peu comme la journée de la femme qui fait
plus de mal que de bien.
Lucie
la
problématique : « l’uberisation du monde »
les
personnages : « mon chien Rouky » et « le gypaète barbu »
Entre
l’envie et le regret, il y a un point qui s’appelle le présent. Il faudrait s’entrainer à y tenir en
équilibre.
Le
matin, pas de problème. Au réveil, la
tête est vide et une méditation pendant le café est agréable. Le soir, c’est différent. On a enchainé diverses tâches et actions,
parfois la tête dans le guidon, et on oublie de se recentrer sur le plus
important : l’instant présent.
Alors là, c’est la catastrophe, il fuit, il fuit, il fuit ! Et pas la peine de chercher à le rattraper ou
l’imaginer, car vous seriez dans le passé ou le futur mais certainement pas
dans l’instant. Pour tenir en équilibre,
pas besoin de vouloir être à 100% dans le présent, c’est trop difficile quand
on n’a pas l’habitude ; On peut
choisir des moments dans la journée, comme lors d’une séance de yoga, de
méditation, de respirations profondes.
Mais aussi laisser place à la spontanéité et, dès que l’on y pense,
s’arrêter net et observer autour de soi : un joli paysage, la rosée du
matin, un gypaète barbu. Il est bon
également de prendre le temps de jouer avec ses enfants, de faire des câlins
aux autres, de déguster lentement un morceau de chocolat, la puissance
revient. Prendre un petit café entre
deux activités est bien nécessaire aussi, parfois. Mettre le temps en suspension avant qu’il ne
se relâche et parte vers le passé ou l’avenir.
Caresser mon chien Rouky et jouer avec lui me permet vraiment de
m’ancrer dans le présent. Le contact
réel, la connexion avec les autres sont à privilégier. Rester collé aux informations nous montrant
l’uberisation du monde est à éviter. Je
me lève, je me mets dans l’action. Je
l’entrecoupe de moments privilégiés avec amis et famille, la nature ou
moi-même. Je respire et je regarde. Et
au coucher, j’en profite pour rêver. Toi
aussi, tu as ressenti des difficultés à trouver quelle phrase interrogative
écrire à la fin du texte ?
Lucie
la réponse de Cécile qui recours aux compétences de :
Toi aussi tu as trouvé
difficile de finir ton texte avec un point d’interrogation? Alors moi je vais commencer par une phrase
interrogative, car en ces temps de reprise de tuberculose, que peuvent faire
les grands pontes de la médecine à part faire appel à Saint Casimir ? Ils ne savent pas plus que faire contre les
maladies infantiles à part prier Saint Blaise.
Ils se disputent dans le corps médical, s’étranglant parfois en
mangeant, et là encore ils ne trouvent rien d’autre que d’implorer Saint
Blaise. Quelle misère ! La sexualité leur échappe aussi complètement. Quand des jeunes gens, peu nombreux il est
vrai, questionnent nos médecins pour savoir comment faire pour rester purs
lorsque des femmes leur font des avances, nos médecins d’aujourd’hui n’ont
aucune réponse et en cachette prient Saint Casimir. Plein de questions, peu de réponses, toujours
des interrogations.
Cécile
la
problématique : « le brexit »
les
personnages : « Erdogan » et « Pétunia, la 1ère
vêle que j’ai vu naitre »
Entre
l’envie et le regret, il y a un point qui s’appelle le présent. Il faudrait s’entrainer à y tenir en
équilibre… Présent, équilibre…
Non ! Regret, oui !
Monsieur
Erdogan, tout doucement s’il vous plait !
Voyez-vous
que votre tenue laisse à désirer même si vous voyez la route des deux côtés,
bien large ? Enfin, c’est vous qui
le dites ! N’avez-vous pas pensé à
un Turcxit, sorte de Brexit où vous ne vous occuperiez plus des affaires du
monde ? Où vous ne regarderiez plus
sur les côtés de la route en pensant qu’il n’y a aucun problème, que votre
pensée est comme neuve. Votre
gouvernement fonctionne pas mal aux regards de vos concitoyens. Mais aux yeux du monde, le regret vous habite,
vous êtes un passéiste. Connaissez-vous
le point que l’on appelle présent ?
Et ce que l’on appelle avenir ?
J’aimerais vous faire rencontrer Pétunia, la première vêle que j’ai vu
naître. Elle, elle a de la tenue. Elle,
elle est bien en équilibre sur ses quatre pattes. Elle, elle ne cherche pas à voir la route
bien large, ni à voir sur les côtés.
Elle, elle se contente avec ravissement de son pré clôturé. Vous, vous avez mis des clôtures, des
grillages, des murs autour de la Turquie.
Mais au lieu d’y gouverner intelligemment, vous regardez ailleurs, chez
les voisins ou les pays lointains. Et
vous avez des avis que vous braillez par-delà le monde, sur la toile du
web. S’il vous plait, pensez fortement à
un Turcxit car le temps presse pour le monde, tant pis pour vos
concitoyens ! Pour Pétunia,
voyez-vous, rien ne presse, elle broute et rumine, caracole et cabriole dans
son pré, et retombe sur ses quatre pattes.
Bien en équilibre. Le temps
presse pour l’Europe. Le temps presse
pour l’Asie. Le temps presse pour le
Monde. Le temps presse pour la
Planète. Alors, s’il vous plait, pour
une dernière fois, mettez-vous en retrait.
Et vous verrez que vivre au ralenti, chez vous, sera une des plus
grandes joies de la fuite du temps.
N’avez-vous pas envie d’essayer ?
Odile
la réponse de Candy qui recours aux compétences de :
N’avez-vous pas envie
d’essayer ? Cette question posée à
Erdogan pour l’encourager à quitter son poste de chef d’état, voire de
dictateur, montrerait que cet homme comprend l’importance du partage et de la
paix. Malheureusement, ce n’est pas le
cas et son appel à Agathe et Alexis le prouve.
À genoux, Erdogan a supplié Agathe de l’aider à éviter les éruptions
volcaniques et les tremblements de terre.
Mais il s’est tu au sujet des démons de la chaire et surtout de la
luxure. Pour échapper au mariage forcé
avec la démocratie, c’est bien Alexis qu’il a invoqué !
Candy
La
problématique : « la montée des eaux »
les
personnages : « mon ami Eddy, mort d’un accident de vélo »
et « Erdogan »
Entre
l’envie et le regret, il y a un point qui s’appelle le présent. Il faudrait s’entrainer à y tenir en
équilibre.
Quand
j’ai rencontré Monsieur Erdogan, je lui ai parlé de la montée des eaux. Il a avoué que c’était un problème mondial
énorme, sauf en Turquie où il n’y a pas de problème. Je lui ai demandé s’il n’avait pas de soucis
personnels et là, il m’a percuté de ses yeux, en disant qu’il n’avait plus mal
aux articulations et que si le moral est bon, la puissance suivra. J’avais mes doutes sur le bon moral en
Turquie, mais soit. Après, on a discuté
des droits de l’homme, et là, il était vraiment content que je lui posais la
question, comme ça il pouvait expliquer sa politique. Il avait plutôt tendance à suivre les
sentiers dispersés, et surtout avec les journalistes et les étudiants, un seul
remède : un coup de pied aux fesses et ça file ! Restait le dernier point chaud : les
kebabs à Istanbul. Là, Monsieur Erdogan
était visiblement touché et il a avoué : « un grand souci, surtout
pendant le froid. » A la fin de
notre rencontre, je lui ai demandé s’il avait reçu la mauvaise nouvelle de mon
ami Eddy, mort d’un accident de vélo. Sa
réponse fut erdoganaise : « c’est quoi un vélo ? »
Paul
2
réponses pour Paul :
la
réponse de Marie-Jo qui recours aux compétences de
C’est quoi un vélo ?
Un véhicule écologique de
déplacement qui nécessite une bonne condition physique, selon l’endroit où tu
veux aller. Par exemple, le dimanche, tu
manges chez ta belle-mère, hyper encombrante dans ta vie. Tu pries Sainte Françoise qu’il y ait un vélo
dans la cave et tu proposes une balade à vélo à la belle-mère. Après 300 ou 400 mètres de dénivelé,
normalement, elle n’appréciera plus autant ta compagnie. Et, si tu rencontres une déesse qui te fait
beaucoup trop d’effet, passe le grand braquet en pensant très fort à Sainte
Françoise également, ça doit bien faire redescendre la tension. Si par hasard tu vois un beau vélo au bord de
la route, comme abandonné, Saint Alphonse t’aidera à résister à la tentation de
le voler, il te donnera la lucidité de juste l’emprunter… C’est tellement
chouette un vélo !
Marie-Jo
et la
réponse d’Annie qui recours aux compétences de :
C’est quoi un vélo ?
Un vélo, c’est à la fois une
machine simple et complexe, un engin à deux roues entraîné par la poussée sur
les pédales de l’homme qui l’enfourche.
L’énergie physique que cela dépense permet, selon Sainte Agathe, de
tenir à distance les démons de la chaire et de la luxure. Le vélo est même invoqué par Saint Étienne
pour ceux qui avaient des problèmes avec leur supérieur hiérarchique. Le vélo favorise la zénitude. En effet, après une longue course, on ne
pense plus à rien. Seule la douleur du
fondement, nourrie par les éruptions volcaniques et les tremblements de terre
de la selle, restera pour plusieurs heures une présence majeure.
Annie
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